Seule au beau milieu de nul part...ou presque [RP privé]

par **Gabriel Disraeli** Sam 11 Aoû - 0:22

Gaïa s'arrêta de courir afin de reprendre sa respiration. Elle se pencha en avant et posa ses mains sur ses genoux, essouflée. Prise d'un doute elle regarda derrière elle pour s'assurer que Lucius ne l'avait pas suivit. Elle soupira tandis que seule la pénombre lui faisait face. Elle s'appuya sur un mur et ferma les yeux alors que son souffle revenait peu à peu et que sa respiration se faisait moins erratique. Qu'est-ce qui lui avait pris de partir en courant comme ça ? En pleine nuit qui plus est ? Elle regarda autours d'elle et retint un gemissement. Il n'y avait pas un rat; ce qui, bizarrement, ne la rassurait pas plus que ça. Elle se redressa et remonta la rue en essayant d'avoir l'air le plus naturel possible. Son père lui avait toujours dit que les hommes étaient comme les chiens. "Plus ils voient que tu as peur, plus ils prennent du plaisir à te chasser". Elle secoua la tête afin d'occulter son père. Après tout si tout dégénérait, si elle perdait toutes ses bases dans la vie, c'était de sa faute à lui !

-Plus jamais ! C'est finit, je ne chercherais plus à avoir ton aprobation, fit la Serpentard à haute voix dans la rue déserte, je n'essayerai plus de te ramener dans le droit chemin ! Fais ta vie comme tu l'entends, ça ne me concerne plus ! Et je ne veux plus jamais avoir à faire à toi, papa !

Elle écarquilla les yeux lorsqu'elle réalisa qu'elle s'était arrêter au milieu de la rue et qu'elle avait crié. Elle soupira et regarda en face d'elle. Il faisait sombre et elle ne voyait pas le bout de l'allée. La jeune fille se retourna et remarqua qu'il en était de même de là où elle venait.

*Je suis seule au beau milieu de nul part...génial !* pensa-t-elle sarcastiquement.

par Severus Snape Lun 13 Aoû - 2:15

Severus quitta son nouveau manoir et transplana rapidement dans Londres. Il marchait tranquillement, la capuche de sa cape rabattue sur son visage, dans les ruelles sombres et peu fréquentable du centre-ville lorsqu'une tornade brune lui passa devant le nez. Il s'arrêta, regarda la jeune fille qui venait de passer se stopper et vérifia que personne ne la suivait pour s'approcher. Il la reconnue alors. Qu'est-ce que Gaïa faisait ici ? Et à une heure pareille ? Il se mit légèrement de côté et se contenta de la fixer pendant un long moment. il était persuadé que le réglement de l'école de sa fille stipulait qu'il y avait un couvre-feu à ne pas dépasser. Hors, là il l'était et largement. La jeune fille se remit en marche mais cette fois à une allure moins préssée. Severus entreprit de la suivre mais il dut rapidement s'arrêter tandis que sa fille ainée se figeait. L'homme haussa un sourcil tandis qu'elle se mettait ça parler toute seule, sourcil qu'il fronça ensuite en remarquant que c'était à lui qu'elle parlait. Elle n'avait quand même pas pu le repérer ? Lorsqu'elle se retourna, il se crispa inconsciemment mais la Serpentard se contenta de regarder derrière elle. Il s'approcha par derrière et se baissa légèrement afin de souffler très près de son oreille :

-En es-tu bien sûre ?

par **Gabriel Disraeli** Lun 13 Aoû - 16:21

Gaïa se figea tandis qu'elle sentait quelqu'un se pencher derrière elle. un souffle lui frolla l'oreille et elle frissona imperceptiblement. Une voix s'éleva alors et elle écarquilla les yeux. Cette voix, elle l'aurait reconnue entre mille ! C'était celle de son père. Elle se retourna lentement et fit face à l'homme. Surprise, elle ne sut quoi faire ou quoi dire et se contenta de le fixer avec incrédulité. Finalement lorsqu'il se mit à bouger, elle réagit. Elle lui sauta dans les bras et le serra contre elle.

-Papa...fit-elle tout bas avant de se resaisir.

Elle se dégagea de l'entreinte de Severus et lui lança un regard noir.

-Que fais-tu là, demanda-t-elle d'un voix froide. Est-ce que tu sais que par ta faute tout dégénère ? Lucius va se retrouver à Azkaban à nouveau et moi aussi !

Elle lui frappa le torse avec hargne et se mit à crier :

-Je te déteste !! Tu m'entends ? Je te hais ! Vas-t'en ! Je ne veux plus jamais te revoir !

Sa voix se brisa mais elle continua de frapper son père avec toute la force qu'elle possédait. Elle voulait lui faire mal, lui faire ressentir à quel point elle avait mal. Mais elle s'arrêta très vite et retomba dans ses bras en pleurant.

par Severus Snape Lun 13 Aoû - 20:00

Severus sourit tandis que sa fille ainée se mettait à frissoner. Il se redressa et elle se retourna vers lui. Néanmoins, elle ne fit pas d'autre mouvement et Severus se demanda pendant un instant si elle allait s'en remettre. Il fit un pas en arrière et elle se décida enfin de revenir sur terre. Elle lui sauta dans les bras, le Mangemortesque la serra contre lui et mit son nez dans ses cheveux. Il eut un léger sourire qui se fana alors qu'elle se dégageait de son étreinte. C'était bien la première fois que ça lui arrivait, d'habitude c'était lui qui en avait marre. Il la regarda et fut destabilisé lorsqu'elle lui envoya un regard noir et lui parla sèchement. Le choc qu'elle prenne ce ton avec lui fut vite remplacé par de l'amertume. Comment osait-elle lui parler ainsi ? Indigné, il ne comprit pas tout de suite ce qu'elle lui disait. Il ne put donc pas lui répondre sur le moment et elle se mit à le frapper. Il grimaça sous les coups mais ne fit rien pour l'arrêter. Lorsque, finalement, elle se stoppa, il la réceptionna et la serra contre lui.

-Sssshhhh...fit-il d'une voix paternelle en lui carressant le dos.

Il regarda autours de lui afin de s'assurer que personne n'avait été alerté par l'éclat de voix de sa fille et fut soulagé en voyant que le rue était toujours déserte. Il prit sa fille à bout de bras et la regarda dans les yeux.

-Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'aller à Azkaban ? fit-il en essuyant les larmes qui coulaient le long des joues de Gaïa.

par **Gabriel Disraeli** Mar 14 Aoû - 1:10

Gaïa se calma lentement dans les bras de son père. Elle s'accrocha à lui comme à une bouée de sauvetage et enfoui son nez dans le torse de l'homme. une odeur d'épices, de tabac et d'ingrédients de potions vint lui chatouiller les narines. Elle sourit légèrement avant de grogner alors que son père la repoussait légèrement.

-Mais c'est Dablord, fit-elle avec hargne, il a menacé Lucius de l'enfermer à Azkaban ! Parce qu'il est persuadé que Lucius et toi vous voulez conquérir le monde ou une autre connerie dans le même genre.

Elle fit quelques pas en arrière et se retourna, elle entoura son corps de ses bras et se remit à parler d'une voix douce.

-J'ai peur, papa. j'ai peur de ce qu'il va se passer maintenant. Je...je n'ai que seize ans, je ne devrais pas me retrouver au beau milieu de tout ça ! Je ne devrais pas encore avoir d'idée précise sur le bien et le mal !

Elle retint un sanglot et frissona violemment.

-Je ne devrais m'occuper que de mes études et de ce que je veux faire plus tard, pas me demander si tu vas te faire attraper et si tu vas recevoir le baiser du détraqueur !

Elle se retourna vers son père et lui sourit tristement.

-On ne devrait plus se revoir...je veux dire...c'est mieux ainsi...

par Severus Snape Ven 17 Aoû - 1:23

Severus, même si ne l'avouerait jamais, était heureux d'avoir croisé sa fille cette nuit-là. En effet, il voulait depuis quelques temps déjà, infiltrer un mangemort dans cette école. Et qui mieux que sa propre fille ? Mais lorsqu'elle lui parla de cette histoire d'aller en prison, cela le calma instantanément. Il soupira tandis qu'elle lui parlait de Lucius, il n'avait absolument rien à faire de Lucius !

-Ce n'est pas de ça que je parlais, fit-il avec patience, je parlais de toi. Tu as dit qu'il t'avais menacé de t'envoyer à Azkaban, non ?

Il la regarda faire en fronçant les sourcils. La convaincre de le rejoindre allait être plus ardue qu'il ne le pensait aux premiers abords. Mais après tout, il aurait un peu dû s'en douter.

*Que croyais-tu ? Elle a seize ans maintenant, et est assez grande pour faire ses propres choix. En soit, il est fort possible que tout ce que tu lui a dit depuis qu'elle est enfant, ne serve plus à rien.* fit une voix qu'il ne connaissait que trop bien, celle de sa conscience. *Shut up !*

Il fixa Gaïa et écouta ses propos. Oui, il aurait dû s'en douter. Elle avait son caractère, et elle rêvait de liberté. il s'approcha d'elle tandit qu'elle frissonait mais il s'arrêta à mi-chemin. Il retint difficilement un sourire triomphant. Elle s'inquietait toujours pour lui ce qui était un bon signe.

*Pas si grande que ça, il semblerait...Je suis toujours son univers.* pensa-t-il en retour à sa concience qui se contenta de grogner.

Mais il déchanta terriblement vite. Quoi ? Elle ne voulait plus le revoir. Quelque chose en lui sembla se briser mais il décida qu'il ne voulait certainement pas savoir de quoi il sagissait.

*C'est ton coeur, sombre idiot !* ricana la voix en faisant fi de sa volonté, *Tu es certes son univers, mais tu as aussi basé le tiens en fonction d'elle. Et de sa soeur.*

Il fit quelques pas en arrière et son visage se ferma. Le masque qu'il avait mis presque 7 ans à bâtir lors de son adolescence et qui avait finit par se fissuré à l'arrivée de ses filles, était revenu à sa place et semblait comme neuf.

-Voilà qui est bien dommage, fit-il d'une voix sèche et glaciale, j'avais une proposition à te faire mais il semblerait que tu n'en soit pas à la hauteur.

Il lui tourna le dos et serra fortement les poings ainsi que la mâchoire. C'était finalement arrivé, il venait d'être trahis par la personne qu'il affectionait le plus au monde. il avait construit son masque pour éviter ce genre d'effusion de sentiment mais il y avait quand même été confronté.

-Tu me deçois, cracha-t-il après un moment de silence. Ta soeur saura peut-être faire preuve de plus de sagesse.

Il laissa sa phrase en suspend et ne bougea pas. il tentait tout de même de lui faire rejoindre sa cause, même si elle venait, en l'espace de quelques secondes, perdre définitivement sa confiance.

par **Gabriel Disraeli** Ven 17 Aoû - 20:48

[Vous êtes nuls !!! ^^]

Gaïa haussa les épaules alors que Severus lui rétorqua que c'était d'elle qu'il parlait.

-Je sais pas trop, il m'a dit qu'il ne fallait pas que je sois trop préssée, que je me retrouverai bien assez tôt à Azkaban.

Elle fixait son père avec un sourire triste lorsqu'elle vit son expression changer. Elle fronça les sourcils. Elle n'aimait pas ça, c'était mauvais signe. Lorsque l'homme reprit la parole, elle frissona. Sa voix était si froide et impersonelle. Il ne l'avait jamais utilisé pour parler à l'une de ses filles. Jamais. Severus lui tourna le dos et Gaïa sentit qu'elle venait de perdre sa confiance. Elle s'approcha de lui et posa ses mains sur son dos.

-Papa...souffla-t-elle avant d'être coupée par son père qui s'avoua déçu.

Elle recula, frappée par la dureté des paroles de son géniteur. Elle grimaça et décida de ne pas se laisser faire.

-Et tu crois vraiment que Pers' te suivras ? Allons, regarde la réalité en face ! Elle n'a jamais cherché à te retrouver contrairement à moi.

Elle savait qu'elle était en train de descendre sa soeur mais elle voulait que son père comprenne ce qu'elle avait enduré.

-J'ai finis par me résigner. Ta famille ne vaut rien à tes yeux ! Tu as préfèré mener ta petit guerre contre le monde plutôt que de rester avec nous ! C'était ton choix, ne viens pas me blâmer pour cela !

Elle s'était mise à crier et quelque part elle savait que si elle ne s'arrêtait pas, elle risquait d'alerter les personnes vivants ici. Mais sur le coup, plus rien ne comptait, si ce n'est son père face à elle qui la toisait avec répugnance.

-Et ne me fait pas ton regard méchant ! Il y a bien longtemps que ça ne marche plus ! Tu refuse d'admettre que c'est toi qui a fais une erreur, cracha-t-elle en faisant un grand geste du bras, pourtant il va falloir que tu vives avec ! J'aurais fait n'importe quoi pour toi ! Même tuer s'il le fallait, et tout ce que tu as trouvé à faire c'est de m'abandonner !

Une larme roula sur sa joue suivit de nombreuses autres. Mais Gaïa ne s'arrêta pas pour autant.

-Je t'aimais papa ! Et tu m'as balancé mon amour à la tronche ! Est-ce que tu sais à quel point ça fait mal ? Est-ce que tu peux imaginer à quel point j'ai souffert de ton absence ?

Elle secoua la tête en reniflant. Tout ce qu'elle avait toujours gardé enfoui en elle, remontait à la surface. En elle-même, elle était étonnée que ça ne face pas plus de bruit. Elle avait toujours pensé que le jour où ça péterait, cela ressemblerait à une énorme explosion. Pourtant, à part à un torrent de larmes ça ne ressemblait pas à grand chose.

-Et voilà que tu reviens, les bras grands ouvert en me disant que tu as des projets pour moi ? Et tu crois...tu crois vraiment que je vais te suivre aveuglément comme avant ? Tu aurais dû y penser avant de nous abandonner, Persephone et moi ! Comment veux-tu que je te fasses encore confiance ?

Elle se détourna et marcha un peu avant de pivoter vers lui. Elle effaça les larmes qu'elle avait sur les joues avant de reprendre.

-Qui me dis que tu ne vas pas m'abandonner à nouveau une fois que j'aurais fait ce que tu veux que je fasse pour toi ? Je refuse de revivre ce par quoi je suis passé il y a six ans ! Tu m'entends ? Je refuse !!

Ses jambes lâchèrent sous son poids et la Serpentard tomba à genoux dans la rue. Elle porta les mains à son visage et laissa libre court à ses larmes en sanglotant.

par Severus Snape Mer 3 Oct - 18:59

Severus écouta tout le speech de sa fille sans l'interrompre. Après tout, ce n'est pas comme s'il en avait eu l'occasion, elle avait à peine repris son souffle pendant sa crise. L'homme la regarda commencer à s'éloigner avant de se retourner vers lui.

-Qui me dis que tu ne vas pas m'abandonner à nouveau une fois que j'aurais fait ce que tu veux que je fasse pour toi ? Je refuse de revivre ce par quoi je suis passé il y a six ans ! Tu m'entends ? Je refuse !!

Elle tomba à terre et pleura. Seveurs la fixa avant de s'approcher d'elle et de mettre un genoux à terre. Il posa sa main sur son épaule.

-Gaïa...je sais très bien que je vous ai fait du mal à ta soeur et toi, mais il le fallait. Je ne cherche pas à me trouver des excuses. Je veux juste que tu comprenne mes raisons.

Il lui prit le bras et l'obligea à se lever. Une fois qu'elle fut sur ses pieds, il la mena vers un des bancs de la ruelle. Il la fit s'assoir et se mit à coté d'elle.

-J'ai pris la position de Mangemortesque, il y a des années. Ta soeur et toi n'étiez que des enfants alors j'ai fait en sorte de travailler dans l'ombre pour que je puisse vous élever correctement.

Il fit une pause et reprit.

-Une fois que vous êtes entrées à Veranda Bolsd, j'ai pensé que je pourrais m'éloigner peu à peu de vous jusqu'à ce que je disparaisse. Malheuresement, c'était sans compter l'amour que vous me portiez toutes les deux. Vous m'avez recherché et tu t'es même rendue malade pour moi.

Il mit une des mèches de sa fille derrière son oreille pendant qu'il remettait ses idées en place.

-J'avais confié votre sécurité à Dablord mais il semblerait qu'il ne soit pas à même de vous garder à l'oeil. C'est un incapable !cracha-t-il avec hargne.

par **Gabriel Disraeli** Mer 24 Oct - 13:06

Gaïa tressaillit alors que son père posait sa main sur son épaule, il la souleva et la fit s'assoir. Elle ne broncha pas et ne fit aucun commentaire jusqu'à ce que son père fasse une réflexion de trop. Elle sauta sur ses pieds et se tourna vers lui.

-Dablord, un incapable ?! Il s'est mieux occupé de nous que toi ! C'est toi qui est parti sans rien dire ! S'il y a quelqu'un d'icapable, ici, c'est toi !

Elle venait tout juste de finir sa phrase que qu'un bruit sourd se fit entendre. Elle porta la main à sa joue et fit quelques pas en arrière. Jamais son père n'aurait levé la main sur elle, jamais. Elle secoua la tête et partit en courant avant de s'arrêter.

-Je suis désolée de te l'apprendre mais j'ai bien plus confiance en lui qu'en toi !

Et elle partit en direction du château en courant le plus vite possible pour ne pas qu'il la rattrape. Des larmes ruissellait le long de ses joues et elle atteignit rapidement le parc de Veranda.

[Pas d'inspi désolée !]

par Severus Snape Dim 28 Oct - 16:22

Severus aurait volontier tuer cet incapable de Dablord pour avoir autant maltraité sa fille, pourtant alors qu'elle sautait sur ses pieds quelque chose lui dit qu'il n'allait pas aimé ce qu'il allait entendre. En effet, elle prit la défense de son professeur, ce qui laissa Severus ébahi. En tout cas, jusqu'à ce qu'elle le traite d'incapable. Il se leva d'un bond et la gifla d'un coup sec. Comment osait-elle lui parler sur ce ton ?

*Et comment oses-tu la frapper ? Tu t'étais juré de ne jamais lever la main sur tes filles.*lui rappella sa conscience insidieuse.

Il recula d'un pas sous le choc, comme si c'était lui qui venait de se faire giffler, se prenant le banc et tombant assis alors qu'elle lui tournait le dos et partait en courant. il se releva et voulu la poursuivre lorsqu'elle avoua avoir bien plus confiance en Dablord qu'en lui. Il écarquilla les yeux et ne put la poursuivre. Il ne pouvait pas faire ce qu'il avait prévu sans elle. Il allait devoir regagner sa confiance. Mais comment ?

*Bon sang ! Ce n'était pas prévu !*

Il fit les cents pas dans la rue en tentant de trouver un moyen de regagner sa confiance. Soudainement, il entendit des bruits de pas se rapprochant, pensant que Gaïa avait décidé de revenir, il pivota pour lui faire face et se retrouva nez à nez avec un inconnu. Ce dernier fit un pas en arrière surpris et s'excusa avant de le dépasser.

*Moldu, il ne m'as pas reconnu...c'est quand même trop dangereux.*

Il regarda l'homme s'éloigner un peu, vérifia que personne n'était aux alentours et leva sa baguette dans la pénombre.

-Avada Kedavra, souffla-t-il et un jet de lumière verte frappa l'innocent qui s'effondra.

*J'ai besoin de me calmer. un peu de torture me fera le plus grand bien...*

Il recula et disparut dans les ombres dans un bruissement de cape.

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