Veranda Bolsd
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M.V. III : La voyance du Diable

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Persephone Snape
Stéphane Fovrai
Maître de Veranda
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Message par Maître de Veranda Dim 24 Oct - 1:32

Semaine de fête pour les sorciers. C’était en effet le début du grand rassemblement de duellistes sorciers du monde entier sous la tutelle officielle du ministre de la Magie britannique Redoc Turg, et organisé par le très réputé Stéphane Fovrai. L’affluence était très diverse : des touristes venant d’Europe, d’Océanie, d’Asie ou d’Amérique déferlaient dans les petites bourgades sorcières de Grande-Bretagne, ce qui était, il fallait bien l’avouer, parfait pour l’économie. Cette période très festive était cependant loin de faire l’unanimité ; en effet, c’était une occasion en or pour les mangemorts, plus présents que jamais, et le département de la justice magique était donc sur le qui-vive. Ainsi, la totalité du bureau des Aurors avait été réquisitionné, tout comme la brigade de la police magique, et les bureaux du niveau 2 du ministère de la Magie avaient été transformés en quartier général à l’occasion de cette crise. Le nouveau responsable, monsieur Reynolds, était bien décidé à faire régner la loi et respecter l’ordre par tous les moyens ; c’est pourquoi de nombreuses patrouilles avaient été organisées partout où naissait la Magie. Les représentants de l’autorité magique étaient plus suspicieux que jamais, et il n’était ainsi pas rare de se faire fouiller à l’entrée d’un quelconque bâtiment publique.

Oui, Stéphane Fovrai avait rassemblé le monde entier aux environs de Londres, mais ce n’était pas pour plaire à tout le monde. Si le ministre lui-même semblait plutôt enjoué, il avait auparavant reçu de très nombreuses et insistantes demandes de la part de ses collaborateurs – en particulier des principaux responsables de la sécurité civile –, demandes qui n’exigeaient pas moins qu’il annulât cette décision au plus vite. Evidemment, monsieur Turg n’avait pas entendu raison, mais il était conscient d’une chose : tout incident qui surviendrait serait utilisé à son encontre. Un poil stressé ? Lui-seul devait le savoir.

Ainsi, en cette agréable soirée d’automne, couronnée de maints dépôts de feuilles jaunes et orangées sur les toitures sorcières, se déroulait l’un des nombreux duels internationaux de cette compétition. Le lieu ? La seule salle de duels disponible pour les sorciers à Londres. Malheureusement, c’était aussi sûrement l’un des plus lugubres lieux de la capitale, et on avait donc pour l’occasion considérablement modifié le décor : quoi de mieux que la Magie pour rendre un lieu festif ? La même méthode avait d’ailleurs été utilisée pour agrandir le club, de façon à ce qu’il soit, au lieu de la taille d’un cagibi, de celle d’un terrain de Quidditch. Enfin, la zone grouillait de multiples sortilèges de protection afin d’éloigner tout Moldu et de protéger les visiteurs de toute attaque. C’était primaire, mais primordial et relativement efficace.

Deux duellistes, l’un bulgare, l’autre australien, s’affrontaient dans la zone qui leur avait été assignée. Lorsque l’un attaquait, l’autre parait et ripostait aussitôt. Beaucoup pouvaient trouver ces jeux – tout de même rémunérés – ennuyeux, mais la vérité était que c’était sans doute l’un des sports préférés des sorciers – avec le Quidditch, bien entendu. Pourtant, les spectateurs affluaient autour des deux combattants, et ce n’étaient pas les seuls. En effet, une dizaine de terrains d’affrontement avaient été mis en place à l’intérieur du club afin qu’il y ait toujours un maximum de duels se déroulant simultanément. C’était aussi un bon moyen pour les touristes d’observer le combat qu’ils préféraient, et de varier lorsque la fatigue se faisait sentir. Toutefois, s’ils s’ennuyaient vraiment, une autre alternative existait : celle de participer. On avait effectivement finalement autorisé l’inscription au dernier moment de tout sorcier, quel que soit son sexe, sa nationalité et son âge, et même s’il ne possédait pas d’assurance médicale, après une véritable bataille juridique de la part des organisateurs pour permettre la concrétisation du loisir de quiconque. La décision finale avait été rendue : « à vos risques et périls ! ».

Les événements, plus que meurtriers, s’étant récemment déroulés en Grande-Bretagne ne semblaient donc pas avoir une quelconque place dans ces festivités. Si quelqu’un était tourmenté par la pour le moins traumatisante destruction de l’école de sorcellerie Veranda Bolsd, il ne le montrait pas – à moins que sa taille empêchât à l’assistance de le remarquer. Si l’attaque de Sainte-Mangouste affectait encore un sorcier et l’inquiétait quant à la sécurité même de ce club de duels, personne ne semblait s’en soucier. Pourtant, ce club abritait de nombreuses personnes ayant toutes les raisons du monde de s’inquiéter, à savoir par exemple les demi-sœurs Persephone Snape et Gabriel Disraeli, leur fidèle amie azuki slytherin, ou encore Noémie David. Toutes étaient présentes lors de l’invasion d’inferi, et toutes devaient encore se souvenir de ce passage de leur existence. Veranda Bolsd avait en effet longtemps été considéré comme le lieu le plus sûr du monde Magique – quoiqu’en fait non, si on observait les précédents de l’institut : enlèvement du Directeur lors de sa troisième année ; infiltration du Mangemortesque, Lord Severus Snape, l’année suivante ; assassinat d’un élève par le Directeur lui-même quelques semaines plus tard ; pathologie de sortilège d’un élève par un de ses camarades ; et enfin invasion et destruction du château, ces deux derniers événements en moins de six mois. Si on ajoutait les divers accidents – notamment lors de cours de Quidditch – à cette triste et sombre liste, on pouvait en conclure sans prendre trop de risques que, non, effectivement, Veranda Bolsd n’était peut-être pas considéré comme le lieu le plus sûr du monde Magique… Quoiqu’il en fût, après des expériences de ce type, il était plus que normal de devenir paranoïaque, de sombrer dans l’alcoolisme – quand ce n’était pas déjà le cas –, ou de lentement sombrer dans un état mental plus qu’inquiétant, autrement dit DEVENIR FOU ! Heureusement, aux dernières nouvelles, tous avaient dû faire l’épreuve d’un entretien psychologique à Sainte Mangouste ; il n’y avait plus qu’à espérer que tous y avaient réellement assisté.

Assises au bar – il fallait bien que la compétition soit rentable, non ?! –, les quatre filles, qui se connaissaient déjà bien – bien que les anciennes rivalités Serpentard / Gryffondor devaient toujours exister quelque part – discutaient de leur passé commun, de leur présent, et surtout de leur avenir. Si toutes n’avaient pas forcément encore posé les bases de leur futur, il venait d’être décidé que cette soirée se terminerait en beauté, c’est-à-dire dans un pub de Pré-au-Lard, bien qu’à des miles de la capitale : c’était le meilleur endroit pour faire refaire surface aux vieilles anecdotes de dortoir. Néanmoins, le propre pub d’azuki, le fameux « White Shadow », étant temporairement condamné – combien de fois ses amies lui avaient-elles dit de ne pas oublier de payer la caution ?! –, ils devaient se résoudre à passer leur début de nuit dans un autre, et leur choix s’était finalement porté sur la Tête de Sanglier. Et quand l’ex-professeur Fovrai fit son apparition à leur côté, on ne tarda pas à lui proposer de se joindre au groupe quand il aurait fini.

On ne sut que peu à quel moment les quatre filles se rendirent au pub convenu. La boisson aidant, on ne fit pas forcément attention au transplanage des demoiselles, qui avaient d’ailleurs à présent l’âge d’user de ce moyen de déplacement. Une chose était sure : quand Stéphane pénétra dans l’établissement en compagnie de la personne la plus importante du monde Magique britannique – qui avait sûrement lui-aussi dû passer du temps avec la boisson pour oser formuler une telle demande –, le quatuor discutait haut et fort et était plutôt dans une ambiance type « tapes dans le dos ». En somme, si aucune d’elle n’était saoule comme une barrique, leur situation mentale était franchement inquiétante – à moins que ce fût l’enthousiasme conféré par les festivités de mises. Et lorsque messieurs Turg et Fovrai prirent place à leurs côtés, on ne fut pas le moins du monde intimidé par la présence du ministre autour de la table, assis sur un tabouret rongé par les mites. Ni l’homme fixant son verre au fond du pub, ni celui lisant à l’envers son livre à l’entrée, ni l’autre parcourant inlassablement les mêmes articles du Bolsd Pygmée dans son coin ; aucun ne leva un sourcil à l’entrée du haut-fonctionnaire. Pourtant, ils l’avaient tous remarqué, mais sa présence ne semblait pas leur inspirer plus que l’indifférence.


- Cette nuit, c’est charcuterie à volonté ! tonna le gérant, confiant dans son menu décalé.

Moins d’une minute plus tard, le vieil homme revenait avec un plateau entier de saucissons pour la table centrale, avec, entre le boudin et le salami, un bocal rempli de cornichons. Et alors que le gérant s’en allait dans l’arrière-boutique, ce fut lorsque Noémie s’empara du pot vert que la nuit bascula.


Un monde de brumes, voilà ce que c’était. Des nuages, du blanc, du noir, du gris, à perte de vue. Le sol n’était distinguable qu’en collant son nez par terre, mais il fallut moins d’une seconde pour que le groupe se rendit compte qu’il était étendu sur l’herbe lorsqu’il ouvrit les yeux. L’obscurité ne leur permettait pas de voir qui était avec eux, et seul le son, quoique très rapidement atténué avec la distance, pouvait leur servir de repère. Eclairer sa baguette pouvait être une bonne idée pour y voir plus clair, si l’on omettait le fait que la lumière se réfléchissait sur la brume et au final les aveuglait. Etaient-ils tous présents ? Non, assurément : si Persephone, Gabriel et Stéphane comprirent vite qu’ils se trouvaient ensemble, ils se rendirent aussi rapidement compte que Noémie, azuki, et surtout le ministre, n’étaient pas avec eux. Et pourtant, eux aussi étaient entourés de brume. Néanmoins, si le groupe se trouvait séparé, il s’aperçut aussi qu’il n’était pas seul. La vérité était que les trois inconnus présents dans le pub ne les avaient pas quittés, et ils semblaient tous aussi désorientés qu’eux. Ainsi, l’homme fixant son verre était avec le premier trio, et les deux autres avec le second, et quelle ne fut pas la surprise et la peur collectives quand on sentit le sol violemment trembler…
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Message par Stéphane Fovrai Mar 26 Oct - 13:23

En ce jours de festivité dont Stéphane en était le promoteur, tous souriait au sorcier. D'un côté sa côte de popularité augmentait grandement auprès du monde magique libre, et de l'autre, commencait son ascension au pouvoir et à l'apogé de la puissance de Lord Mystago. Le ministre lui-même défendait sa cause, le naïf, mais Stéphane ne pouvait s'en plaindre, c'était grâce à l'incrédulité de ce personnage abusé de pouvoir démocratique déastateur et inégalitaire, que bientot la justice du mérite simple, de la débrouille et de l'entre-aide résonerait. Sortant de chez lui avait après avoir rangé son jeu de monopoly version sorcier qui était resté trop longtemps sous son lit quand il avait reçu une présence féminine et avait dû sortir des couvertures d'un placard ou était justement posé ce jeu.

Il détestait ce jeu.

Une fois dans la rue fréquenté par monde de moldus plus ou moins pressés, l sorcier se rendit dans le parc non loin de chez lui afin de transplanner depuis un creux dans les bosquets. Transplanant il arriva enfin à destination, un devant de bâtiment plûtot petit, mais quand il franchit la porte, le bâtiment semblait s'allonger. Parcourant le long couloir, il passa respectvivement devant le dortoir Australien, le dortoir Péruvien, le dortoir Egyptien, celui du Congo, de l'Inde, du Japon, du Mexique, des Etats-Unis, de la France, de la Bulgarie, des Allemands et enfin celui des Londoniens qui avaient préférés se soumettre à la solidarité entre dueliste en couchant dans le même bâtiment qu'eux, plutôt que de coucher dans leurs familles respectives. Bien que Stéphane passa son chemin des plus rapidement vers le centre de la pièce, il aperçut des plus rapidements, des regards percant remplit de fierté ou d'excitation. Dans tous ces duelistes, nombreux étaient des membres mage noir de Lord Mystago. Le groupe qui en avait le plus était le club Français à l'armoirie d'un coq agressif, dans ce club, seuls deux duelistes n'étaient pas membres. Stéphane avait officieusement demandé à ses réseaux de venir au complet avec dans les club des anonymes qui auraient la chance de servir de victimes, les ignorants.


- Mesdemoiselles, mesdames et messieurs, je vous prie de vous apprêter pour la cérémonie d'ouverture !

Le brouhaha reparti de plus belle et Stéphane alla, suivit de sa délégation de Londres déjà apprêté, au-dehors du bâtiment à un petit satnd où des hommes du ministères les attendaient. Un de ces personnages qui était un membre de la brigade magique contrôla l'identité des bretteurs sorciers par un examen de baguette. Une fois cela fait, un second employé qui avait une liste fit l'appel et une fois tous les noms anglophones (sauf celui de Stéphane) nommés, il leur proposa une boite de conserve rouillé semblant coupante. D'un même mouvement, tous les sorcers s'en emparèent et se firent portoloiniser (?) jusqu'à la petit salle de duel de Londres qui fut relouqué généreusement pour l'occasion, le ministère avait beaucoup travailler, notament sur la façade qu'ils peignairent en bleu avec des contours de fenêtres blanches et des voilerie rouges avec au-dessus de la porte en bois richement travaillé représentant un duel de sorcier, où sur la texture boisé s'animaiten continue des salves de sort projetés par les duelistes, le blason du club Londoniens était illuminé des couleurs anglaises. Suivit de ses membres, Stéphane passa la porte après avoir jetté le portoloin dans un carton que portait un employé du ministère qui contrôla l'heure d'arrivé de la délégation Anglaise. Une fois la porte franchit, ce n'était plus la petite salle des fêtes qui s'ouvriren à eux, mais bien une salle de grande taille, aussi grande qu'un terrain de quidditch, avec des estradesle long des murs. Partout des promontoirs de duel dépassèrent du sol, lieu d'affrontement prochain des duelistes. Stéphane alla contrôler si tout était en ordre, aussi bien à l'entrée des visiteurs qui commencaient à affluer après avoir passé le guicheten y laissant la maudique somme de 5 mornilles par personnes, 2 mornilles par enfants. Contrôlant aussi le stand ouvert aux visiteurs, Stéphane souria à la vue de présent visiteurs qui déjà s'affrontaient, un juge dépéché pour les novices était présent entouré de médicomage. Continuant le chemin, il arriva à la buvette qui proposait aussi bien des jus de fruits frais que des chocolats chauds, plus de saison. Enfin, en fond de salle, les stands de souvenirs proposaient des figurines de dueliste, dont une retint l'attention de l'ancien professeur, une figurine de sa propre personne qui jetait des sorts élégaments. Le sorcier en souria en la reposant, et poursuiva son chemin passant devant des drapeaux qui une fois en main chantaient l'hymne de leurs pays, ou encore des écharpes aux armoiries des clubs invités. Stéphane alla au centre de la salle et augmenta le volume de ses cordes vocales, attirant l'attention des isiteurs et spectateurs sur lui.

- Chers sorcieres et sorciers, ce jours est un grand jours de fêtes pour tous ! Dans un instant débuteront les hostilités des plus courtoises, sous vos yeux ! Je vous invite à prendre place dans les gradins et à commencer à encourager vos favoris, voici pour la première compétition Londonienne de Duel de Sorciers, la délégation venue d'Australie, les Boomrangs-Bang !

La délégtion Océanienne entra alors par la grande porte sous les acclamations de la foule postée sur les gradins. La délégation australienne toute de bleu à étoiles blanche alla se ranger en fond de salle, en suivant un porte-drapeau à l'étendard d'armoirie du clu, au Boomrang barré d'une baguette sur fond étoilé, pendant que les sorciers dévoilaient leurs boomrangs les faisants voler sur le public, mais l'objet revenant à temps avant un quelconque choc. Après cette entré, ce furent toutes les autres délégations appelées par le président Fovrai qui exhibairent leurs dextérités et puissances, toutes ayant un lien avec leurs pays. Le défilé se termina par l'entré Londonienne qui fut la plus acclamée.

- Que le tournoi commence !

Le professeur laissa place à différent juges et arbitres qui appelèrent des candidats qui vinrent les salluer avant de prendre place face à leurs adversairs, et les duels débutèrent. Un duel pouvait être long et ennuyeux chez les novices, mais parmis tous ces professionnels, des sortilèges fusèrent de partout et aux effets des plus impressionnant, Stéphane avait raison d'organiser ce spectacle, c'était magnifique.

Alors que la journée continuait, Stéphane s'en alla prendre un vin chaud à la buette quand son regard fut atiré par une chevelure de feu.


*Persephone ?*

- Bien le bonjour mesdemoiselles, le spectacle vous plaît-il ?

Stéphane parla avec le groupe (enfin plus avec Persephone qu'au autres demoiselles) et bientôt il fut invité à une prolongation dans un bar de Pré-au-lard, invitation indéclinable quand elle venait de la charmante rouquine. Stéphane promit de les rejoindres, mais avant il se devait d'aller mettre fin au tournoi, déjà seize dueliste étaient au stade de quart-de-finale, ce sera dans la suite de la semaine que viendra la journée regroupant quart-de-finale, demi-finale et finale, il devriait avoir encore plus de mondes. Clôturant cette premiere journée, Stéphane reconut alors le minisre en personne qui vint jusqu'à lui, ils échangerent une bonne poignée de main. L'homme amicale semblait vouloir tisser plus de liens avec celui dont il ignorait qu'il voulait sa destitution, mais Stéphane accepta se voulant plus proche de ce haut-personnage afn de mieux connaitres ses faiblesses qui déjà semblait être la bonne boisson d'Ecosse. Stéphane lui proposa alors de venir dans un bar, chose qu'il accepta et c'st ensemmble qu'ils débucherent après transplanage devant le pu à tête de sanglier. Les deux hommsse regardèrent, le lieu ne semblait pas chaleureux, mais si Stéphane avait été invité ici, c'etait ben pour une raison, bien qu'il l'ignorait encore. Les deux hommes retrouverent la compagnie féminine des jeunes femmes et bientot la rigolade et bonne ambiance fut de mise. La soirée s'avança et bientot arriva un plateau de charcuterie anglaise des plus grasse qui eut l'effet d'un peu écoeuré le français, habitué à plus de finesse, mais une chose étrange se produisa, alors que la jeune oémie s'empara d'un bocal à crnichon, la nuit bascula.

Stéphane se sentt soudain basculé en arrière et se surpris à être couché sur le dos. La boisson avait-elle eut raison du sorcier ? Le français se releva rapidement et se surprit à se trouver dans un lieu de brûme et de vapeurs, rien n'était distingable.


- Monsieur le ministre ? Persephone ? Gabriel, Azuki, Noémie, vous êtes-là ?

Un gémissement non loin indiqua une présence, et c'est en allant vers le bruit que faisait certainement une Persephone désorienté que Stéphane marcha maladroitement sur Gabriel encore au sol. S'escusant en lui remarchant sur la main, il aide la serpentard à se relever avant de retrouver Pers' et l'attirer contre lui.

- Mettez-vous dos à dos contre moi. Que voyez-vous ?

En position de défense et de prise de repère, Stéphane entendit et apercut une autre personne, un des ivronges du pub, ... ami ou ennemie, le sorcier dégaina sa baguette sur l'homme inconnu.

- Qui êtes-vous ? Qu'avez-vous fait ? Où sommes nous ? Où est le ministre ? et les deux autres demoiselles ?
Stéphane Fovrai
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Message par Persephone Snape Jeu 28 Oct - 15:52

Ce n’est qu’après avoir monopolisé la salle de bain pendant une bonne heure que Perséphone se faufila jusqu’à son dressing, enroulée dans une serviette de bain. Ce soir la demoiselle était de sortie, elle se devait donc d’être parfaite. Une fois dans sa pièce, la rouquine bazarda sa serviette sur le fauteuil qui trônait au centre du dressing puis elle se mit à farfouiller dans ses vêtements, jetant par-dessus son épaule ce qui ne lui convenait pas. Après avoir passé en revue les trois-quarts de sa garde de robe, elle sortit avec un cri de triomphe une petit robe noir très cintrée, laissa tomber le cintre sur l’épaisse moquette et enfila sa robe par-dessus sa paire de collants. Elle dénicha également un cardigan noir qu’elle passa rapidement puis jeta un coup d’œil à l’horloge fixée au dessus de la porte. Il ne lui restait plus qu’une demi-heure pour choisir une paire de chaussure, avant que sa meilleure amie sonne. Ce qui signifiait qu’une fois de plus Azuki devrait attendre car la cadette des Snape ne serait pas prête. Elle sautilla jusqu’aux étagères qui se trouvaient derrière elle et s’arrêta net devant, les mains sur les hanches, fixant les rangées de souliers qui s’alignaient face à elle.

*-bon alors, lesquelles je vais choisir ??? Celle-ci…non j’ai pas les boucles qui vont avec. A peut être celle-ci…non j’ai l’air de partir pour un voyage en arctique avec…Alors celle là…*

Elle en était là de ses réflexions quand la sonnette retentie.


-Par la barbe de Morgane !!! Elle alla jusque dans le couloir et hurla. Entre Zuki, c’est ouvert je descends dans trente secondes !!!

Elle retourna en courant dans le dressing. Attrapa une paire de hauts talons en peau de serpent, un sac assorti dans lequel elle glissa sa baguette et enfila un sautoir à plusieurs chaines. Puis tout en descendant les escaliers elle enfila ses chaussures. Arrivée en bas elle s’excusa auprès de son amie pour son retard. Puis après avoir prit son manteau elle attrapa le bras de la brunette et toutes deux sortir de la maison. Persephone claqua la porte et les jeunes femmes marchèrent bras dessus, bras dessous pour trouver un endroit tranquille pour pouvoir transplaner jusqu’à la salle du championnat de duellistes. Car c’est là qu’elles avaient rendez-vous avec Gabriel.
Les deux demoiselles arrivèrent avec un peu de retard, trouvant du coup, une Gabriel légèrement irritée. Persephone s’excusa, expliquant que ce n’était en rien sa faute, mais celle de son voisin d’en face qui avait décidé de faire ses exercices de musculation alors qu’elle voulait aller se préparer. Pour toute réponse elle vit sa sœur balayer sa réponse d’un vague geste de la main. Puis les trois jeunes femmes s’engouffrèrent dans la file pour pouvoir rentrer dans le vieux bâtiment. Après avoir payé l’entrée la rousse se tourna vers ses amies.


-Bon alors direction les gradins pour assister au spectacle ou alors…elle pointa le bar. Fidèle à notre réputation on va bivouaquer par là.

Aux sourires de ces compagnes la demoiselle avait compris : direction le bar. Les trois comparses allèrent s’asseoir au comptoir et passèrent commande. En voulant se saisir de sont sac pour régler sa consommation, Persephone bouscula légèrement la personne à son côté. Elle se retourna pour s’excuser.

-Oh je suis sincèrement...ce visage ne lui était pas inconnu. Mais elle avait du mal à le situer. Lorsque finalement elle parvint à remettre la personne qui lui faisait face, l’ancienne Serpentard se renfrogna. David *Par Lucifer qu’est ce qu’elle fiche ici celle là* …Si ce n’est que toi, ce n’est pas grave.

Elle détourna finalement son attention de l’ancienne Gryffondor pour discuter avec ses amies. Mais peu à peu et Merlin seul sait comment, Noémie David fut intégrée à la conversation des trois anciennes vert et argent.
Soudain, les demoiselles furent interrompues par un jeune homme qui s’incrusta entre Persephone et Azuki pour pourvoir accéder au bar. C’était un garçon d’une vingtaine d’année, peut être un peu plus, assez grand, un visage long, des cheveux bruns lui cachant les oreilles, des yeux brun-vert, la peau légèrement mate. Il portait un vieux jeans délavé et une chemise de bucheron dont les manches étaient relevées. La rouquine se mit à le fixer avec un grand sourire alors que l’homme attendait d’être servi. Se sentant observer le brun tourna ses yeux vers la cadette des Snape, ce qui la fit encore plus sourire. L’inconnu lui rendit son sourire. Persephone tendit alors la main vers l’inconnu.

-*animons un peu cette après-midi mortelle*
Bonjour, je m’appelle Persephone.
-Bonjour,le jeune homme serra la main de la demoiselle. Sean.
- Enchantée. Ca vous direz de vous joindre à nous.
-En fait je ne suis pas seul…
Sean montra deux autres jeunes assis un peu plus loin. Je suis avec des amis.
-Justement, qu’ils se joignent à nous aussi.


La rousse sortie son plus beau sourire à son interlocuteur. Tant et si bien que Sean accepta l’invitation de la jeune femme et fit signe à ses amis de le rejoindre. Les deux garçon arrivèrent et saluèrent la sorcière. Le premier était légèrement plus petit que Sean, les cheveux bruns en brosse, il était vêtu d’une chemise kaki sur un t-shirt noir et d’un jeans noir. Mais le plus étonnant c’était ses yeux, l’un était brun-vert et l’autre bleu. Enfin le troisième était aussi grand que Sean, très pâle, des cheveux bruns très foncés à la limite noirs contrastent étrangement avec ses yeux d’un bleu lumineux. Lui était habillé de façon plus classique : un simple t-shirt noir, un jean noir et une veste en cuir…noire. Une fois les nouveaux venus à leur hauteur, Sean fit les présentations. Le plus petit des 2 se nommait Jesse, quand au brun ténébreux, son prénom était Gavin. Pers’ se leva pour les saluer et fit les présentations de son côté.

-Voici ma sœur, Gabriel. Ma meilleure amie, Azuki. Et enfin…Elle se tourna vers Noémie. Peut importe.

Le jeune homme aux yeux vairons prit un siège près de Gaby, quand au second il se glissa du côté de zuki, enfin Sean resta près de Persephone.
Les discutions allèrent bon train entre les jeunes gens. Ainsi les jeunes filles apprirent que leurs compagnons venaient d’Australie pour assister aux tournois. L’après –midi passa rapidement et dans une bonne ambiance.
Quand une voix fit se retourner la cadette des Snape. Elle dégagea une mèche de cheveux qui venait de lui tomber devant les yeux et regarda Stéphane avec une certaine distance. Après tout, voilà déjà plusieurs jours qu’ils étaient sortis ensemble et l’homme ne l’avait jamais rappelé. C’est donc avec une certaine froideur qu’elle le salua et lorsque qu’il lui demanda si le spectacle lui plaisait la jeune femme jeta un petit regard à l’Australien à ses côtés et répondit à l’ancien professeur.


-Vous n’imaginez pas à quel point Monsieur Fovrai. Fit-elle avec un sourire.

L’homme resta un moment à discuter avec le groupe. Enfin surtout avec elle, et en vue des œillades qu’il lui jetait, elle se radoucie un peu à son égard. De sorte qu’elle finit par l’inviter à les rejoindre plus tard au pub. Elle se frotta intérieurement les mains quand il accepta. Une fois que Stéphane eut prit congé, Persephone reporta toute son attention sur ses nouveaux amis. Les invitant également à se joindre à eux après le tournoi d’aujourd’hui terminé. Ils déclinèrent d’abord l’invitation, arguant un rendez-vous avec des amis plus tard. Puis finirent par céder à l’invitation de la jeune sorcière. Ils iraient retrouver leurs amis plus tard.

Le tournois finit, le groupe, flanquait de Noémie, prit donc la direction Pré-au-lard pour se rendre à la Tête-de-sanglier. Pub au combien glauque mais, bon la petite compagnie se fichait bien du lieu où ils se trouvaient, du moment qu’il y avait à boire. Les jeunes gens allèrent s’asseoir à la table centrale.
Ils étaient déjà bien entamés par l’alcool et petit à petit les barrières tombèrent. Même Noémie fut parfaitement intégrer au groupe. Pour dire à quel point les anciennes Serpentard devaient être faite. Persephone de son côté, ne s’occupa plus de personne et se rapprocha dangereusement de son Australien. Si bien que quand les 3 garçons durent s’en aller les adresses furent échangées entre la rouquine et Sean, tout comme la promesse de se revoir avant la fin du tournoi. Après le départ des messieurs la cadette des Snape se renfrogna un peu. Mais elle retrouva bien vite sa bonne humeur à l’arrivé de Stéphane à qui elle fit signe de venir à côté d’elle, n’accordant guère d’attention au ministre.
Bien plus tard dans la soirée le gérant apporta une collation pour tous ces joyeux lurons. Avant même que quiconque puisse esquisser un mouvement, l’ont vit l’ancienne Gryffondor se jeter sur un bocal. C’est à cet instant précis que la soirée prit une tournure tout à fait différente.

Le brouhaha avait laissé place à un silence plus qu’inquiétant. Persephone était allongée sur le dos, sur une surface molle et froide. Lorsqu’elle ouvrit les yeux tout était d’un blanc aveuglant.

*-ca y’est je suis morte ???*

Elle tenta de se relever, mais sa tête tournait tellement qu’elle ne pût que s’asseoir. Les soubresauts que faisait son estomac lui firent pousser un gémissement. Elle se pencha sur le côté et rendit tout son repas, en tentant de dégager ses cheveux de son visage.

*-si c’est ça le paradis franchement ça craint !!!*

Une fois qu’elle eut finit, elle tenta de repérer où elle se trouvait. Enfin pour ce qu’elle pouvait voir. Elle était entourée de toute part par une espèce de brume blanche totalement opaque. L’euphorie de l’alcool s’étant envolée, la rouquine se trouva totalement désorientée, terrifiée et elle avait encore envie de vomir. Où était-elle ? Comment était-elle arrivée ici ? Où pouvait bien se trouver les autres ? Que c’était-il passait ?
Pétrifiée par la peur, des larmes se mirent à couler sur ses joues, la jeune femme ramena ses genoux sous son menton et passa ses bras autour. Elle entendit finalement des bruits de pas et des insultes. La voix qui jura lui était bien plus que familière :


-Gaby ?!

Une forme noire se découpa soudain sur la brume. L’estomac de la rouquine se mit à se contracter. La forme se rapprocha. Persephone tenta de se lever pour fuir, mais ses jambes refusaient de la porter. Elle retomba mollement sur le sol boueux. Elle essaya tout de même de fuir en se trainant sur le sol, mais la silhouette la rattrapa finalement. Quand des mains puissante la saisirent et la remirent sur pieds, elle se débattit en hurlant, envoyant des grandes gifles à l’aveuglette. Elle finit par toucher la personne qui la tenait. Lorsqu’elle reconnu la voix de Stéphane qui tentait de la calmer, elle arrêta de se débattre et montra son soulagement en se jetant dans les bras de l’homme. Mais les retrouvailles furent de courte durée car un mouvement se fit sentir dans la brume, non loin d’eux. Les trois sorciers se mirent dos à dos. Quand l’ancien enseignant de Veranda s’enquit de savoir ce que voyait les demoiselles, elle lâcha en gémissant

-absolument rien, on y voit comme à travers une pelle !!! Mais par l’Enfer où…

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase, elle vit le brun pointer sa baguette en direction d’un homme. Persephone voulut faire de même mais elle constata qu’elle ne l’avait pas. Sa baguette se trouvait en fait dans son sac. Sac que la rouquine parvenait à distinguer sur le sol à quelques centimètres d’elle.

-Là c’est vraiment la merde…

Désormais la soirée ne pouvait être plus mauvaise…Rectification: si, il pouvait y avoir pire. Tout commença d’abord par un grondement sourd, puis le bruit d’amplifia suivit par un grand craquement. Puis le sol se mit à trembler avec une violence extrême,

-Earthquake !!!! hurla la rouquine, avant de perdre l’équilibre et d’une fois de plus rencontrer le sol boueux.Une fois à terre elle tendit la main vers son sac, mais les tremblements l'éloignèrent un peu plus de sa portée. Désormais elle était totalement et définitivement désarmée. .


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Message par Gabriel Disraeli Jeu 28 Oct - 22:45

Gabriel souffla doucement, faisant voleter une mèche de cheveux particulièrement enquiquinante qui, depuis son réveil, ne cessait de venir se placer devant son œil droit, encombrant considérablement son champ de vision. Des fois, elle avait vraiment envie de se couper les cheveux. Elle passa une main dans sa longue chevelure, tandis que l’autre serrait sa tasse de café, le regard perdu dans le vide. Elle avait beau être britannique, elle préférait le café au thé. Un bon café bien corsé avec tellement de sucre qu’une seule tasse serait capable de filer du diabète à un type en parfaite santé. Elle porta sa tasse de poison personnel à ses lèvres et grogna quand le liquide froid coula dans sa bouche. Elle détestait le café froid, c’était absolument infect. Elle se dirigea vers son évier et y vida la boisson avant d’aller s’en préparer une autre. Elle aurait pu lancer un sort à sa tasse afin de la réchauffer, mais le café réchauffé était tout aussi infâme que le café froid. Elle jeta un coup d’œil à sa pendule et avisa l’heure en cette fin d’après-midi. Azuki et Perséphone voulait la traîner à un club de duel à Londres afin d’assister au concours ayant lieu en ce moment. Les participants venaient du monde entier afin de se balancer des sorts à la tronche et ainsi peut-être remporter un prix. Stupide. S’ils voulaient tant ce battre en duel que ça, ils avaient qu’à arrêter de fuir devant les Mangemorts lorsque ceux-ci attaquaient, et se battre.

La jeune femme grimaça et but son café d’une traite avant de se diriger vers sa salle de bain afin d’y prendre une douche. Elle avait passé la matinée, après trois cafés afin de bien se réveiller – elle n’était vraiment pas du matin –, et une partie du début de l’après-midi à faire des potions et les vapeurs que son chaudron avait dégagé en continu lui collaient à la peau et ses vêtements étaient affreusement poisseux. Il ne lui fallu pas plus d’une quinzaine de minutes pour ressortir de sa salle d’eau, totalement propre. Dans son armoire, elle prit les premiers vêtements qui lui tombaient sous la main et les enfila sans trop y penser. Elle était à présent vêtue d’un vieux jean bleu qui avait pas mal vécu et était usé par endroit, d’un débardeur simple noir sous un pull col en V en cachemire blanc. Elle portait aux pieds, sa paire de baskets blanches et son holster à baguette était accroché à sa cuisse droite. Elle se passa un coup de brosse rapide dans les cheveux afin de les démêler et se les attacha en une queue de cheval haute, laissant les mèches de sa frange encadrer son visage. Une longue chaine en argent pendait à son cou, une minuscule fiole remplie d’un liquide transparent faisait office de pendentif. Elle attrapa sa veste en cuir qu’elle enfila d’un mouvement d’épaules, puis ses clés qu’elle attacha à sa ceinture. A chacun de ses pas, les petits morceaux de métal s’entrechoquaient et faisait le bruit d’un carillon.

Gabriel sortit de sa boutique, ferma la porte d’un sortilège et transplana à Londres sans un regard en arrière. Elle se savait légèrement en avance et en profita pour s’arrêter à un chippy. Elle se commanda un fish’n’chips et se dirigea vers l’entrée du club de duel dont sa sœur lui avait parlé. Elle s’assit sur le trottoir, ignorant le regard des passants, et commença à manger en attendant son éternelle retardataire de sœur. Elle avait refusé tout net de la retrouver à la maison de son enfance pour plusieurs raisons. La première – qu’elle n’avait pas donnée à Perséphone – était qu’elle préférait éviter que ce qu’il s’était passé la dernière fois se reproduise, la seconde, que cela lui aurait fait faire un détour immense (le même que celui d’Azuki mais elle ne dirait rien) et la troisième et dernière raison, était que sa sœur était une grande fille et pouvait tout aussi bien la retrouver sur place sans se perdre. Déjà qu’elles se faisaient une sortie ensemble… Elle finit son poisson et jeta son papier journal dans une poubelle non loin avant de jeter un coup d’œil à la montre accrochée sur son poignet. Comme prévu, sa sœur était en retard. Il ne faisait pas particulièrement chaud et il y avait un peu trop de monde pour l’asociale qu’était Gabriel. C’est pourquoi, quand finalement Perséphone et Azuki montrèrent le bout de leur petit nez, l’ancienne Serpentard était-elle quelque peu sur les nerfs. Elle n’écouta les explications bancales de sa sœur que d’une oreille et balaya ses excuses d’un geste de la main.

Les trois demoiselles s’engagèrent dans la file et payèrent leur entrée avant d’être à même de pénétrer dans le club. Gabriel râla, elle n’avait déjà pas envie de venir mais en plus il fallait payer l’entrée ? Mais elle se rengorgea en avisant le sympathique bar au fond de la salle qui lui faisait de l’œil. La soirée ne serait peut-être pas si mauvaise, en fin de compte. A peine arrivée au comptoir, Gabriel se commanda une Margarita qu’elle but d’une traite tandis que sa sœur sirotait tranquillement un Koko Flower et que ‘Zuki se commandait un Screwdriver. La brune ne faisait déjà plus vraiment attention à ce qui l’entourait et lorgnait plutôt généreusement le fond de son verre. Pourtant, elle remarqua clairement qu’une personne s’était ajoutée à leur trio. C’était une fille qui devait avoir leur âge et Gaby se demanda si elle ne l’avait pas déjà vu, sans succès. Elle demanda au barman de la resservir et alors qu’il posait son torchon près d’une bouteille à l’étiquette rouge et or, la lumière se fit dans l’esprit embrumé de la jeune Disraeli. Noémie David, Préfète en Chef de Griffondor. Il était étonnant que cette dernière vienne traîner du côté des sœurs Snape puisque Severus avait assassiné son petit ami, si Gabriel ne se plantait pas, mais si Noémie était passé outre cela, Gabriel n’allait pas la chasser. Après tout, elle-même n’avait jamais vraiment rien eu contre cette fille – si ce n’est la tare d’être à Griffondor, mais c’était quelque chose qu’on ne contrôlait pas et Gabriel pouvait bien lui pardonner – et elle ne voyait pas de raison de ne pas l’intégrer au groupe. C’était Perséphone qui avait une dent contre elle, pas Gabriel.

Sa deuxième Margarita connu le même sort que la première et elle était sur le point d’en commander une autre quand elle intercepta une conversation entre sa sœur et un inconnu. Curieuse, elle releva le nez à temps pour le voir faire signe à deux autres hommes de les rejoindre. D’après ce qu’elle avait pu tirer de la conversation, Perséphone avait fait du charme à ce pauvre garçon et l’avait obligé à venir s’asseoir avec elle. Il – Sean, si son ouïe était bonne – avait donc dit à ses amis de venir. Et maintenant, il faisait les présentations. Le regard de Gabriel s’attarda sur celui se nommant Gavin plus que de nécessaire. Elle devait avouer qu’il était plutôt séduisant et un brin ténébreux. Le barman lui resservit une Margarita tout en prenant la commande de Jesse qui s’était assit à la droite de Gabriel alors que Gavin s’était installé entre elle et Azuki et Sean entre la Slytherin et Perséphone. Alors que la conversation allait bon train pour Perséphone, Azuki, Sean et Gavin, Gabriel, elle, jetait des coups d’œil à la dérobée au beau brun aux yeux bleus à sa gauche – qui semblait plus intéressé par Azuki – entre deux verres.


- Vous êtes britannique ? demanda alors Jesse à sa voisine.

- Hn.

Il ne réussit pas à tirer de Gaby plus de précision et soupira en se commandant un Black Russian. Il devait probablement commencer à s’ennuyer aux côtés d’une fille aussi peu loquace que l’était Gabriel. Pourtant il retenta tout de même un début de conversation sans succès. Il semblait sur le point de baisser les bras et de se déplacer du côté de Sean quand il entendit la brune jurer fortement et se retourner d’un geste brusque vers lui ce qui l’a fit basculer dans ses bras. Surpris, ils se regardèrent quelques secondes avant que Gabriel le repousse, les joues rouges et balbutiant des excuses. Elle n’avait pas voulu se retrouver dans cette position. Elle avait aperçu, parmi la foule, un homme qui s’approchait du bar et l’avait tout de suite reconnu comme étant un client de la boutique profondément envahissant. Elle avait ainsi cherché à fuir toute confrontation avec l’homme d’un âge avancé et s’était retrouvée la seconde suivante, le nez dans la chemise de Jesse. Gênée, elle ne savait plus vraiment où se mettre, d’autant plus qu’elle venait juste de remarquer que l’homme à coté d’elle avait des yeux absolument fascinants. Elle ne remarqua même pas l’arrivée de l’ancien professeur de Veranda, elle était bien trop bouleversée par ce qui venait de se produire, et le simple fait que Jesse ne cesse de lui sourire gentiment ne l’aidait en rien à récupérer son sang-froid.

*Pathétique…* souffla une voix dans sa tête.

*Toi, on t’a rien demandé. Alors, fermes-là !* claqua-t-elle intérieurement et bizarrement, ‘La Voix’ obéit.

Gabriel revint à l’instant présent au moment où Jesse et ses deux amis déclinaient l’offre de Perséphone et elle ne put réfréner un soupir qui, malheureusement, ne passa pas inaperçu et Jesse lui jeta un long regard alors qu’il était décidé que, finalement, les garçons viendraient avec les jeunes femmes.

Ils payèrent leurs dernières consommations et quittèrent le club afin d’aller à Pré-au-lard. Les trois Australiens ignorant totalement comment se rendre à La Tête du Sanglier, chaque garçon s’accrocha à une fille pour le transplanage. Malgré le début d’ivresse de Gabriel, elle réussit sans mal à se rendre à Pré-au-lard avec son cavalier. Le groupe entra alors dans le pub et s’installèrent afin de continuer à boire jusqu’à plus soif. Gabriel décida de continuer sa soirée à la bière afin d’éviter un maximum les mélanges qui lui feraient finir la tête dans la cuvette. Peu à peu, l’alcool aidant, elle finit par se dérider un peu et Jesse et elle commencèrent à bien s’entendre. L’homme semblait avoir une certaines connaissance des potions et avait tout de suite deviné le contenu de la fiole que portait Gabriel. Sans en être un mordu comme l’était la potionniste, il savait se débrouiller et réussissait à suivre la conversation. L’heure arriva pour les garçons de partir et Gaby salua Jesse avec un sourire.

Elle se reporta alors sur sa sœur qui boudait maintenant que son prince charmant était parti et Gabriel ne put s’empêcher de lui faire une réflexion. Levant un doigt et le pointant dans la direction de la rouquine, elle demanda d’une voix rendue rauque et tremblotante par l’alcool :


- T’es pas fiancée, toi ?

C’était le genre de piques qu’elle et sa sœur passaient leur temps à s’envoyer avant l’internement de Gabriel et, même si celle-ci aurait du mal à l’avouer – saoule ou sobre – cela lui avait énormément manqué. La soirée continua sur des discussions légères et bientôt le Professeur Fovrai et un homme que la brune reconnu comme étant le Ministre de la Magie en personne vinrent les rejoindre. Complètement faite, Gabriel discuta avec animation dans une ambiance bonne enfant. Prise entre sa discussion avec Azuki et sa bouteille de bière, elle ne remarqua pas l’assiette de charcuterie posée sur la table, ni même un quelconque bocal de cucurbitacées. Et soudainement se retrouva sur le ventre, allongée dans l’herbe.

Elle cligna des yeux, peu sûre de l’endroit où elle se trouvait et sujette à des vertiges. Quelque part vers sa gauche, – ou était-ce sa droite ? – elle entendit quelqu’un gémir puis vomir et seul le fait de rester parfaitement immobile, l’empêcha de faire la même chose. Trop occupée à s’empêcher de rendre son fish’n’chips, elle n’entendit pas des pas se rapprocher et se prit un coup de pied dans les côtes. Elle jura longuement et imaginativement alors que l’homme s’excusait en lui marchant sur la main. Quand il l’aida à se redresser, Gabriel le repoussa violemment en l’insultant de tous les noms d’oiseaux qu’elle connaissait et ils étaient plutôt nombreux. Il s’éloigna d’elle et elle tenta d’examiner sa main qui avait tout de même fait un craquement sinistre lorsque l’autre empoté lui avait marché dessus. D’après ce qu’elle pouvait en juger, elle devait avoir une ou deux phalanges cassées. Ce type venait de lui péter la main. La main droite qui plus est ! Il lui était maintenant impossible de se servir de sa baguette, les vagues de douleur traversant sa main l’empêchant de plier les doigts. Elle laissa le cas de sa main de côté, que pouvait-elle faire, après tout ? Et décida d’observer son environnement, ce qui s’avéra être un essai futile. Elle y voyait comme dans un four. La brume obscurcissait sa vision et l’empêchait de voir plus loin que son propre nez. Eut-elle tendu le bras devant elle, qu’elle n’aurait plus vu sa main.

Gabriel entendait des voix qui parlaient sans réussir à distinguer les mots mais cru reconnaître sa sœur. Dans une tentative désespérée, elle appela le nom de celle-ci mais seul le silence lui répondit. De sa main valide, elle sortit tout de même sa baguette de son holster à sa cuisse, non sans difficulté et la serra convulsivement. La peur commençait à la gagner et elle savait que si quelque chose, quoique ce soit, l’attaquait maintenant, elle serrait incapable de se défendre. Elle avança alors à l’aveuglette, voulant retrouver la cadette des Snape, sans même s’apercevoir qu’elle partait dans le sens inverse et que le bruit émis par ses clés à sa hanche permettait à sa sœur d’entendre qu’elle s’éloignait. Elle s’apprêtait à crier le nom de Perséphone afin qu’elle la guide dans sa direction quand le sol se mit à trembler. Gabriel retint un hurlement de terreur et sentit la panique la gagner totalement. Alors qu’elle commençait à hyperventiler, une voix douce retentit dans son crâne.

*Laisses-moi faire, mon Ange. Tout ira bien…*

Et elle sombra dans l’inconscience, son corps changeant pour devenir celui d’un garçon annonçant l’arrivée d’Alexus Prince.



Dernière édition par Gabriel Disraeli le Jeu 30 Déc - 16:38, édité 2 fois
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Message par Redoc Turg Ven 29 Oct - 0:24

Au Ministère de la Magie, une semaine avant le début de ce fameux tournoi international de Duel, tout le monde était déjà en émoi. Quand Redoc Turg, Ministre de la Magie, avait autorisé Stéphane Fovrai, Directeur du Club de Duel de Bretagne, il ne s'attendait certes pas à autant de travail et de sécurité ! Lui-même avait une tonne de papier à faire, à remplir et deux ou trois fois par jours, il recevait des hiboux important pour ce tournoi. Le Ministre n'était pas rentrée chez lui depuis le début de la semaine, ne dormant presque pas et buvant des litres et des litres de café. Mais, en plus de tout le travail qu'il faisait, en plus de tous les Ministres mondiaux avec qui il parlait via cheminée ou transplanage, mal gré toutes les choses qu'il devait prévoir avec la police magique et les Aurors, il y avait aussi ceux qui étaient contre. Même dans les hautes sphères du gouvernement, beaucoup étaient contre, argumentant que ce tournoi se passait dans une période trop sombre et dangereuse, que la Grande-Bretagne s'en mordrait les doigts et que le Ministre en serait le seul coupable. Mais celui-ci ne changeait pas d'avis, il avait donner son accord, un point c'est tout. Mais les autres, ceux qui le soutenaient lui faisaient confiance, la plupart tentaient de se convaincre que le Ministre avait une bonne raison de faire ce qu'il faisait et qu'il avait toujours assumer son travail et ses erreurs par le passé.
Tout ce beau monde se calma donc. Qu'ils soient pour ou contre, tous, aidaient le Ministre a finir les préparatifs. Car tous savaient, qu'à la moindre erreur, une seule tête allaient tomber...celle du Ministre.
Mais Redoc se fichait bien de tout cela, il connaissait bien le pouvoir pour l'avoir exercer depuis un moment, il savait comment cela marchait, c'était toujours les même qui recevaient les félicitations, mais en contrepartie, ils étaient aussi les premiers à monter sur l'échafaud. C'est pourquoi il ne laissait passer aucun détails, tout devait être parfait, et cela était en bonne voie pour réussir ! L'endroit avait été trouver et une dizaine d'employé du Ministère y avaient été envoyer. Car ce seul endroit qui pouvait aller, était évidemment aussi le plus lugubre. Toutes les personnes qui furent envoyé pour préparer l'endroit durent user de leurs pouvoirs pour agrandir la salle, la nettoyer, redonner un coup de neuf au bâtiment, installer des repousse Moldus. Tout ceci était un travail considérable ! Le Ministre était en ce moment dans l'ascenseur, il sortait du bureau du Directeur des Aurors, Reynolds. IL avaient longtemps discuter, le Directeur semblait plutôt d'accord avec Redoc et ceux, mal gré tout le travail de sécurtié que cela représentait. L'ascenseur s'arrêta et le Ministre descendit pour suivre le couloir qui s'étendait face à lui. Il entra dans son bureau et ferma soigneusement la porte derrière lui, depuis qu'il en était partit presque deux heures plus tôt, il avait presque une dizaine de lettres sur son bureau. Il en parcouru quelques unes avant de les brûler magiquement, elle n'avait aucune utilité... Il s'approcha de son bar personnel et se servit un verre de boisson Ecossaise, c'était sa préférer, il en buvait matin, midi et soir pour remplacer l'eau que tout le monde doit boire chaque jour(xD). Il ouvrit ensuite les dernières lettres, l'une d'elle comportait les réclamations d'un vendeurs ambulant, il se plaignait de ne pas avoir été prévenue plus tôt pour ce tournoi et donc, de ne pas avoir eu le temps de se préparer pour y participer en tant que vendeurs. Redoc lui répondit aussitôt, au moyen d'un parchemin et d'une plume qu'il avait fait venir à lui. Il remercia très polliement le marchand de bien l'avoir fait rire et lui promit de lui envoyer deux Gallions en cadeau pour Noel. Il posa tout le reste sur la table à côté de lui, cette première lettre l'avait décourager de continuer à lire les autres, il les laissa donc bien en vue pour sa secrétaire, c'est à elle qu'incombera la tâche de répondre à toutes les lettres. Le Ministre se leva ensuite et s'approcha de sa fenêtre, elle donnait sur la rue. La rue Londonienne, elle était encore agité, et ceux, mal gré l'heure qu'il était, des autos Moldus passait dans la rue en faisait grand bruit et quelques passants se hataient se rentrer chez eux pour dîner. Cela lui rappela qu'il n'avait rien avaler depuis le matin, à part du café et de l'alcool. Il commençait à en ressentir les effets car il était fatigué et avait du mal à tenir debout. Il se rendit donc rapidement dans le hall du Ministère avec l'intention de prendre de la poudre de cheminette et ainsi rentrer chez lui très vite, mais, alors qu'il traversait le hall encombrer de monde, il croisa celui qu'il devait éviter à tout prix, McMillan, voisin et pot de colle officiel du Ministre, son voisin était certes quelqu'un de bien sympathique, mais il était retardant. Dès que le Ministre le voyait, il pouvait annuler tout ce qu'il avait prévue pour les deux heures qui suivaient ce moment car il ne pourrait pas se débarasser de Mr McMilan.
Le Ministre tenta évidemment de faire comme s'il ne l'avait pas vu, mais, alors qu'il allait passer par la cheminée, l'autre l'interpela. Il rejoingnit rapidement Redoc et le salua chalereusement, Turg n'eut pas d'autre choix que d'en faire pareil.[i]

-Mr le Ministre, je trouve que cette idée de tournoi est excellente, cela va attiré du monde à travers tout le monde magique, tous les sorciers et duelliste en herbes seront intéresser par l'idée et viendront, ce qui fera une excellente pub pour la Grande-Bretagne pendant une période.

-Exactement Mr McMillan, c'est pour cette raison que j'ai donner mon accord à Mr Fovrai qui est le seul inventeur de cette idée, je ne l'est fait que l'appuyer, au nom de la Grande-Bretagne ! Mais je dois m'excusez, je suis un peu pressé voyez vous, je dois être rapidement justement au tournoi et je ne suis pas en tenue, alors je vais vous dire peut être à une prochaine fois...

-Ou plutôt à ce soir Mr le Ministre !!!

[i] Sans répondre, Redoc fonça dans la cheminée et lança la poudre de cheminette, il arriva automatiquement dans son salon. Il descendit de sa cheminée et alla dans sa cuisine. Il se posait une question encore sans réponse alors qu'il cmmençait à manger un repas qu'il avait préparer rapidement. Si son voisin, pourtant quelqu'un d'un peu simplet comprenant la motivation de Redoc a accepter le tournoi de Duel, pourquoi les principaux intervenant dans le gouvernement du Monde Magique de Grande-Bretagne ne pouvait le comprendre ? Il mangea rapidement avant de monter à l'étage de sa grande et luxueuse maison. Il entra dans son dressing pour changer de costume, il en prit un autre, entièrement noir, qu'il alla poser sur son lit avec sa paire de chaussure lustré magiquement et sa grosse montre brillante. Il passa ensuite sous la douche pour se redonner une hygiène correct. Il enfila son costume et ses chaussure puis retourna dans sa salle de bain, il se coiffa rapidement à la méthode Moldu et redescendit au rez-de-chaussé. Il vérifia rapidement dans une glace grandeur nature qu'il était prêt et sortit. Il remonta la rue presque déserte dans laquelle sa maison avait été construite pour entra dans un parking. Il avait l'habitude de venir ici quand il voulait transplaner car il savait l'endroit sur et tranquille. Il alla tout au fond, derrière les voitures et transplana. Il se retrouva directement dans le sas d'entrée du batiment ou les Duels allaient se dérouler. Sa y est, la soirée commençait. Il fit la queue, comme tout le monde pour payer son entrée, il pouvait voir partout des agents de la police magique, ils étaient sur les nerfs, et pas seulement parce que le Ministre était là, c'était un stress général pour eux depuis une semaine, le Ministre nota mentalement de ne pas oublier d'en remercier leur patron, ils allaient avoir une longuuue soirée.

Quand il eut finalement payer son droit d'entrée, il pénétra dans la salle de Duel a proprement dites. Ces proportions étaient énormes, mais déjà, des centaines de gens se pressaient partout. Redoc comprit donc pourquoi sa secrétaire l'avait harceler pour qu'il commande sa place, il n'en aurait jamais eu sinon. Car mr Fovrai avait invité le Ministre, mais celui-ci n'avait reçut aucun carton ou autre lui assurant qu'une place lui serait réserver, il avait donc payer, comme tout le monde...un comble. Il était aussitôt monter dans les gradins, il se trouva une place tranquille et d'ou il pourrait tout voir. Il sortit de la poche intérieure de sa veste sa fiasque qu'il avait remplie entièrement de son alcool Ecossais dont il raffolait tant. Il en but une rasade et la remis dans sa poche il attendit donc un peu que les duels commence. Toutes les équipes de chaque pays défilèrent devant eux. Il ne s'y attarda que peu, ce qu'il voulait voir, c'était les Duels, ce pourquoi il s'était mis la moitié du Ministère à dos, autant dire que cela avait intérêt à l'intéresser parce que Fovrai allait l'entendre hurler si ce n'était pas le cas. Le premier Duel commença, ces hommes n'étaient que des amateurs, ils ne faisaient pas partit des équipes envoyer par les pays du Monde, ce n'était que deux petits sorciers anglais qui ne possédait pas deux poils d'expérience en la matière. Mais au fur et à mesure de la soirée, cela devint plus plaisant, les sortilèges de toutes les couleurs volaient en tous sens sur toutes les surfaces de Duels, heureusement délimité magiquement. Redoc regardait en ce moment un Duel bien précis, il opposait un anglais et un australien, le premier semblait vraiement meilleurs et après une nouvelle rasade d'alcool, le Ministre commença à l'encourager à haute voix, décidément, cette soirée devenait intéressante. L'anglais avait en effet utiliser un simple Stupéfix ce qui avait surpris son adversaire, il avait ensuite pris l'avantage en se débarassant de lui. Quand l'Anglais fut décerner vainqeur, le Ministre hurla de joie en sautant presque sur place, il était maintenant plutôt bien amocher et ne gardait plus contenance.
Mais le moment arriva ou Fovrai annonça la fin de cette première soirée de Duels. Le Ministre était déçut il aurait aimé, comme les centaines de gens présent ici, que les Duels durent encore. Il descendit donc rapidement des gradins pour aller vers Stéphane Fovrai, il voulait le féliciter pour cette merveilleuse soirée et l'encourager à continue ainsi jusqu'à la finale. Il traversa la foule pour se retrouver devant Fovrai, les deux hommes se saluèrent chaleureusement, et Redoc dit à Stéphane Fovrai :


-Je dois vous applaudir Mr Fovrai, cette soirée est une excellente idée, je dois vous avoué que je me suis rudement bien amusé et que je suis pressé d'atteindre la finale !

Fovrai lui proposa alors d'aller dans une taverne pour continuer cette soirée en compagnie de charmante jeune filles. Redoc accepta, au point ou il en était, boire un peu plus ne pouvait pas lui faire de mal. Ils transplanèrent tout les deux pour se retrouver devant la Tête de Sanglier, Redoc se souvenait d'avoir passer de nombreuses soirées dans cette taverne, certes miteuse mais tranquille. Ils entrèrent et retrouvèrent les dames que Redoc ne connaissait pas. Il s'installa avec elles sans avoir oublier d'enlever sa veste et de l'avoir déposer sur le dossier de sa chaise. C'était là, dans cette taverne miteuse, alors que la soirée était avancer que ces six personnes commencèrent à discuter. Elles n'avaient presque rien en commun, entre un Ministre et de simple propriétaire de magasins, mais ils étaient tous un peu saoul et cela leur permit de discuter dans une athmosphère décontracter, ainsi, il n'y avait plus de Ministre ou de Mage Noir, mais seulement des personnes qui buvaient et discutaient tranquillement. Seulement, tout ne se passa pas comme prévue, après de nombreux verres vidé, et des sujets de discutions tarri, le patron amenant un palt de charcuterie et des cornichons, il les leur offrit. Le Ministre était content et le remercia, comme les autres. Il allait attraper un pot de cornichons pour l'ouvrir, mais une des filles, Noémie s'il ne se trompait pas, l'attrapa avant lui, mais ce fut une grave erreur.

Ils basculèrent tous dans le vide...

Redoc attérit sur le dos, les sens embrumé par l'alcool et la chute. Il se reprit néanmoins il se trouvait dans une situation dangereuse et avait des jeunes gens avec lui, il devait leurs venir en aide si ceux-ci en avait le besoin. Il prit sa baguette dans sa main et voulut prendre sa flasque d'alcool fort, seulement, celle-ci se trouvait dans sa veste, rester à la Tête de Sanglier. Il se leva, dans la brume ambiante, il ne voyait absolument rien. Son premier réfléxe fut d'user d'un Lumos, cela l'éclaira un peu mais pas vraiment car la brume reflétait la lumière et l'éblouissait. Il coupa aussitôt sa magie, cela pourrait l'empêcher de se battre si besoin était. Il trouva non loin de lui Noémie et Azuki, deux des filles avec lesquells ils avaient passer la soirée, mais null part il ne trouva les autres filles et Stéphane Fovrai ! Il se mit en garde et surveilla autour de lui, il ne se passait rien...Le sol se mit à trembler violemment, le Ministre chuta au sol et se releva prudemment. Il se tourna vers les seuls personnes qu'il avait pu voir dans la brume et les appela, il voulait leur demander de ne faire aucun bruits et de sortir leurs baguette, mais il n'obtint aucune réponse. Il se redressa lentement et attendit, il ne savait pas ce qui allait se passait mais ne serait pas étonner d'être attaquer. Ainsi, ses amis les plus proches avaient raisons, ce tournoi était une mauvaise idée, enfin, pas le tournoi en lui même, mais plutôt la soirée qui en découlerait, car il devait se faire une raison, il avait été enlever et il avait apparament embarquer des jeunes gens avec lui sans le vouloir.
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Message par Noémie David Sam 30 Oct - 2:40

Noémie se réveilla en sursautant en se rendant compte qu’elle s’était endormie sur le canapé, sûrement pendant qu’elle lisait les nouvelles dans la gazette. Elle avait encore fait un rêve étrange. D’abord elle se trouvait dans un champ de tournesols quand le soleil était au plus haut dans le ciel, puis le noir absolu, avant de se retrouver dans une rue étroite devant un petit garçon aux yeux vairons – l’œil gauche bleu et l’œil droit rouge - qui tenait une arme étrange dans la main. Après, ce n’était que souffrance, et le rouge tâchait son esprit. Puis une chute… Une chute sans fin dans le vide… Et l’apparition soudaine d’une fille aux longs cheveux blancs avec une allure étrange, sa robe blanche tâchée de sang, ses yeux pleurant des larmes de sang… Et c’était à ce moment-là que la jeune fille s’était réveillée.
En sueur, elle mit d’abord la main sur le front pour voir si elle n’était pas fiévreuse. Sentant qu’elle ne l’était pas, elle se leva difficilement et alla voir ce qu’elle avait dans les placards. Son premier réflexe fut de prendre le thé noir « New Moon Drop » qu’elle soupçonnait d’être la cause de ses rêves agités pour le mettre à la poubelle, puis revint sur ses pas pour prendre un thé plus commun, le « Ridgway ». Elle jugeait ce thé parfait pour commencer la journée et s’en prépara une tasse, qu’elle avala d’une traite.
Après s’être refait deux tasses de plus pour bien tenir la journée, elle alla prendre une douche et s’habiller en tenue de travail. Une fois cela fait, sa journée « tranquille » débuta dans la salle de travail qu’elle avait aménagée. Sortant un vieux livre – qu’elle avait « empruntée » à la somptueuse bibliothèque londonienne – d’une étagère un peu poussiéreuse, la demoiselle chercha la page des potions et trouva la recette qu’elle avait vue la veille. Commençant sa petite expérience avec enthousiasme, elle se trompa d’ingrédients à plusieurs reprises et, quand elle mit une corne de Bicorne à la place d’un Aconit, la faute s’avéra être fatale et le contenu du chaudron explosa et mit la pagaille de la salle. Etalée par terre après cette expérience fort instructive (qui lui aura appris à mieux ranger ses ingrédients) et se rendant compte que l’explosion avait quelque peu salit ses vêtements, la jeune fille retourna prendre un bain. En soupirant, elle mit un pantalon noir et un débardeur blanc, se disant qu’il valait mieux arrêter ses expériences pour aujourd’hui.
Alors qu’elle s’apprêtait à se rassoir dans son canapé, elle entendit le hululement d’un hibou venant du dehors. Son chat était monté sur le rebord de la fenêtre, alerté par le bruit, et se mit à miauler en apercevant le « hibou messager » de la presse posé sur la boîte au lettre (petit objet carré moldu qui était resté tel quel depuis que Noémie avait racheté la maison). La brune s’empressa de sortir pour aller chercher le précieux journal, mettant une pièce de cinquante noises dans le petit sac de cuir accroché au volatile.
Une fois cela fait, elle s’affala dans le canapé et regarda la Une. Le soir-même se déroulerait en Angleterre le grand rassemblement mondial de sorciers duellistes dont elle avait tant entendu parler depuis environ une semaine. Au début, cela ne l’emballait pas trop d’y aller, mais après la défaite écrasante qu’elle avait subi avec sa recette à deux balles, l’inconsciente ne voyait pas ce qu’elle pourrait faire d’autre… « Et puis ça me fera l’occasion de sortir un peu », se dit-elle.
En caressant son chat qui s’était par la suite installé près d’elle, cette dernière avait continué sa lecture et, à peu près un quart d’heure plus tard, alla nourrir sa chouette. Pensive, elle continua de faire des va-et-vient pendant un bon moment de la journée.

Dans l’après-midi, en ayant marre de ne savoir quoi faire, l’ancienne Gryffondor se décida et, après avoir pris le blouson en cuir qui trainait, avoir enfilée des bottes noires (pas très gais, tout ça !) et avoir pris son sac en bandoulière contenant sa baguette et d’autres affaires diverses, elle transplana là où devait se passer la rencontre des duellistes du monde entier. Le transplanage n’étant pas trop son truc, elle évitait la plupart du temps d’utiliser ce moyen de transport plutôt particulier. Cependant, sa dernière escapade à l’aide du Magicobus l’avait calmée, et elle se promit de ne plus jamais faire appel à ce bus au conducteur timbré et un intérieur douteux.
La jeune fille se rangea dans la file qui attendait de pouvoir payer l’entrée en jouant avec le pendentif prenant la forme d’une fée qui pendait à la chaine autour de son cou.
Quand elle réussit enfin à rentrer en ayant perdu cinq mornilles, elle s’aperçut que les gradins étaient déjà presque remplis, et l’idée d’être collée comme une sardine à des inconnus lui déplût fortement. Elle regarda donc le début des échanges entres duellistes sans vraiment y montrer de l’attention, et c’est alors qu’elle remarqua le bar. Elle eut un petit sourire en coins, se disant qu’en ces temps difficiles, elle pouvait bien se permettre de fréquenter ces lieux.
Noémie était déjà à son troisième vert de Margarita quand une personne la bouscula, ce qui faillit lui coûter la vie de son pantalon mais, heureusement, rien de « tragique » ne se produisit. C’est quand la jeune fille voulu se tourner pour voir le coupable qu’elle reconnut Persephone, une « ennemie » de longue date. Son visage devint sur le coup un peu pâle, mais elle ne répondit rien face à la phrase pas très sympathique de l’ancienne Serpentard. Cependant, elle ne sait comment, la demoiselle fut intégrée au petit groupe comme compagnon de comptoir et, malgré qu’elle ne se permettait pas non plus de discuter avec ces trois filles comme des amis de toujours, elle se joignait tout de même à la conversation.
Plus tard, alors que plusieurs personnes s’étaient jointes au petit groupe, il fut décidé que la soirée continuerait à la Tête-de-sanglier. Noémie se souvenait y être allée une fois en compagnie de Missy Malfoy et Allan Daugth, les deux seuls Serpentards qu’elle avait su apprécier durant ses études à Veranda Bolsd. Mais la jeune fille était déjà un peu trop saoul pour avoir son petit moment nostalgique, et se fut déjà un exploit si elle put transplaner sans encombre jusqu’à destination.

Les discutions continuèrent pendant une bonne partie de la soirée, et malgré les soupçons que portait Noémie au jeune Australien nommé Jesse à cause de ses yeux vairons qui lui rappelait ce rêve étrange qu’elle avait eu, tout se déroula bien.
Bientôt, les trois garçons qui avaient accompagnés les trois femmes partirent et, peu après, ce fut Stéphane Fovrai accompagné d’un autre personnage que l’ex-Gryffondor reconnu comme étant le ministre de la magie qui se joignit à la partie.
La soirée continua encore assez longtemps et, jusqu’à ce que la charcuterie à volonté soit annoncée, Noémie était restée plutôt calme, sans se faire trop remarquer. Mais c’est en voyant le pot de cornichons que les yeux de la jeune fille se mirent à scintiller.


- Des cornichooooooooon !!!!!!!!!!!!!

Elle sauta sur le pot de peur que quelqu’un d’autre le prenne avant elle. Et ce fut le noir. Complet.

Et le monde bascula.

La jeune demoiselle se retrouva étalée dans l’herbe mouillée en cette nuit froide. Elle regretta sur le coup de ne pas avoir pris d’écharpe ou t’avoir mis un haut plus chaud, mais ne se préoccupa plus de ces détails quand elle aperçut que son sac avait atterrit quelques centimètres plus loin en compagnie du pot de cornichon. S’emparant des deux en rampant jusqu’à eux, elle explosa de rire toute seule et ouvrit le pot de cornichons pour en prendre un.
Après un petit encas, elle se releva avec difficultés et chercha à se repérer. Elle commença à avancer et se rendit compte qu’elle ne marchait pas très droit.


*Non, je ne suis pas bourrée ! Je m’entraîne juste à marcher à la manière de Jack Sparrow !*

- Youhou ! Ya quelqu’un ?

Alors, à force d’avancer dans la brume, elle aperçut une silhouette, mais ne réagit pas assez vite et percuta Azuki.

- Youps ! Désolé !

Contrairement à ce que l’on aurait pu croire, la jeune fille ne percevait pas du tout la gravité de la situation, et ce n’est qu’en voyant deux hommes suspects se rapprocher dangereusement baguette en main qu’elle comprit qu’un truc clochait (l’alcool avait quelque peu ralentit son cerveau). Elle chercha alors sa baguette dans son sac pendant que le ministre les rejoignait avec prudence quand elle tomba sur une lampe électrique sans source d'électricité qu’elle avait trouvée un jour dans la rue et que, elle ne savait pas pourquoi, la jeune fille avait gardée.

- J’ai jamais compris comment marchait ce truc… fit-elle à ses compagnons de galère en se grattant la tête, ayant oublié pendant un court instant la présence des deux autres personnages.

Et c’est alors que le sol ce mit à trembler. Elle se sentit retomber à terre. La chute fut brutale, et la demoiselle crut bien sur le coup qu’elle allait recracher son apéritif de la soirée. Après beaucoup d’efforts, elle se retint et essaya de prendre connaissance de la situation, essayant de retrouver de vue les autres.
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Message par azuki slytherin Sam 30 Oct - 23:43

Azuki grogna sur le reflet que lui renvoyait son psyché. Aujourd'hui, elle se rendait avec ses deux amies au tournoi de duel et,d'après Perséphone, il fallait faire un effort vestimentaire. La jeune se jaugea du regard ; pantalon de cuir à taille haute moulant à souhait surmonté d'un chemise blanche à la tzigane, elle se trouvait bien entendu perchée sur des bottines en cuir à talons vertigineux. Elle marmonna un "fuck it" et ramassa sa baguette qui traînait sur sa table de nuit, s'en servit pour maintenir ses longs cheveux dans un chignon lâche et se dirigea vers la demeure Snape. Allez savoir pourquoi mais elle se doutait qu'elle allait devoir attendre son ancienne camarade de classe. Elle sonna et entendit le si prévisible:
- Entre Zuki, c’est ouvert je descends dans trente secondes !!!

[justify]La serpentard eut un sourire blasé et pénétra dans la demeure. Elle s'appuya nonchalamment sur un meuble quelconque qui ornait le hall d'entrée, se sortit une cigarette et se l'alluma tranquillement, en voilà une mauvaise habitude qu'elle devait à son séjour aux Etats Unis. En même temps, il n'y avait rien de plus énervant que d'essayer de faire comprendre à une horde de crétin qu'il fallait mieux lui foutre la paix et cela sans zigouiller quelqu'un. Elle avait donc dû trouver un dérivatif au manque de meurtre, la clope s'était imposée d'elle même un soir d'intense réflexion dans un bar avec quelques collègues de beuver... thèse. Contrairement à son habitude, elle n'eut le temps que de tirer une ou deux lattes avant que son amie ne descende.

Elles se rendirent toutes sur les lieux du tournoi, Azuki foudroyant les passants du regard, on avait pas le droit de se balader en chemise dans ce pays ou quoi! Il ne lui vint pas à l'esprit qu'une bonne femme aux yeux rouge carmin ne passait pas inaperçu, après tout elle était très fière de la couleur de ses yeux, elle en avait traumatisé des gens grâce à eux. Gaby les attendait sur le parvis, elle avait l'air agacé par le énième retard de sa soeur, soeur qui d'ailleurs était en train de sortir elle ne savait quelle excuse vaseuse pour se justifier.

- Laisses tomber Pers', on bouge.

Elle tapota le bras de la jeune femme, salua Gabriel et farfouilla dans ses poches à la recherche d'un peu de pognon, il fallait bien payer l'entrée de ce tournoi débile. Franchement, elle aurait bien fait autre chose de sa journée, mais entre Pers' et ces "tu sors pas assez Zuki" et gnagnagna et gnagnagn. Enfin bref, du coup elle se retrouvait là à maugréer contre la foule qui l'entourait. Un arc-en-ciel de lumière colorée emplissait la pièce, les duels battaient leur plein. La dernière des Slytherin remit sa baguette en place, foutu cheveux qui voulaient pas faire ce qu'on leur disait. Son regard embrassa la pièce et ce qu'elle vit la déçu un brun jusqu'à ce que ses yeux sur pose sur le bar. Perséphone posa LA question qui tue : gradin ou bar? Elle en avait beaucoup des comme-ça! Un sourire éclaira son visage et elles allèrent toutes trois s'affaler au comptoir.
Elle savoura lentement son premier verre, rien de mieux qu'un peu de jus d'orange pour relever la vodka. Bon, il avait fallu qu'elle explique au barman le bon dosage, cet idiot avait inversé les quantités des deux liquides. Elle se ralluma une nouvelle cibiche et appuya son menton dans la paume de sa main gauche. On put voir sur son visage un de ses rares vrais sourires, pas le sourire sarcastique ou dédaigneux, juste celui qui disait qu'elle était bien, là maintenant son deuxième verre devant elle et en train de converser avec ses deux meilleures amies. Il n'y avait qu'une seule tâche rouge et or dans le paysage. Noémie, elle ne savait plus comment, avait trouvé le moyen de s'incruster. La meilleure chose à faire avec les chatons qui se prennent pour des lions, c'est de les ignorer. Elle commanda donc un autre verre, par principe elle arrêtait de compter à partir du deuxième, une façon de toujours rester raisonnable. La jeune femme avait à peine tourné les yeux deux secondes que Perséphone était déjà en train de draguer un mec, irrécupérable! Tiens, les mecs se multipliaient en plus.

-Voici ma sœur, Gabriel. Ma meilleure amie, Azuki. Et enfin… Perséphone se tourna vers Noémie. Peut importe.

Azuki ne retint pas un rire et salua Gavin qui vint squatter allègrement la chaise à ses côtés. Jeans, t-shirt et veste en cuir, c'est qu'il avait un bon fond celui-là. Tout à fait son genre. La vodka dans son sang aidant, elle entama la conversation pendant que son voisin faisait en sorte de rattraper son retard niveau boisson, et il se défendait bien le bougre. En gros, cette soirée qui s'annonçait un brin barbante, mais juste un brin, s'était finalement bien goupillée. Le groupe de joyeux lurons eut même le droit à la visite éclair de Stéphane Fovrai. Un petit coucou et elle s'en désintéressa, qu'il les rejoigne ou pas à la tête de Sanglier, elle s'en tamponnait comme de sa première culotte.

Les quatre anglaises et leurs amis australiens s'attablèrent au centre du pub un peu craignos sur les bords mais Azuki connaissait le patron, pas le genre de type à poser des questions et encore moins celui à refuser de servir un client. Ils continuèrent donc la dure tâche qu'était de se mettre une biture incroyable jusqu'à ce que le patron leur ramène un plat de barbac froide. La jeune femme eut un haut le coeur, comment pouvait-on servir à manger à quelqu'un qui avait descendu son poids en alcool durant la soirée. Plaquant une main sur sa bouche, elle aperçut la seule et unique Gryffondor du groupe se jeter sur un bocal.

* Y a de l'herbe à chat ou quoi dans ce truc?!*

Azuki se replongea dans son éternel "deuxième" verre quand tout d'un coup le monde changea.

La jeune femme se retrouvât dans un monde de brume épaisse, debout et tenant toujours son verre d'une main engourdie. Elle adressa un coup d'oeil torve au contenu dudit verre.

- Et béh, balèze cette vodka!

Elle descendit cul-sec le fond de verre et s'alluma une tige. Que ce soit la lumière de la flamme de son briquet ou celle plus faible du tabac en train de se consumer rien ne semblait pouvoir percer le brouillard à couper au couteau qui l'entourait à présent. Ça lui avait parut bizarre qu'elle n'ait pas eut sa dose d'emmerde dans la journée et bien, elle y a avait le droit maintenant, parce qu'aussi bonne que pouvait l'être une vodka elle ne faisait pas ça! Quel que soit les délires et hallucinations qu'elle avait eut, elle n'avait jamais été séparée de ses amies; il y avait anguille sous roche et cette fichue poiscaille devait faire la taille d'un basilik.
Elle fit un pas et se rendit compte que sur l'herbe humide les talons aiguilles ne sont pas ce qu'il y a de plus pratique. Elle fit encore quelques pas et se marra toute seule:

- je fais des trouuuuus!

La poivrote était encore en train de glousser de sa connerie quand quelqu'un le percuta.

- Youps désolé.

- Par les poils de cul de Morgane, refais ça la Gryffifi et je te transforme en descente de lit !

Elle avait à peine finit sa phrase que deux silhouettes sombres se détachèrent sur la brume qui ne semblait pas vouloir désépaissir. Les deux trucs qui se rapprochaient tenaient des baguette en plus. Elle balança le reste de sa sèche et grommela :

- on range l'artillerie lourde et on s'approche en douceur si on veut pas se prendre mon 36 fillette dans le cul!

Azuki entendit deux voix rauques grogner. Ces trucs étaient deux mecs. Deux mecs qui au vue de leurs têtes se trouvaient dans le pub peu de temps avant. Elle ne leur laissa même pas le temps de répliquer et commença à se diriger vers...et bien elle ne savait pas où mais elle refusait de faire du sur place dans ce merdier, surtout avec les bruits bizarre qui lui parvenaient. Un sourire carnassier étira ses lèvres et elle récupéra sa baguette pour se tenir en état d'alerte, prête à balancer un sort au premier venu, quoi ou qui qu'il soit. Quand elle pensait qu'on lui avait un jour dit qu'elle devait avoir un sacré grain pour se servir de sa baguette comme d'un pic à cheveux, elle se dit que la cinglée avait plus de chance de rester en vie.
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Message par Maître de Veranda Dim 31 Oct - 1:17

Les tremblements durèrent moins d’une minute mais semblèrent interminables. Quand enfin ils cessèrent, tous se relevèrent et essayèrent de retrouver leur équilibre dans ce monde apocalyptique. Stéphane Fovrai avait demandé – ou plutôt exigé – à l’inconnu du bar de décliner son identité, et lui avait dans le même temps posé tout un tas de questions, sans possibilité de réponse. Le calme revenu, l’homme en question s’approcha du trio, apparemment inconscient du danger que représentait le leader, et clama son innocence dans ces événements – son visage blême était une preuve suffisante de sa bonne foi. Toutefois, l’ancien professeur avait bien du mal à abaisser sa baguette, et il fallut l’intervention de Persephone, à peine rassurée, pour le convaincre. Ce problème résolu, un autre fit son apparition : la disparition de Gabriel, et l’appeler ou la rechercher à l’aveuglette dans cet environnement ne servirait à rien compte tenu de la brume. Une solution germa tout de même au bout de quelques minutes d’intense réflexion : l’agaçant cliquetis des clés de la Serpentard était absent, et s’ils retrouvaient les clés, en toute logique, ils retrouvaient aussi sa propriétaire. Ainsi, pendant que Persephone cherchait son sac à tâtons – où se trouvait tout de même sa baguette –, Stéphane utilisa le sortilège d’attraction pour ramener Gaby… par la peau des fesses. Quelques secondes plus tard, une silhouette vola vers eux et atterrit sur le ventre. Un atterrissage raté plus tard, le responsable releva Gabriel, ou plutôt, euh… Quelqu’un, dira-t-on. Ce « quelqu’un », il fallut que Stéphane lui mît sa baguette sous la gorge pour qu’il se présentât : un certain « Alexus ». Ce ne fut qu’à ce moment que Persephone fît la connaissance de ce garçon, ayant une demi-seconde auparavant toujours la tête dans le sol – ce n’était pourtant pas le moment d’appliquer la politique de l’autruche ! Alors seulement, le trio put commencer à essayer d’extirper les secrets d’Alexus : qui était-il ? Pourquoi portait-il les vêtements de Gabriel ? Et surtout, où était Gabriel ?

Si le second trio accusa relativement bien le choc de ce qui ressemblait à un tremblement de terre, il était toutefois tout aussi désorienté que le premier. Les deux hommes qui les avaient rejoints avançaient vers eux baguette à la main, et le groupe se tenait prêt à les affronter – si on considérait qu’un parfait bureaucrate, une trouillarde alcoolique finie et la seule réelle combattante intrépide disposant seulement d’une lampe pouvaient être dangereux. Dans la brume, on crut tout d’abord avoir affaire à des vampires – il fallait avouer qu’un des deux inconnus avait une canine légèrement plus grande que l’autre –, mais l’approche quasi-guillerette des étrangers, qui ne les menaçaient pas, fut un tel soulagement qu’on baissa la garde aussitôt. Oui, ces étrangers étaient perdus, comme eux, à la différence près qu’ils semblaient mieux manier la baguette qu’eux. Une vague présentation plus tard – Redoc, Noémie et Azuki face à Thorfin et Rodolph –, il était temps de se poser la question existentielle : que faire ? Devaient-ils se diriger vers le Nord ? Peut-être, mais cela ne leur serait pas d’une grande utilité s’ils ne savaient pas déjà où ils se trouvaient. Etait-ce seulement réel ? Un petit test de la Serpentard sur Noémie suffit à les convaincre que ça l’était – que ça le fût vraiment ou non. Les deux inconnus observèrent le test sans rien dire, désorientés, avant de proposer d’une voix commune d’aller tout droit – derrière le ministre, en fait. Celui-ci, d’ailleurs, avait l’impression d’avoir oublié quelque chose, et il fallut qu’il demandât des précisions aux deux sorciers pour se souvenir pourquoi il lui semblait les avoir déjà vus : Thorfin et Rodolph étaient aurors, et travaillaient directement pour le directeur du bureau. Si Redoc exigeât aussitôt de connaître la raison de leur présence au pub – pour sa sécurité, à première vue –, il déchanta bien vite lorsque ses employés prétextèrent une mission spéciale qu’on leur avait interdit de révéler à qui que ce soit, et nièrent par la même occasion toute implication dans la protection du ministre. Leur présence n’était donc qu’un concours de circonstances.

Alexus n’eut pas à subir bien longtemps l’interrogatoire ; il fût littéralement sauvé par le gong. Un bruit intense, sourd, les tirèrent effectivement de leurs pensées, et il fut de décision commune d’aller en direction opposée… en courant. Courir, vite, le plus vite possible, pour fuir un danger inconnu ; une tâche bien stressante, mais qui avait tout de même ses avantages… Ce fut en effet ce moment que choisît l’inconnu du bar pour retenir légèrement en arrière le président du club de duels et lui murmurer quelques mots à l’oreille – murmures qui avec cette brume insonorisante n’en étaient pas. La révélation fit écarquiller les yeux de Stéphane : monsieur Quinn était parmi eux, incognito sous l’apparence d’un quelconque sorcier. Monsieur Quinn, celui qui pour le monde Magique était Lord Mystago, recherché par les autorités Magiques internationales et traqué par le bureau des aurors. Ainsi les choses ne se passaient peut-être pas si mal que cela : si monsieur Quinn n’avait pas été en pleine filature, il n’aurait pas pu épauler le véritable Lord Mystago.
Néanmoins, la présence de monsieur Quinn n’était pas d’un grand secours pour le moment. S’ils ne couraient pas assez vite pour fuir ils-ne-savaient-quoi, ils allaient se faire, eh bien… manger/broyer/dévorer/charcuter/finir dans le pot de cornichons à la place des cornichons, quoi…

Au même moment, l’équipe ministérielle courait, elle-aussi. Oui, elle-aussi avait entendu ce vacarme, et elle-aussi avait peur. Peut-être même était-ce pire puisque, contrairement à leurs homologues, un des leurs trébucha – Azuki ; la faute à ses talons. Ce fut néanmoins l’occasion de remarquer une chose étrange : il y avait un bord. Oui oui, c’était bien ça : une bordure servait de séparation entre l’herbe et des graviers, et quelques pas de plus dans la même direction mirent en évidence une nouvelle bizarrerie : il y avait là-encore une bordure, qui cette fois servait à séparait les graviers de l’herbe. La conclusion s’imposait d’elle-même : il existait un sentier. Fallait-il partir vers la gauche, ou bien vers la droite ? Le hasard en déciderait bien tout seul : un de aurors demanda à sa baguette la direction du Nord, et ils optèrent finalement pour la droite, qui était effectivement le Nord. Mauvaise nouvelle pour la Serpentard : cette décision impliquait une course plus ou moins chaotique avec ses talons.

L’assourdissement incessant cessa. Persephone et Alexus s’arrêtèrent, rapidement imités par leurs deux acolytes mâles. Avaient-ils encore en tête le problème ‘Alexus’ ? Ce n’était en tout cas pas la priorité : ils arrivaient à une frontière. Cinq pieds devant eux s’étendait en effet une immense forêt. Etait-ce plus dangereux que derrière eux ? Il n’y avait que deux moyens de le savoir : ou bien s’engager parmi les arbres, ou bien faire demi-tour et voir d’où provenait les grondements – ce qui pouvait très bien être dû à leur imagination excessive. Ils pouvaient certes toujours attendre, mais cela n’arrangerait en aucun cas leurs affaires. Heureusement, ils n’eurent pas à réfléchir longtemps : l’assurance téméraire d’Alexus les conduisit l’instant d’après à prendre l’option n°1. Que disait-on de la forêt, déjà ? Ah oui : que toutes sortes de créatures s’y côtoyaient… Ca serait bien la première fois que ladite forêt aurait affaire à des humains.

La lampe électrique sans source d’électricité ne suffit pas à Noémie pour éviter le bloc de pierre qui s’offrait à elle, et ce ne fut que la bosse de la Gryffondor qui les éclaira sur la nature de l’édifice : ils se trouvaient face à une fontaine. Oui, l’eau coulait ; oui, l’eau mouillait, et le cri strident qui retentit alors était des pires horreurs de ce monde, assurément. Pourtant, c’était complètement différent des tremblements de terre et du bruit assourdissant qui avaient auparavant eu lieu. Non, c’était… un crapaud, qui sauta l’instant d’après sur l’épaule d'Azuki avant se faire donner d’autres coordonnées. Un problème de réglé sur quatre, donc. Il ne restait plus qu’à continuer leur marche, qui à vue de nez parcourait une vaste étendue de graviers…

Qui aimait se balader en pleine forêt la nuit d’Halloween ? Personne, évidemment, et pourtant c’était exactement ce que faisait le quatuor en pleine brume - sauf que ce n'était pas Halloween. Une bonne nouvelle, l’environnement semblait s’éclaircir au fur et à mesure de leur marche. Rien de bien exceptionnel, mais c’était un progrès, et donc rassurant. Ce qui ne l’était pas, en revanche, c’étaient tous ces étranges sons provenant des pénombres boisées, et il était fort à parier, à l’écoute d’un hurlement particulier, qu’un loup-garou se trouvait dans les parages. D’ailleurs, il était fort à parier que de jeunes acromentulas étaient aussi parmi eux, surtout lorsque monsieur Quinn – qui n’avait toujours pas révélé son nom aux autres – tomba nez à nez avec une, vite dégommée par un tir précis provenant de derrière. Un remerciement plus tard, le groupe était de nouveau en route pour l’inconnu, toujours dans la même direction.

Les aurors fermaient la marche. En effet, aux dernières nouvelles, le danger était derrière eux – si on omettait LE crapaud –, ce qui n’empêchaient pas les têtes distraites de se prendre tout ce qui se trouvait par-là dans les dents. Les accidents passés avaient toutefois l’air d’avoir servi de leçon, puisque personne ne trébucha sur les marches qui apparurent soudainement d’on-ne-savait-où juste devant eux. Cet escalier ne semblait d’ailleurs pas en très bon état, et l’immense porte qui le dominait avait l’air d’avoir subi mille guerres, d’après ce qui était visible. Mais pour une fois, sans menace imminente dans leur dos, ils avaient le choix : devaient-ils entrer, ou passer leur chemin ?

Un abominable cri déchira le quasi-silence forestier. Un cri humain. Un cri qui provenait des entrailles de la Terre… Ah oui, effectivement : un regard alentour, et ils constatèrent que Stéphane Fovrai n’était plus parmi eux. Ils durent reculer de quelques pas pour apercevoir un trou étroit, parfaitement carré, avec à l’intérieur l’ancien professeur. L’intérieur ? Parlons-en : il n’y avait plus de brume, mais abondait de toiles d’arachnides. La lueur de la baguette du Serdaigle fit par la même occasion apparaître un long couloir, pas bien grand, s’étendant au-delà de ce qu’il pouvait voir : il bifurquait vers la droite. Quant aux murs, ils étaient en pierre, et toute trace de civilisation était bonne à prendre. Le ton était donné : il fallait descendre.
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Message par Stéphane Fovrai Dim 31 Oct - 14:13

Le sol se mit à trembler, et les jambes de Stéphane se mrent à jouer des castagnettes avant qu'il ne tombe au sol, attendant que tout se termine, fait tout se calma. Stéphane alla prendre son temps pour se relever quand il aperçut l'étranger du vieux pub, déjà debout et avancé rapidement vers le groupe à terre. Stéphane bondit du sol pour se dresser, baguette pointé sur l'inconnu qui n'en semblait pas plus impressionné.

- Je vous ai ordonné de dévoiler votre identité monsieur ! N'avancez-plus, ou j'aurais un geste regrettable...

L'hommes resta sur place et commenca à argumenter son innocence, chose acceptable à la vue de son inquiètude dans son regard. Pour autant le sorcier n'abaissa pas son arme devant celui qu'il soupsonnait encore de quelques maniganceries, mais Persephone plus posé fit etendre raison à Stéphane qui accepta que le sorcier les suivent, mais Stéphane n'en garda pas moins un oeil sur lui. Les trois allèrent se mettre en route, quand ils réalisèrent, qu'ils n'étaien en effet que trois. Encore une fois, ce fut Pers' qui signala l'absence de Gabriel. Stéphane soupira, ils ne pouvaient laisser personne en arrière, encore moins une alcoolique dégenté. Le trio se mit alors à l'appeler, lancer des gerbes d'étincelles qui se perdaient dans le ciel étoilé, sans résultat. La rouquine fit savoir que Gabriel avait cet agacant trousseau de clé qui cliquetait au moindre de ses pas. Stéphane lnca un sortilège d'exreme audition, mais ne réussit qu'à entendre les fortes respirations des deux autres sorciers et des insectes parcourir les herbes.

- Bon... J'espère qu'elle ne va pas mal le prendre... Accio Pull en cachemire de Gabriel !

Le résultat ne se fit pas attendre bien que le résultat serait lourd de conséquence. En effet, l'ancien professeur de sort avait réussit à attirer ce pull blanc, mais sans sa propriétaire. Il semblait au professeur que la jeune femme avait aussi un débardeur noir, mais si le résultat était le meme, la jeune fille serait encore seule et à moitié-dénudée... Mieux vallait attirer un objet bien rattaché à son propriètaire.

- Hum, les chaussures devraient faire l'affaire... Accio chaussures de Gabriel !

Le sortilège fonctionna à merveille, et ce fut une Gabriel, trainée au sol sur une grande longueur, pied en avant que retrouvèrent le trio qui d'un même geste sortirent leurs baguettes (pour ceux qui l'avaient) en ne reconnaissant pas la personne,allongé au sol, les pieds en l'air. La personne était masculine, mais portait exactement les mêmes affaires que Gabriel.

- Qui es-tu, qu'à tu fait de la jeune fille ?! Répond, où est Gabriel ?!

Le président du club de duel plaça sa baguette sur la glotte du jeune homme travestit. Celui-ci commença à répondre en dévoilant son nom, Alexus. Le jeune homme allait continuer quand un bruit sourd se fit entendre. Il n'en fallut pas plus pour que Persephone suivit du nommé Alexus s'éloignent en courrant. Stéphane savait que fuir quelque chose menait souvent à un guet-apens, mais voyant les deux jeunes personnes fuirent, il fallait les rattraper et les protèger. Stéphane allait se mettre à couir, quand le mystérieux personnage du bar qui ne les quittait plu le saisit par le bras. Stéphane se dégagea et repointa la baguette sur l'homme quand celui-ci murmura un seul mot : Quinn.

Stéphane abaissa tout de suite la baguette en sachant que Quinn était un spécialiste du changement de peau. Stéphane sourria en reconnaissant son ami et tous deux partirent à la recherche des deux jeunes fuyards, pour rester grouper et éviter qu'ils ne se fassent mal... Le bruit résonnait encore qand sudain, le calme plein. Peu de temps après, la course folle se termina, Persephone et Alexus, rejoint par le duo à l'identité insoupsonné, firent alors face à une forêt, rien de bon pour l'ex-professeur.


- Nous devrions attendre ici, Gabriel ne doit pas être si loin et...

Le sorcier s'arreta net de parler quand il vit le jeune Alexus se remettre à foncer en direction de la forêt. Respirant grandement our éviter defaire une tuerie, le sorcier suivit le jeune fou et nconscient dans la forêt, il fallait lui faire une correction. Déjà qu'ils l'accompagnaient alors que manquait Gabriel, la laisser ainsi on ne sait-où était d'un maque d'humanisme incroyable (et Stéphane était bien placé pour reconnaitre l'humanisme d'une personne...). La marche forcé continua dans la forêt qui offrait plus de clareté, et de dangers. Un hurlement de loup-garou laissa croire à Stéphane qu'ils étaient bien dans un lieu isolé, il était rare de croiser des loups-garou sous leurs formes lycanthropique à proximité d'habitation. Le professeur avancait encore et soudain, il entendit un sort jeté par quelqu'un dans son dos. Se retournant rapidement baguette droite, il aperçu Quinn souffler alors qu'une araignée avait bondit sur lui, rapidement arrêtée par Alexus qui aprèsavoir pris la tête de groupe, trainait la patte. Au moins, il savait utiliser une baguette et avait de bons reflexe.

*Il pourrait faire un bon mage s'il n'était pas si mystérieux envers lui, peut-être qu'il faudrait lui parler...*

Le groupe reprit la marche, Fovrai en avant, baguette éclairant droit devant, suivit de Persephone, de Quinn un peu plus en retrait et enfin Alexus fermant la marche. Un buisson se mit à remuer légerement sur la droite, tous rgarderent dans la direcion quand soudain le professeur ne sentit plus le sol sous ses pieds.

- Mais qu'es-ce que WOOOOHOHOOOOOOUUUUUUUAAAAAARRRRRRRGGGGGGHHHHHHHH !

Mauvaise réception, une jambe en l'air, la tête cognant contre la roche, le professeur ne rconnut pas la matière sur laquelle il reposait, en jetant un oeil avec sa baguette encore allumé, il reconnut d la toile d'araigné assez solide pour lui éviter une chute plus brutale. En haut le groupe s'était pressé au bord du trou, Quinn était déjà entran de faire apparaire une corde qu'il lança au professeur. Le professeur nettoya le passage d'un sortilège de feu laissant apparaitre un couloir praticable, construit par un homme ou sorcier, le mystère restait entier.

- Mieux vaut que vous veniez me rejoindre, ce couloir devrait nous mner quelque part, un endroit plus sur que cette forêt en tout cas...
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Message par Noémie David Dim 31 Oct - 18:22

Noémie rejoignit vite le ministre et la Serpentard qui étaient étalés un peu plus loin, menaçant les deux hommes qui avançaient vers eux de la seule chose qu’elle avait réussie à trouver dans son sac bazardeux : sa lampe ! Cependant, cela n’avait pas vraiment l’air d’intimider les deux autres, qui échangèrent des regards interrogateurs. Les personnages ne semblaient pas les menacer malgré qu’ils lui aient tout d’abord fait penser à des vampires, ce qui détendit tout d’un coup la jeune fille. Elle baissa sa « dangereuse » lampe et commença par se présenter pour obtenir plus d’informations sur les deux étrangers. Thorfin et Rodolph – car c’est ainsi qu’ils se nommaient – étaient eux aussi perdus dans cette épaisse brume. Ils commencèrent à discuter sur les questions existentielles qui les trottaient. Rodolph eut même la curiosité de demander à la Gryffondor pourquoi elle se défendait avec une lampe moldue qui ne marchait même pas. Mais quand Thorfin posa la simple question « Mais est-ce que tout ça est bien réel ? », Noémie n’eut pas le temps de réagir qu’Azuki la mit à terre d’une façon qu’elle n’eut pas le temps de distinguer. Tout ce qu’elle sut sur le coup, c’est qu’elle avait frappée au visage et que la jeune fille était à moitié assommée, saignant du nez.

- Non mais ça ne va pas dans ton crâne de serpent ?! s’écria-t-elle après s’être relevée difficilement et avoir trouvé un mouchoir dans son sac. T’étais pas obligée de me frapper pour savoir que ce n’était pas une illusion !!!

Les trois autres personnages les laissèrent dans leur dispute pendant un petit moment avant de proposer d’une même voix de continuer tout droit, le ministre en tête. Le petit groupe commença donc à avancer lentement, et la demoiselle écouta en silence (en fait elle était plutôt occupée à arrêter le saignement de son nez endolori) les échanges entre Redoc Turg et les deux nouveaux de la petite bande ; alors comme ça les dénommés Thorfin et Rodolph étaient aurors…
Quand le ministre demanda aux deux concernés la raison de leur présence dans le bar miteux, le Gryffondor remarqua sa mine déconfite en apprenant qu’ils n’y étaient pas pour le protéger mais pour une tout autre mission et ne put s’empêcher d’avoir un sourire en coin.

Et c’est alors qu’un bruit effroyable se fit entendre derrière eux. Pétrifiés, le groupe s’arrêta un instant, mais Thorfin leur ordonna de courir. Mais Noémie s’était retournée et, tendant sa lampe du côté où l’étrange bruit s’était fait entendre, elle cria :


- Moi, j’l’attends ! Qu’il vienne donc, le monstre !!! Mouahahahahah !!!

Mais à peine eut-elle fini sa phrase que Rodolph l’attrapait par le col et commençait à l’entrainer dans sa course. Voyant que les autres lui lançaient des regards noirs, elle soupira et ne dit plus rien, continuant de courir encore et toujours dans l’herbe humide, jusqu’à ce qu’Azuki trébucha et s’affala… dans les graviers ! Mais la jeune fille ne fit pas attention à la différence herbe/graviers, trop occupée à se moquer de la pas douée (vengeance personnelle), ce qui lui value d’ailleurs une autre correction de la part de la Serpentard. Les deux femmes arrêtèrent leur dispute lorsque Rodolph fit remarquer qu’ils étaient sur un sentier.

- D’accord ! Alors on va à g…

- On va à droite ! la coupa Thorfin qui avait vérifié avec sa baguette où se trouvait le nord.

Ils continuèrent donc de courir dans la direction indiquée, et les autres firent semblant de ne pas remarquer que la Gryffondor les boudait.

Un peu plus tard, alors que tout le monde commençaient à ralentir l’allure, fatigués, Noémie se retourna.


- On pourrait peut-être se remettre à marcher, il n’y a plus de br…

PAF ! Et la Gryffondor se retrouva une fois de plus à terre, une bosse se faisant remarquer sur sa tête. Elle venait de heurter un mur, qui se trouvait être une fontaine. La jeune fille se lamenta sur son sort en s’en prenant à la fontaine, qui n’aurait pas dût être là – selon ses dires. Elle ramassa sa lampe qui était tombée par terre alors qu’elle avait percutée le mur, pendant que la Serpentard se battait avec une grenouille. Une fois le calme revenu dans le groupe, la marche reprit, plus calmement, cette fois.

Par la suite, après s’être prise une ronce dans les pieds et s’être ramassée par terre, les autres péripéties tombèrent sur les quatre autres personnes. Mais, au moins, ces petits accidents avaient servies de leçon à tous, car personne ne se prit les marches qui avaient soudainement apparues sous leurs pieds et qui les emmenaient devant une immense porte qui, celle-ci autant que les escaliers, avaient l’air fatigués de toutes ces années passées depuis leur création. *Ils ont dût connaitre bien des guerres pour être dans un tel état…* se dit la jeune fille.
Alors que les autres décidaient s’ils entraient ou non, Noémie avait déjà monté les escaliers et essayait d’ouvrir la porte.


- Et bien ! Qu’est-ce que vous faites ?! Cette porte est une dure à cuire, j’ai du mal à l’ouvrir ! Venez m’aider !

Malgré l’air découragé des personnages, la jeune fille affichait un grand sourire, et ils furent bien obligés de la suivre.
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Message par Redoc Turg Lun 1 Nov - 14:20

Cette soirée allait de mal en pie. Le Ministre et les deux jeunes filles se retrouvaient maintenant avec les deux inconnues face à eux. Redoc ne voulait pas abaisser sa baguette, les deux hommes ne semblaient toutefois pas très dangereux, puisqu'ils semblaient eux même désorienté, mais comment le savoir réellement ? La jeune fille qui se prénommait Noémie sortit alors un objet de son sac...une lampe. Cela avait la particularité d'être original, mais sans effet aucun, vu qu'elle ne marchait pas ! Mais l'athmosphère se détentit, si c'était possible vu l'horreur de la situation et les deux hommes se présentèrent, ils avaient pour noms Thorfin et Rodolph. Ces-derniers possèrent plusieurs questions au trio, Redoc aurait préférer ne rien dire, ils ne savaient encore que peu de choses sur ces deux hommes. Le premier des deux hommes demanda alors si tout ce qui leurs arrivaient été réel, Redoc allait répondre mais n'en eut pas le temps, la fille en talon se jeta sur la seconde-Noémie- et lui asséna un violent coup dans le nez. Le Ministre voulut intervenir pour les séparer et fut aider des deux hommes, les deux femmes échangèrent des vulgarité avant qu'a l'unanimité, ils décident de continuer à avancer. Redoc avançait en tête, puis venait les deux hommes et enfin Noémie et Azuki. Les trois hommes gardaient les deux jeunes femmes en vue, ils voulaient éviter qu'elles ne s'entretue. D'un ton autoritaire, il demanda aux deux hommes qui ils étaient vraiment et ce qu'ils faisaient à la Tête de Sanglier. On lui appris alors qu'ils étaient Aurors en mission spécial affecter par mr Reynolds lui même.

-Je suppose que Mr Reynolds vous a envoyé pour ma sécurité, c'est bien quelqu'un sur qui je peut compter au Ministère. Quel prévention de sa part tout de même, c'est ainsi que l'on reconnaît les vraie professionnel comme lui. Alors que j'étais partit boire un verre avec des jeunes gens pour terminer une simple soirée bien commencer...

-Disons qu'en faite....., commença Thorfin d'un ton mal à l'aise .

-... On est pas là pour vous, c'est une mission spécial et secrète, termina Rodolph.

Redoc eut aussitôt une mine déconfite, ces deux hommes assuraient ne pas le suivre pour sa protection et étaient apparament en mission spécial, tellement qu'ils ne pouvaient pas le dire au Ministre de la Magie de Grande-Bretagne ! Celui-ci se sentit véxé au plus haut point, comme il ne l'avait jamais été et il leurs répondit :

-Croyez vous qu'une mission soit secrète pour le Ministre ? Je suis la plus haute autorité d'Angleterre et vous osez me dire que cela ne me concerne pas ? Je peut vous faire virer pour moins que sa...Mais bref...Oublions cela, nous avons d'autres problèmes ici. Tentons plutôt de réfléchir à notre condition. Nous avons atterrit dans un lieu inconnue et plein de brouillard. Ce pot de cornichons que miss David ici présente à toucher devait être un Portoloin...Non déclarer il va s'en dire. Vous deux, vous avez aussi été emporter avec nous...ici , ce qui n'est pas logique vu que vous ne touchiez pas au pot, comment expliquez cela ? Bonne nouvelle, surement la seule, nous pouvons utiliser notre magie, nous ne sommes donc pas dans un lieu protéger par un sortilège...Ce brouillard est peut être tout à fait naturel. Ce qui est sur...

Il ne put terminé sa phrase, un horrible cri se fit entendre derrière eux, il n'avait rien d'humain et leurs glaça le sang à tous. L'auror leurs ordonna de courir ce qu'ils firent tous, sauf Noémie, elle se mit à rire toute seule... Redoc tenta de la raisonner, mais Rodolph eu une meilleurs idée, il l'attrapa par le col et la tira vivement derrière lui. Ils continuèrent à courir tous ensemble, jusqu'à ce quAzuki, qui était devant, ne trébuche et tombe dans des graviers, faisant fi des moquerie de David, Redoc aida la jeune femme à se relever et lui demanda si elle n'avait rien de casser. Rodolph fit alors remarquer qu'ils se trouvaient sur un sentier, chacun allait donner son avis sur le chemin à suivre, mais Thorfin, qui avait utiliser sa baguette les guida à droite, vers le Nord. Le Ministre retint la remarque cinglante qu'il avait trouver, à quoi bon chercher le Nord ? Il fallait surtout chercher à partir ? Noémie les boudaient tous, mais personne ne savait pourquoi, après tout, c'est elle qui avait voulut combattre la mystérieuse chose/créature avec sa lampe torche Moldu... Elle proposa de marcher un peu, mais elle se cogna dans une chose invisible et s'étalla par terre. Redoc l'aida à se relever, il passait son temps à faire sa cette nuit. Puis il fit regrouper son petit groupe et les calma. Azuki avait reçut la visite d'un crapaud sur l'épaule. Ils reprirent leurs chemin, mais durent s'arrêter rapidement.
Ce fut alors au tour du Ministre de tomber, il avait en effet mis le pied dans un trou dans le sol, pas plus profond qu'un chaudron, mais il s'était violement tordu la cheville. Il respira un grand coup et, aider des Aurors, reprit son chemin. Ils arrivèrent alors à une volée de marches. Elles menaient à une immense porte de bois. Noémie gravit rapidement les marches et tenta d'ouvrir la porte. Le Ministre lui, écoutait les deux Aurors qui ne semblaient pas d'accord, l'un voulait entre et l'autre passer son chemin. Noémie demanda alors leurs aide, mais aucun ne bougea, ils ne savaient pas ce qu'ils devaient faire. La jeune femme afficha alors un grand sourire et après avoir pousser un long soupir, le Ministre monta les marches suivit de Rodolph, tandis que Thorfin aidait Azuki a grimper les marches. Ces-derniers étaient vieilles et usé, ses talons glissaient sur la pierre et elle faillit bien tomber.


-Laissez moi essayper miss David, dit Redoc avec un sourire, Allohomora ! Rien ne se passa...Apparament, cette porte n'est pas bloquer magiquement.

Ils fallut qu'ils poussent tous ensemble sur la porte pour réussir à l'ouvrir, ou plutôt à l'entrebailer, ils se glissèrent tous dedans. La pièce était noir et glacial. Les Aurors usèrent de leurs baguettes pour éclairer le tout....Il n'y avait rien, à part une immense porte recouverte de poussière. Elle semblait cacher des symboles qui avaient été tailler à même la pierre. Ils usèrent d'un sortilège de Recurvite pour voir les symboles... Ils représentaient tout et rien. Il y avait des monstres de toutes formes et de toutes tailles. Certains horrible, d'autres plus gracieux, ils avaient tous des yeux globuleux. L'une de ses créatures étaient toutefois différentes. Ses deux yeux étaient en relief, ils n'étaient pas plat comme le reste mais s'élevait à l'horizontale d'une dizaine de centimètres. Rodolph proposa alors de pousser dessus, ce qu'ils s'empréssèrent tous de faire. Dans un immese nuage de poussière, la "porte" s'ouvrit et devant eux, apparut un antique couloir... Le Ministre prit une inspiration et dit aux autres :

-Allons-y ! Nous n'avons rien à perdre. Nous pourrons ainsi nous cacher de cette chose. Il faut par contre se risquer dans le noir sans savoir ce que nous allons trouver...




Dernière édition par Redoc Turg le Mar 2 Nov - 13:16, édité 1 fois
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Message par azuki slytherin Mar 2 Nov - 12:07

Azuki avait bien failli se fracasser à cause du tremblement de terre mais elle avait tenu bon. Cependant les deux étrangers se rapprochaient et franchement entre être ou ne pas être là, elle aurait largement préféré ne pas être là. La plupart du temps, les gens qui l'entouraient la prenaient pour le parfait archétype de la trouillarde Serpentarde, mais le fait n'étaot pas vraiment qu'elle avait peur, elle s'en sortait toujours aussi désespérée que puisse être la situation, mais qu'elle préférait se tenir loin du danger ça lui évitait pas mal de problème. Parce que mine de rien, il lui avait bien fallu deux semaines après l'attaque de Veranda pour retrouver la paix. Et maintenant, tout son beau travail était réduit à néant.
Pendant son introspection, les deux aurors dont elle n'arrivait pas à retenir le nom s'étaient présentés et avait émis la possibilité qu'ils ne se trouvaient pas dans la réalité mais dans une bulle d'illusion magique. Pour être sur de la réalité des évènements, il n'y avait qu'une seule chose à faire. Un sourire satisfait et pour le moins effrayant pour ceux à qui il était adressé se dessina sur ses lèvres. D'un mouvement vif, elle se retourna face à la Griffondor qui les accompagnait, lui décocha une droite en plein sur le museau et la regarda se casser gentiment la margoulette, son nez commençant à saigner. Il n'y eut pas besoin d'attendre deux secondes pour que les cris viennent.

- Non mais ça ne va pas dans ton crâne de serpent ?! s’écria La rouge et or après s’être relevée difficilement et avoir trouvé un mouchoir dans son sac. T’étais pas obligée de me frapper pour savoir que ce n’était pas une illusion !!!

- Mais si voyons, la douleur y a que ça de vrai !

Le ministre finit par prendre les choses en mains et, avec toute la mauvaise volonté du monde, Azuki suivit, bonne dernière certes, mais elle suivit. Elle en était à se dire que pour une situation critique, il manquait critiquement d'action, quand un cri perça la brume opaque. A ce moment, notre Cher Ministre eut l'idée lumineuse de leur dire de courir. Franchement, elle était déjà en train de le faire, réflexe de survie quand tu nous tiens. Et bien, il fallait croire que les Lionnes n'avaient aucun instinct de survie, vu que leur représentante était en train de se fendre royalement la poire et voulait se la jouer massacreuse de chose innommable. Azuki se retourna dans sa course pour voir un des aurors l'attraper par le collier et la trainer derrière eux. Il y en avait au moins un ici qui avait des connections neuronales en état de marche, pas qu'elle soit contre le fait de laisser la dingue à la lampe torche se démerder toute seule, mais elle n'était pas sûre que tout le monde soit de son avis. Sans chercher à approfondir ses réflexions sur le pourcentage de perte toléré en cas de fuite, elle repartit en courant, les autres à sa suite.
Tous le monde courrait joyeusement, la brume en moins et la musique adéquate en plus, et on pourrait se croire dans la pub de royal canin. Elle pouffa de sa propre connerie, sentit son pied butter sur quelque chose de dur et qui n'avait rien à foutre sur son chemin, et bien sûr, embrassa fougueusement le sol de gravier. De gravier ?!
Tudieu, qu'est ce que ce truc foutait là, en plus ça faisait mal et pour couronner le tout l'accro des cornichons s'était transformer en hyène et se foutait royalement de sa gueule. Heureusement, le gentil ministre l'aida à se relever.

* Vraiment gentil celui-là, s'il dirigeait pas toute cette troupe de clampins qui me pourrissent la vie, j'aurais p't'être pu l'apprécier... Peut être...*

Un petit sort plus tard et notre joyeuse compagnie prit la direction du nord. Ils n'avaient que quelques pas avant que le lion de poche ne se prenne un truc en plein face et ne s'étale par terre. Azuki se retenait difficilement de rire mais il s'avéra que le truc en question était une fontaine et que bizarrement, il n'y avait que les femmes du groupe qui avait le droit à toutes les poisses possibles et imaginables. Un crapaud tout en gélatine et verrues lui sauta dessus. La jeune femme retourna la bestiole à l'envoyeur d'un revers de la main droite bien administré.

* Les serpents, les salamandres ok ! Mais ça, jamais!*

Ils reprirent leur chemin et le ministre remis la balance à poisse en équilibre, en gros il se vianda. Azuki ne laissa apparaître qu'un petit sourire en coin, que personne ne verrait dans ce brouillard, après tout il lui avait quand même filer un coup de main un peut plus tôt. L'aider??! Faut pas pousser mémé dans les bégonias non plus ! Les aurors se débrouillèrent très bien pour le remettre sur pied. Ils parcoururent encore quelques mètres et s'arrêtèrent à nouveau.

* Vindiou, qu'est ce qu'y a encore ! On peut pas avancer peinard dans ce merdier *

La jeune femme qui commençait franchement à en avoir assez foudroya de ses yeux rubis les marches qui se détachaient dans la brume. Après plusieurs tentatives infructueuses, ils se décidèrent à utiliser les grands moyens, ils poussèrent la porte comme des bourrins. Elle s'ouvrit enfin sur une salle vide pleine de jolis petits dessins sur les murs et bien sûr d'une autre porte. S'ils étaient tombés sur une gentille maison de campagne accueillante avec un service à thé fumant accompagné de scones à la crème ç'aurait été trop beau ! Un des aurors trouva le moyen d'ouvrir ladite porte et de découvrir un couloir qui datait au moins de la chasse au sorcière de Salem.

-Allons-y ! Nous n'avons rien à perdre. Nous pourrons ainsi nous cacher de cette chose. Il faut par contre se risquer dans le noir sans savoir ce que nous allons trouver...

Azuki haussa les épaules, alluma sa baguette magique et rentra dans le couloir. De toute manière, elle était dans la mouise jusqu'au cou alors un peu plus ou peu moins. Le seul inconvénient c'est qu'elle sentait qu'elle allait devoir faire avec les réflexions à deux balles et les envies de génocides de son paternel pendant une durée indéterminée.

* Si tu m'avais écouté ma fille ... La grandeur et le pouvoir serait à toi ... Ils ne méritent pas de vivre ces ... et bla et bla et bla *
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Message par Gabriel Disraeli Sam 6 Nov - 19:49

Alexus se passa une main sur les yeux et se redressa sur les coudes. Le tremblement de terre s’était enfin arrêté et le jeune homme en était soulagé. Il n’avait pas peur des séismes à proprement parlé mais la sensation d’instabilité qui découlait d’une surface en mouvement, quelle qu’elle soit, était des plus désagréables. Il ne contrôlait rien et il détestait ça. Une fois bien campé sur ses jambes, le garçon leva sa baguette – ou plutôt celle de sa fille – de sa main gauche dans laquelle elle était vissée depuis son réveil afin de régler un problème de grande importance, à savoir : la taille de son pantalon. En effet, les jambes du vêtement étaient bien trop courtes et lui arrivaient aux mollets, dévoilant de magnifiques chaussettes à rayures multicolores. Son jean s’allongea jusqu’à tomber sur les baskets et le jeune Prince rangea sa baguette dans son holster non sans mal, sa main droite étant tout engourdie. Les immondes chaussettes étaient maintenant cachées de tous, merci bien. Déjà qu’il portait un pull en cachemire… Il grimaça et retira sa veste en cuir rapidement, la coinçant entre ses jambes afin d’enlever le dit pull qu’il jeta sur le côté puis renfila le blouson. Heureusement pour lui, la coupe du cuir était assez banale pour être porté par un garçon et le débardeur assez informe pour prétendre être un marcel. En soit, pour une fois, Gabriel avait choisi des vêtements qui paraissaient unisexe. Et pour son plus grand bonheur, elle avait mis des running et non pas ses horribles bottes à talons de dix centimètres. Il se demandait même comment sa fille réussissait à marcher sur des échasses pareilles.

Lexi fit un tour d’horizon dans le but d’en apprendre plus sur l’endroit où sa fille les avait encore entraînés mais la brume était tout aussi opaque que lors de leur arrivée. Il devait les sortir de là d’une manière ou d’une autre. Si, au moins, il savait comment ils avaient atterrit ici, il pourrait éventuellement trouver le moyen de repartir. Le problème était qu’il n’avait pas la moindre idée de la façon dont ils étaient entrés dans ce "monde de brume". Un portoloin pourrait être responsable, mais Alexus en doutais sincèrement. A aucun moment, Perséphone, Gabriel et le certain Stéphane Fovrai n’avaient touché un quelconque objet au même instant. A la rigueur, la table avait été en contact avec eux mais dans ce cas, où se trouvaient les trois autres qui avaient, eux aussi, été en contact avec le meuble ? Et où se trouvait la table ? Le brun grogna fortement et se massa l’arrête du nez de la main gauche. Toute cette histoire commençait à lui filer mal au crâne, ça et les deux chutes que son corps avait subi depuis qu’ils avaient quitté la Tête du Sanglier malgré eux. Il avait fini par se décider à bouger – que pouvait-il faire planté comme un piquet au milieu de nulle part ? – quand un objet non identifié se ventousa à son visage. La sensation au touché était douce et Alexus reconnut le pull en cachemire qu’il avait jeté au sol un bon quart d’heure avant. Se décollant avec regret de la tête d’Alexus, le pull continua sa course dans les airs. Le garçon cligna des yeux, abasourdi. On a beau être un sorcier, voir ses vêtements se faire la malle sans vous alors que vous les portiez quelques minutes auparavant avait quelque chose de franchement déroutant. Quelqu’un, quelque part, venait de lancer un sortilège d’attraction sur le pull (soit ça, soit l’étoffe était soudainement douée d’une vie propre mais restons pragmatique, Alexus n’y croyais pas plus qu’au Papy Joël). Vu l’endroit où il était, plus le fait que Perséphone se trouvait aussi dans cette brume, le jeune homme soupçonnait sa fille cadette de rechercher Gabriel. Et bien entendu, elle avait dû avoir la somptueuse idée d’attiré son pull à elle. Elle ne voulait pas lui retirer son pantalon pendant qu’elle y était ?

De toute façon, cela importait peu, il fallait qu’il se tire d’ici avant de tomber sur elle. Lexi fit un pas en arrière, abandonnant le fugueur à son triste sort et était sur le point de se retourner quand ses baskets prirent les devants. Entraîné par ses chaussures, il glissa et tomba sur le dos. La chute, plutôt brutale, l’étourdit quelques secondes et le jeune homme reprit ses esprits pour se voir emporter dans les airs vers une destination inconnue. D’autant plus inconnue qu’il n’y voyait pas à plus d’un mètre de lui. L’héritier Prince jura fortement et tenta de trouver un moyen de stopper son vol, mais avant qu’il n’ait le temps de mettre son idée à exécution (qui était de délasser ses chaussures et les laisser continuer l’aventure sans lui), il se sentit chuter. Il vit, malgré l’écran opaque obscurcissant son champ de vision, le sol se rapprocher dangereusement et ne dû qu’à de bons réflexes de ne pas finir le visage profondément enfoncé dans la boue. Alexus serra les dents pour s’empêcher, non seulement de jurer – c’est qu’il en deviendrait vulgaire –, mais aussi de laisser transparaître sa douleur parce que, mine de rien, ça faisait un mal de chien. Il se redressa pour la énième fois, se demandant au passage combien de coups à la tête un homme pouvait supporter avant d’avoir une commotion cérébrale, et se retrouva avec une baguette pointée entre les deux yeux, son propriétaire le bombardant de questions sans même se laisser le temps de respirer. Voilà, c’était la suite logique de sa décente aux Enfers. Il se faisait agressé par un type totalement névrosé. Ce Stéphane Fovrai devrait peut-être envisagé de suivre une psychanalyse, cela lui ferait le plus grand bien.

Enfin, il était plutôt mal placé pour parler, considérant le fait qu’il vivait dans le corps de sa fille… Encore une chose dont il ignorait le pourquoi du comment. Et pour être tout à fait franc, il ne s’était même pas trop posé la question. Il s’était fait tué par Evans Dablord (il était incapable de se rappeler comment d’ailleurs) et s’était réveillé dans l’esprit de Gabriel quelques temps plus tard. Et chaque fois qu’il essayait de découvrir comment il avait atterrit là, il sombrait dans l’inconscience. Autant dire que ce n’était franchement pas le moment.


- Alexus Prince, répondit-il aux questions de l’homme qui le tenait en joue.

Un tic nerveux agita son œil droit et sa paupière tressauta, signe avant-coureur d’une explosion imminente tandis que sa main valide se rapprochait presque inconsciemment de sa propre baguette. Si l’autre taré continuait de lui agiter son arme sous le nez, il allait la lui faire bouffer. De plus, l’instant n’était pas des plus propices pour un interrogatoire. Et, comme pour appuyer ses dires, un son assourdissant retentit et Lexi fit volte-face, oubliant la baguette pointée sur lui, espérant ainsi voir d’où provenait cet horrible bruit, peine perdue. Quelqu’un lui prit alors la main – heureusement pour cet inconscient, il ne s’agissait pas de sa main droite – et il fut forcé de se retourner, entraîné par sa fille cadette vers la direction opposé. Il se laissa tirer sur quelques mètres puis tira violemment sur sa main pour lui faire lâcher prise. La jeune fille trébucha et Alexus dû la rattraper par la taille pour éviter qu’elle ne tombe et les ralentisse inutilement. Une fois qu’elle fut rétablie, ils reprirent leur course et le brun n’envisagea même pas de s’arrêter. Il préférait largement fuir que de faire face à ce… truc. Il n’était pas lâche, c’était l’instinct de conservation. Même si quelque part, Lexi sentait que courir ne les mènerait nulle part. Pour ce qu’ils en savaient, ils se jetaient peut-être dans la gueule du loup… Ouais, non, mauvaise allégorie. Ils cavalèrent un certain moment jusqu’à ce qu’Alexus ne finisse par remarquer que le bruit avait cessé. Il leva le regard et le posa sur l’immense forêt qui lui faisait face. Formidable…

Il n’eut pas le temps de se lamenter sur la tournure désastreuse que prenait sa vie – parce que sérieusement, une forêt ? Le simple fait qu’elle soit là prouvait que tout cela allait finir en eau de boudin – que les deux autres hommes les rejoignirent et Stéphane voulut repartir à la recherche de Gabriel. Ce qui n’enchantait pas vraiment Alexus parce que, soyons réalistes, il ignorait totalement combien de temps il aurait le contrôle sur son corps avant que Gaby ne se réveille. C’est pourquoi, sans même jeter un coup d’œil derrière lui pour s’assurer que les autres le suivaient, il s’élança dans la forêt. Aller, au pire sur quoi est-ce qu’ils allaient tomber ? Quelques araignées ? Ils pouvaient très bien s’en dépatouiller. Lexi courait, évitant les branches les plus basses avec agilité, esquivant un arbre d’un bond sur le côté sans jamais s’assurer que les autres parvenaient à le suivre. Après tout s’il réussissait à les semer, tant mieux. Mais il dut se rendre à l’évidence, la brume ici était moins dense et on y voyait plus loin. Ce fut d’ailleurs grâce à ça qu’Alexus aperçu à temps la racine sortant de la terre et put sauter par-dessus. Soudainement, un léger cri le fit s’arrêter et faire volte-face, la main sur son holster. Perséphone s’était, de toute évidence, majestueusement vautrée. Derrière elle, Stéphane et l’autre homme ralentissaient tandis qu’ils les rejoignaient. Et comme au ralenti, Alexus vit une acromentula tomber devant l’Inconnu, le brun dégaina avec rapidité, pointant sa baguette sur l’araignée et son Diffindo parti se fraccasser sur l’arachnide la découpant en morceaux.

La main gauche du jeune homme tremblait violement. Lancer un sort, même basique, de la mauvaise dextre était plus difficile qu’on pouvait le penser. Il eut du mal à se remettre du contrecoup et les autres lui passèrent devant. Bon dernier, le jeune Prince eut tout de même un sourire pour lui-même, des araignées donc. Et selon toutes vraisemblances, au moins un loup-garou. Alexus détestait les loups-garous. C’était des sales bêtes. Des tueurs assoiffés de sang. L’allure à laquelle ils avançaient était plus mesurée et même s’il ne l’avouerait jamais, il leur en était reconnaissant. Il n’aurait pas pensé que le sortilège le retournerait autant. Pourtant, il savait que marcher les rendait incroyablement vulnérables face aux prédateurs et qu’ils feraient mieux de hâter le pas. Brusquement l’un d’entre eux cria et Perséphone, l’étranger et lui-même se retrouvèrent autour d’un trou le regard fixé sur Stéphane en contrebas. Alexus leva les yeux au ciel. Non, mais vraiment. Et s’apprêtait à continuer son chemin – qu’il se dépêtre de ce merdier tout seul – quand un couloir fut mentionné.

Ainsi donc, des gens habitaient ici. Étonnamment, ça sentait le traquenard à plein nez mais cela les mèneraient peut-être à ceux qui les avaient envoyé ici, si tant est qu’ils soient dans le coin. Alexus allait sauter quand Perséphone, après le hurlement particulièrement proche d’un loup-garou, se retourna et murmura le prénom de sa sœur, visiblement prête à se jeter dans les bras d’une créature qui ne rêvait que de la bouffer. Le jeune homme grogna et lui attrapa le bras afin de l’empêcher de courir vers sa mort. Il l’obligea à lui faire face et plongea ses yeux d’encre dans les émeraudes de sa fille cadette.

- Ce n’est pas Gabriel. Elle n’est pas là, ce n’est pas elle. Elle eut l’air d’être sur le point de protester et Alexus raffermit sa prise. Perséphone Lily Evans-Snape, tu vas sauter dans ce trou et nous suivre, est-ce que c’est clair ?

Il la poussa vers l’entrée dans le sol et tous deux y descendirent. Ils s’engouffrèrent dans l’étroit couloir, le brun ne quittant pas la rousse du regard au cas où l’idée lui prendrait de rebrousser chemin. il ne pouvait, après tout, pas la laisser partir à la recherche de Gabriel puisqu'il était Gabriel. Ou quelque chose comme ça du moins. Le couloir bifurqua sur la droite et il fit une halte. Il le sentait mal.

- Y’ un truc énorme qui va nous tomber sur le coin de la gueule… souffla Lexi et il ajouta, sous le regard interrogateur de Perséphone, C’est la loi de Murphy.


Dernière édition par Gabriel Disraeli le Jeu 30 Déc - 16:43, édité 1 fois
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Message par Maître de Veranda Dim 7 Nov - 3:29

Stéphane Fovrai avait vite été rejoint par Persephone, Alexus et le dernier acolyte inconnu, monsieur Quinn. Le couloir, sinistre, semblait avoir bien vécu – ou plutôt, non, pas du tout. Ce passage avait clairement été abandonné depuis des années, voire des siècles. Où menait-il ? C’était une grande question, mais une autre persistait aussi : qu’allait-il encore leur arriver ? L’imposteur de Gabriel était très pessimiste à ce sujet, évoquant d’une phrase tout le potentiel de problèmes qui émanait de ce tournant de leur histoire – littéralement. Pourtant, quand celui qui avait purement une âme de Serdaigle pointa sa baguette en direction du nouveau couloir qui s’étendait devant eux, aucune créature ne les attendait. Ni loup-garou, ni acromentula, ni créature extraordinaire. Rien ne disait que c’était sûr, mais en tout cas c’était calme, et c’était un bon début, car à présent ils savaient que le danger ne pouvait être que devant ou derrière eux : c’était une position beaucoup plus facile à défendre – bien que cela pouvait tout aussi bien être un pur guet-apens. Le groupe décida donc d’avancer, jusqu’à ce qu’il tombât sur une forme relativement étrange : sur la paroi en pierres, à leur gauche, figurait un symbole. Rongé par les âges, il était malheureusement illisible, et aucun sortilège n’arrangerait cela, mais c’était déjà un point : ces ruines n’étaient pas là par hasard. On avait construit tout ceci dans un but bien précis, et il fallait progresser pour le découvrir. Ce fut donc ce qu’ils firent.

Les toiles d’araignées n’étaient de loin par la plus agréable des choses ; il ne manquait plus que le froid pour parfaire ces conditions de danger. Au moins ils n’étaient pas rendus sur l’un ou l’autre pôle du Globe, bien que cela n’écartait en fait aucune crainte. Il fallait de plus faire extrêmement attention : le sol était instable, et il n’était pas rare de voir une pierre se dérober sous ses pieds, pour finir finalement dans les profondeurs de la Terre.
Un nouveau hurlement survint, provenant clairement de derrière, et toujours aussi distinct que les autres fois. Cela ne signifiait qu’une seule chose : ce qui produisait ce vacarme, la « chose » - une créature ou un objet –, restait à la même distance. Ainsi, elle avait peut-être déjà rejoint leur position précédente dans la forêt, ou, qui sait, se trouvait à l’entrée du tunnel, pile sur les traces de la chute de Stéphane. Dans les deux cas, le danger était trop grand : il ne fallait pas reculer.
Un dilemme se posa bientôt à eux : le quatuor arrivait à un croisement. Fallait-il aller à gauche, à droite, ou bien tout droit ? Décidément, le problème des points cardinaux était récurrent. Comment allaient-ils donc se décider ?… On revint alors à la solution basique : aller au Nord. Un tour de baguette plus tard, on s’aperçut que, justement, le Nord se trouvait derrière eux, ce qui ne les aidait nullement. Un serpent sortit alors du couloir de gauche avant de passer sur les pieds de Persephone et d’aller se réfugier dans les pénombres de la direction Ouest. Le groupe, bouche bée devant cette scène, prit alors la décision de suivre l’animal : après tout, trois d’entre eux étaient des Serpentard, non ?

Il leur fallut dix minutes de marche intensive pour arriver devant une sombre porte en bois, où figurait là-encore le logo indéchiffrable. Une petite différence était toutefois notable : « D-ac---or---ns-Nu---am –til---dus ». L’inscription semblait avoir était ardemment grattée afin de l’effacer. Néanmoins, cela ne les aidait pas à comprendre ce qu’était cet endroit ; il fallait dire qu’une très longue suite de couloirs délabrés abandonnés par toutes et tous n’était pas très explicite. Si seulement le logo avait résisté au temps…
On poussa la porte. Dur, très dur… Quelque chose semblait bloquer l’accès, qui avait pourtant l’air d’être la sortie, sinon on n’aurait pas pris la peine d’élaborer une porte clairement symbolique. Un sortilège habilement lancé fit évidemment l’affaire, provoquant de l’autre côté un vacarme épouvantable d’objets cassés et de tintements plus ou moins aigus et plus ou moins sourds. La porte, elle, s’était à peine ouverte, mais il suffit alors simplement de la pousser avec la main pour laisser le passage libre. Derrière, là encore, ni serpent dangereux, ni marche casse-gueule… Rien qui pût être dangereux. On enjamba alors tout le fatras relativement délicatement posé sur le sol et on referma la porte ; le danger rôdait.
Un tour d’horizon des yeux et ils s’aperçurent que, d’une part, ils ne se trouvaient plus dans un sombre couloir effilé mais dans une petite pièce servant apparemment de dépotoir, et que, d’autre part, il y avait une issue. Une porte semblable à celle qu’ils venaient de passer, à la différence près qu’il n’y avait là ni emblème ni inscription ; évidemment, ça aurait été trop beau. Autre observation intéressante : l’endroit avait l’air plus récent que le passage tout juste emprunté. Certes, c’était le foutoir : des étagères dans tous les sens, des fioles cassés et une vingtaine de chaudrons de toutes tailles renversés, mais il y avait un mieux.

Il était clair qu’il ne fallait pas traîner. Leur chemin était tout tracé, et le quatuor ouvrit donc la porte pour se retrouver finalement face à un mur – et ce n’était pas une façon de parler. Oui, c’était encore un couloir, transversal à leur position. La droite menait à une nouvelle porte, identique mais apparemment barricadée par un indatable éboulement, mais la gauche menait, eh bien… Il fallait explorer pour le savoir, car le couloir tournait quasiment aussitôt passé leur porte, puis encore une fois vers la gauche un peu plus loin – direction que prit d’ailleurs une chauve-souris perchée la seconde précédente sur les pierres accidentellement entassées dans le cul-de-sac.
Contrairement à leur récent périple depuis leur entrée dans le souterrain, les parois étaient abimées, non pas par l’usure de l’âge, mais à cause de combats. Oui, on s’était battu ici. La réflexion ne put malheureusement être poussée qu’ils entendirent de l’autre côté du croisement, à environ une vingtaine de mètres d’eux, des bruits de pas…


Le quintette était bien décidé à entrer malgré l’aspect peu engageant du lieu. On s’exhorta à ouvrir l’immense porte, et on pénétra à l’intérieur pour découvrir une sombre pièce donnant sur un couloir. Les parois, couvertes de glyphes étranges tous plus monstrueux les uns que les autres, ne les aidaient pas bien à savoir où ils se trouvaient – mais avaient tout de même la délicatesse de cacher un interrupteur pour ouvrir la seconde porte. L’éclairage procuré par les baguettes – enfin utile depuis qu’ils n’étaient plus gênés par la brume – ne leur était pas non plus d’un grand secours : où qu’ils regardassent, ils ne voyaient que des murs et encore des murs… Néanmoins, l’attention que portait Noémie au bâtiment – tout comme sa lampe électrique sans source d’électricité – s’avéra extrêmement précieuse au collectif. Sans elle, ils n’auraient prêté vigilance au plafond… et auraient pénétré dans le couloir sans reconnaître le précieux emblème qui ornait la pièce et dominait les visiteurs :

- C’est Veranda Bolsd, souffla la Gryffondor sans trop comprendre ce que cela signifiait.

Les mots avaient des propriétés magiques, et c’était encore vérifiable à cette occasion. Ceux que prononça Noémie eurent ainsi une conséquence bien étrange : le décor changea radicalement du tout au tout. Ceux qui étaient entrés dans le couloir furent éjectés en arrière alors que se formait l’escalier principal et que l’immense hall du château se reconstituait… Comme à la belle époque, à ceci près que les traces de l’invasion des Inferi étaient clairement visibles. Que faisaient-ils donc là ? Etait-ce réellement, comme l’avait supposé Thorfin précédemment, un rêve ? Il y avait en effet de quoi être troublé : comment avaient-ils fait pour manquer à ce point la présence de l’institut ? Pourquoi n’avaient-ils pas reconnu le parc par lequel ils venaient de passer, pourtant connu après 7 ans d’activité par tous les sorciers du monde Magique britannique ? Pourquoi ne s’étaient-ils pas rendus compte qu’ils se trouvaient depuis le départ dans l’enceinte de la feu école de Sorcellerie Veranda Bolsd ?…
Malgré tout, une chose était sûre : que tout ceci soit réel ou non, deux d’entre eux connaissaient parfaitement les lieux – ou presque –, et ce n’était pas dû au hasard.

Un grognement terrifiant résonna de l’extérieur, les faisant sortir de leurs pensées l’espace d’un instant. Quoique fût la chose qui provoquait ce vacarme, elle s’était apparemment éloignée. Une bonne chose pour eux. Le ministre profita alors de ce nouveau répit pour organiser ses troupes : il fallait clairement mettre à profit leurs connaissances sur le lieu pour se défendre, même s’ils ne savaient pas contre quoi. Malheureusement, quelques soucis se posaient à eux : l’attaque subie par l’école et qui avait d’ailleurs causé en partie sa destruction – ils le voyaient de leurs propres yeux – avaient mis à mal l’escalier principal ; il leur était donc impossible de rejoindre les étages supérieurs par la voie courante. La bonne nouvelle était tout de même que les escaliers menant aux sous-sols, eux, étaient quasiment intacts, sûrement car beaucoup plus incrustés dans la pierre. Ils pouvaient donc passer par l’étage inférieur pour rejoindre le second étage ; de là, ils verraient bien quoi faire…

Les aurors fermant la marche, le groupe partit donc en quête des escaliers secondaires, auparavant particulièrement emprunté par les Serpentard : une fois n’est pas coutume, c’était donc Azuki, suivie de près par Noémie, qui menait le groupe – à la baguette. Ils arrivèrent rapidement à destination, l’escalier visé devant eux, et derrière eux l’accès menant directement au Lac Noir. Ils s’apprêtaient d’ailleurs à monter lorsqu’une explosion retentissante retint leurs jambes : il y avait quelque chose dans les profondeurs des sous-sols, vers la salle de Potion. Rodolph s’opposa alors à la fuite immédiate et systématique du groupe : il fallait absolument déterminer les causes de ce nouveau boucan, de toute évidence pas originel de ce qui se baladait au-dehors…
Les aurors prirent alors les devants, se faisant guider par les deux jeunes femmes. On progressait très lentement, craignant qu’une horrible créature – notamment un Inferus ayant fait cavalier seul – sortît d’une quelconque pièce et se jetât sur les sorciers. Et dire que ce lieu avait été abandonné… Apparemment pas par tous, puisqu’une chauve-souris sortie de nulle part frôla la tête du ministre avant de disparaître derrière eux. Un frisson plus tard, on reprit la marche, toujours plus prudent…
Un bruit suspect sur leur gauche les incita à suivre cette direction, menant directement aux réserves de potions et de chaudrons. Les pierres constituant les murs de Veranda Bolsd portaient encore les traces de l’invasion causée par Lord Snape ; on pouvait quasiment y lire le cri poussé par mademoiselle Slytherin lors de la découverture du premier mort-vivant… Cependant on continuait d’avancer, jusqu’à se coller contre le mur de droite, baguette droit devant… Oui, il y avait quelque chose de l’autre côté du couloir, et ce n’était pas très discret…


Le quintette et le quatuor se rejoignirent baguette en main, se fixant mutuellement pendant un petit moment avant de se résoudre à baisser leurs armes. C’était difficile à croire, mais ils avaient tous retrouvé ceux qui étaient aussi avec eux dans le pub. Il ne manquait qu’une personne : Gabriel Disraeli, dont les vêtements habillaient à présent le jeune Alexus Prince, quant à lui sorti d’on-ne-savait-où. La question existentielle était : est-ce que quelqu’un voulait prendre un cornichon, maintenant qu’ils en avaient le temps ?
Faisant pour l’instant fi de ce problème, on se concentra sur le rapport détaillé qui devait être fait aux uns et aux autres des aventures de chacun – notamment des glissades en cascades –, et on finit par mentionner deux éléments conséquents : « la chose » qui rôdait, et le lieu dans lequel ils se trouvaient.

L’école de Sorcellerie Veranda Bolsd était célèbre pour avoir dignement remplacé Poudlard lors sa chute. C’avait été un dur travail, particulièrement complexe, car l’institut dirigé lors de l’Âge d’Or par le professeur Dumbledore avait érigé sur lui une réputation hors norme. Ainsi, pour éviter de construire le nouveau collège pour sorciers sur des bases sacrées, on avait choisi un ancien château se situant non loin de Pré-au-Lard. Mais ce que personne n’avait jamais su, pas même l’unique Directeur qui avait dirigé l’école, était que ce qui avait servi de fondations à ce nouveau lieu d’enseignement était parsemé d’innombrables souterrains menant même jusque dans la Forêt Interdite… et que la dernière entrée non éboulée débouchait directement dans la réserve de chaudrons.

Tout le monde sur la même longueur d’onde, il restait deux soucis majeurs. Le premier : que faire s’ils étaient attaqués par ce qui se trouvait à l’extérieur ? Il leur fallait un plan, et de préférence un bon. Quant au second souci, il fallait impérativement qu’ils rentrassent chez eux. Au moins maintenant ils savaient pourquoi depuis le début ils n’arrivaient pas à transplaner : Veranda Bolsd était tout comme Poudlard protégé par d’innombrables sortilèges audacieux, dont celui empêchant toute intrusion et toute sortie instantanée : les contourner nécessitait une très longue étude des sortilèges lancés et un très grand pouvoir magique conféré par un important groupe de sorciers, et ce groupe-ci n’avait aucun des deux. Il leur restait l’option de marcher jusqu’à la limite de l’enceinte de l’école, mais il faisait nuit, et le danger était bien trop grand vu ce qu’ils avaient déjà entendu…
En attendant, retour à la case départ : trouver un plan.
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Message par Noémie David Dim 14 Nov - 21:17

Le petit groupe entrait dans le bâtiment, malgré l'aspect peu engageant d celui-ci, et remarquèrent les graffitis étrange qui parsemaient les murs de ces lieux. Ils avancèrent prudemment dans la salle en regardant tout les détails de ce qui pouvaient les entourer, mais Noémie fut la seule à avoir l'audace de regarder le plafond. L'attention qu'elle portait à ce lieu peu commun faisait bien savoir que cet endroit lui disait quelque chose. Elle avançait lentement en regardant le plafond, essayant de ce rappeler d'où pouvait provenir cette sensation de... être chez soi. Oui, c'est ça, elle avait l'impression d'avoir toujours vécu ici. Elle fit savoir sa pensée par quelques mots aux personnes qui l'accompagnait sans vraiment s'en rendre compte.

- C'est Veranda Bolsd, souffla-t-elle en continuant de regarder l'endroit avec des yeux émerveillés sans vraiment savoir si c'était réellement cet endroit qui lui faisait face.

A peine avait-elle eu le temps de finir sa courte phrase qu'elle sentit le sol vibrer. La jeune fille fut expulsée dehors avec les autres tandis que se reformait sous leurs yeux ébahis le hall d'entrée de la grande institue Veranda Bolsd. La Gryffondor rentra une seconde fois dans la salle, des étoiles dans les yeux, malgré les frisson d'horreur qui lui apportèrent les traces du passage des Inferi.
Alors que les autres la rejoignait à l'intérieur en essayant de comprendre leur présence ici, un grognement des plus horribles se fit entendre par dehors. Même s'il avait était parfaitement audible par tous, il semblait évident que « la chose » s'éloignait, ce qui la rassura sur un point. Il était vrai qu'elle avait voulu affronter ce truc un peu plus tôt dans la journée, mais si elle pouvait maintenant l'éviter, ça ne la dérangeait en aucun point. La demoiselle voulait maintenant et avant tout visiter l'endroit où elle avait passée une bonne partie de sa vie.
Elle essaya en premier lieu de monter l'escalier principal – même si le fait qu'il était fichu était bien visible – mais à peine eut-elle montée trois marche qu'elle sentit les marches s'écrouler sous son poids. C'est avec peine qu'elle se releva de terre, un morceau de marche lui ayant écraser un pied en tombant. La jeune fille suivit donc Azuki en boitant vers les escaliers menant aux sous-sols, par lesquels ils pourraient monter aux étages supérieurs.
Après avoir enfin atteint la destination qu'ils s'étaient fixés et après que la Gryffondor ai parfaitement retrouvée l'usage de son pied endoloris, la Serpentard allait poser un pied sur la première marche lorsqu'une explosion se fit entendre.


- On dirait que ça provient de la salle de Potion, constata-t-elle en rangeant sa lampe – qu'elle avait toujours eu en main jusque-là – dans son sac et en ressortant le pot de cornichons par la même occasion.

Le petit groupe s'y dirigea donc sous les ordres de Rodolph pour savoir ce qui avait bien pu produire ce vacarme. Noémie crut d'abord que ce pouvait être un Inferus qui n'était pas retourné dans les profondeurs du lac, et sentit tout son corps frissonner à cette idée. Elle avançait prudemment derrière les aurors en avalant quelques cornichons pour la calmer (les cornichons agissent contre le stresse sur elle).
Après le passage d'une chauve-souris qui les fit tous sursauter, un autre bruit suspect se fit entendre dans la réserve de potions et de chaudrons. Et c'est alors qu'il firent face à... l'autre groupe auquel ils avaient étaient séparés lors de leur « transplanation forcée ». Une seule personne avait échangée sa place avec un inconnu : Gabriel... C'était du coup à ne plus rien comprendre. Comment ce faisait-il que ce mec portait les même habits que la Serpentard ?
Voyant que les deux groupes avaient l'air plutôt tendu, Noémie essaya de détendre l'atmosphère de la première façon qui lui vint en tête :


- Un cornichon ? Fit-elle à la bande en tendant le pot vert devant elle.

Après quelques soupirs et plusieurs inattentions, les personnages prirent place dans le couloir et se racontèrent leurs mésaventures. Alors un passage sous le château menait à la forêt interdite... C'était une bonne chose à savoir, quoi qu'il était un peu tard de l'apprendre maintenant...
Après ce petit temps de répit, chacun réfléchit à la façon de retourner chez soi. Pas que cette idée ne lui déplaisait, mais il était or de question qu'elle reparte sans avoir revu l'intérieur du château. Noémie se releva, l'air grave, et se dirigea vers l'escalier menant eu deuxième étage. Sentant les regards incrédules se tournant vers elle, la jeune fille se retourna pour leur faire face.


- Faites ce que vous voulez mais, moi, je reste ici !

Après ça, la Gryffondor s'en alla en courant et monta les marches quatre par quatre. Dieu seul sait ce qui pouvait l'attendre, mais la demoiselle se posait bien trop de questions pour les ignorer.
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Message par Maître de Veranda Dim 21 Nov - 21:43

Le débriefing terminé, la jeune Gryffondor s’était aussitôt mise à courir les marches de l’escalier menant au second étage, sans même attendre l’avis des autres. Ainsi il n’était apparemment plus l’heure du briefing : il fallait agir, avant que Noémie tombât nez-à-nez avec encore un quelconque étrange phénomène. On la suivit donc et la retrouva à l’étage qu’abritait jadis entre autres la bibliothèque, le salon R.E.I., la salle d’Histoire de la Magie, la salle de retenue, et le dortoir de Serdaigle. Face à eux se tenaient encore les vestiges de la barricade que les survivants avaient érigé pour résister à l’invasion des inferi. Le lieu était dans un triste état ; des pans de mur se détachaient presque du reste du bâtiment. De toute évidence, d’ailleurs, on n’avait pas osé revenir pour récupérer les innombrables ouvrages de la bibliothèque, laissés depuis à l’abandon ; cela se voyait depuis le haut de l’escalier : les portes de la bibliothèque étaient en effet restée ouvertes, à moitié arrachées.

Que devaient-ils faire à présent ? Attendre sagement que la nuit passât semblait la meilleure option… si l’on omettait les brefs mais très réguliers tremblements de terre, qui venaient à l’instant de reprendre. Un grognement indistinct les informa du retour de la créature – à ce qu’ils avaient pu en juger d’après leurs sens. Un nouveau problème se posait : la « chose » approchait, et s’ils avaient raison elle serait là bien avant le lever du soleil. La brume les empêchait bien sûr de voir ce qui venait vers eux, mais une chose était sûre : pour entrer, ce qui semblait les poursuivre devrait passer par le hall et monter les étages. Ainsi, plus ils monteraient et plus ils seraient en sécurité. La salle la plus haute du château ? Le bureau qu’occupait le Directeur de Veranda Bolsd ; il dominait en effet tout le domaine, et même la salle d’astronomie. Bonne nouvelle : à partir de ce niveau, l’escalier principal était quasiment intact, et ce grâce au fait que quasiment aucun inferus n’était monté dans les étages supérieurs.

La décision prise, le groupe rejoignit la quatrième étage d’une traite, sans s’arrêter pour contempler les lieux et alimenter la nostalgie – et ce grâce au bon sens des aurors, qui rappelaient sans cesse que ce n’était pas le moment de ressasser les vieux souvenirs. Ils arrivèrent alors tous les neuf devant le dernier escalier, celui menant tout droit au bureau que les élèves avaient par le passé souvent redouté. La porte poussée par Stéphane, qui était a priori le seul en droit de pénétrer le premier dans le sanctuaire de l’Autorité, les sorciers purent enfin prendre leurs aises : dans les deux sofas noirs qui se faisaient face aussitôt l'entrée passée, ou dans l’imposant fauteuil en cuir de l’autre côté du bureau. Ce dernier témoignait d’ailleurs encore du côté inattendu de l’attaque, puisque de nombreux documents étaient encore disposés sur le meuble, un pot d’encre turquoise juste à côté. Il fallait avouer que le bureau avait été, étonnamment, précieusement conservé ; il n’y avait strictement aucune trace du terrible combat qui s’était déroulé quelques étages plus bas.

S’approchant de la fenêtre donnant sur le parc, le ministre de la Magie posa les yeux sur une lettre inachevée posée sur une pile de parchemins au bord du bureau. Ce fut le nom du destinataire qui attira son attention : « Lord Arsène Reynolds ». La lettre avait probablement été commencée bien avant l’abandon de l’école, et donc bien avant la nomination de Reynolds à la direction du bureau des aurors. Les deux seuls paragraphes écrits ne mentionnaient que l’inutilité d’une surveillance accrue, sans pour autant entrer dans les détails. Le document ne présentait finalement aucun intérêt, si ce n’était le caractère étonnant que le professeur Dablord prît le temps de rédiger une lettre à un auror parmi les autres, avec lequel il ne s’était d’ailleurs jamais entendu.

Cette réflexion fut interrompue par la chamaillerie qui venait de commencer entre Noémie et Persephone. David était en effet en train de fouiner dans la bibliothèque personnelle du Directeur ; action contre laquelle se battait la Serpentard pour avoir maintes et maintes fois été protégée et soutenue par le professeur – à présent disparu. La Gryffondor ne l’entendait évidemment pas de cette oreille et continuait son pèlerinage abusif en prenant à partie chacun des livres disposés sur l’étagère se trouvant face à elle. Ce ne fut que lorsqu’un déclic retentit qu’elle s’arrêta. Une échelle descendit alors du plafond entre les deux sofas, place de laquelle s’écarta bien vite Rodolph.


- Bravo, vous venez une fois de plus de déclencher un dispositif caché ! La dernière fois ça ne nous a que fait transplaner à une dizaine de kilomètres de l’endroit où nous étions, pour finalement nous retrouver à cavaler dans la brume poursuivis par on-ne-sait-quoi !

La colère de l’auror était compréhensible, en particulier parce qu’en faisant descendre l’échelle ils commençaient à entrer dans les affaires privées de celui qui avait été son supérieur. Celui-ci avait très bien pu installer un quelconque piège pour protéger ce qu’il ne voulait pas qu’il fût découvert…
Le président du club de duels de Londres intervint alors : ce n’était qu’un accès vers le grenier, et plus précisément vers les toits. Il n’y avait aucun danger, mais il valait mieux, pour leur propre sécurité, ne rien toucher d’autre.
Ils n’en eurent toutefois pas l’occasion, une fois de plus interrompus par le vacarme provoqué par la fameuse « chose ». Cette fois-ci, néanmoins, cela semblait beaucoup plus proche que les autres. Beaucoup, beaucoup, plus proche… Le son était parvenu du parc, avant finalement de sembler au-dessus d’eux, puis… de tourner autour, et au-dessus d’eux.


- Sortez vos baguettes, intervint Rodolph, apparemment plus gradé que Thorfin. Monsieur le ministre, éloignez-vous des fenêtres et accroupissez-vous devant le bureau s’il vous plait. Thorfin, tu te charges de sa sécurité. Les autres, barricadez l’entrée avec les étagères et le sofa. Quant à vous, professeur Fovrai, puisque vous étiez auror en France, j’espère que le service vous manque…

Rodolph s’approcha alors de la fenêtre, afin d’avoir une meilleure vue sur ce qui les menaçait. Il l’ouvrit même, et passa la tête en-dehors, cherchant à tout prix à distinguer la créature qui les survolait. Un puissant grognement fit frémir monsieur Quinn, qui n’était pourtant pas du genre à avoir peur, surtout étant donné son rôle dans le grand dessein du monde magique… Il aurait d’ailleurs donné cher pour pouvoir parler librement avec Stéphane ; il fallait en effet absolument qu’ils pussent partager les sentiments, et ainsi espérer trouver l’origine de toute cette histoire. Malheureusement, ce n’était pas du tout le moment, mais plutôt l’occasion de paniquer…

- Ca y est, je vois quelque chose…

L’auror était perché sur le bord de la fenêtre, la tête vers le ciel, plissant les yeux pour pouvoir éclaircir la situation. Un nouveau grognement survint alors, et s’il ne déstabilisa pas Rodolph, le vacarme fut accompagné d’une apparition soudaine d’une énorme mâchoire reptilienne qui emporta avec elle le buste de l’auror dans un intense et très proche claquement de dents. Le reste du corps dégringola aussitôt les ruines du château, laissant la fenêtre du bureau grande ouverte, les vitres en parfait état.

- Dites, je ne me souviens plus… Les dragons sont au programme de quelle matière ? Soins aux Créatures Magiques ou Défense Contre les Forces du Mal ?

La question de Thorfin fut précédée et suivie d’un long silence, avant que quelqu’un réagît et prît sur lui d’aller fermer la fenêtre. Il ne s’agissait pas qu’ils fussent tous tués par crémation instantanée… A présent, cependant, ils savaient à quoi ils avaient affaire, et ils y voyaient donc plus clair… littéralement. L’escarmouche – remportée 1 à 0 par le dragon – avait tout de suite été suivie par la disparition progressive de la brume, leur permettant désormais de suivre le vol du dragon – s’il se trouvait dans l’encadrement de la fenêtre. Finalement, ils avaient bien fait de se réfugier dans le château, mais peut-être pas de monter aussi haut… Cela dépendait en fait d’une seule chose : s’ils comptaient affronter la créature magique, ou non. Il y avait pour autant un problème qui était, s’il n’était pas aussi urgent, aussi important : qu’est-ce qu’un dragon faisait ici ? Il avait forcément été amené dans l’enceinte de l’école par quelqu’un ; sans doute par la même personne qui avait créé le portoloin.

- Je suis sûr que ce sont les mangemorts ! Qui d’autre pourrait en vouloir à la vie du ministre ?! Lord Mystago est derrière tout ça, et même sans doute dans les parages ! Si seulement on avait un moyen de prévenir le bureau des aurors…

Si ce raisonnement pouvait être correct, Lord Mystago, ici présent, savait que pour une fois, il n’était pas responsable de la situation. Il pouvait bien entendu faire part de ses éléments de réponse au groupe et ainsi peut-être espérer faire avancer l’enquête, mais cela reviendrait alors à dévoiler son identité… Ce choix lui appartenait : ou bien il prenait le risque de découvrir au dernier moment qui voulait la peau du ministre – et par conséquent la sienne –, ou bien il se mettait à nu – métaphoriquement, bien sûr –, ou encore il se débrouillait pour lancer d’autres hypothèses en espérant ne pas compromettre sa position…
Quant aux autres, s’ils avaient un accès vers les toits pour combattre le dragon aisément, il fallait encore se souvenir de la façon de les tuer, ou peut-être juste trouver un moyen de s’en débarrasser définitivement autrement…
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Message par Redoc Turg Mer 24 Nov - 23:14

Cette histoire tournait largement au vinaigre, le ministre se retrouvait avec des jeunes gens et deux Aurors dans un lieu inconnue, étrange et terrifiant. Après moulte périphétie et autres problèmes, ils avaient été séparer en deux groupes, puis, après être rentrer dans une immense batisse étrange, ils n'avaient plus former qu'un groupe. Redoc en avait marre de devoir suivre les directives des deux Aurors qui semblaient plutôt novice dans leurs métiers. Alors qu'ils étaient dans un grand hall, ou plutôt une pièce qui avait du y ressembler, l'ancienne Gryffondor, pour une raison inconnue de tous, elle compris, prononça deux mots : Veranda Bolsd. Aller savoir pourquoi, mais ces mots avaient des propriété magique, aussitôt dit, la pièce se reforma, l'escalier fut réparer et la pièce retrouva sa gloire d'antant. Mais partout, la ou les Inferis étaient passer, les dégâts étaient toujours présent. Mais Noémie ne s'arrêta pas là, elle voulut grimper l'escalier, a peine avait-elle gravit les premières marches qu'elle redégringolait jusqu'au sol. Ils décidèrent alors de passer par les sous-sols. Mais, alors qu'ils avançaient assez rapidement à cause de l'éffroie causer par le monstre, ils entendirent un nouveau bruit, qui n'avait rien de monstreux. Ils suivirent ce bruit et arrivèrent face à face avec leurs anciens camarades, dans la salle de potion. David, soucieusement de détendre l'athmosphère ou de se mettre en avant proposa à l'étrange compagnie un cornichon. Des soupirs se firent entendre de la part de tous les autres, sa proposition était très mal choisit. Tout le monde raconta alors ce qu'il s'était passer, ils avaient apparament suivit un chemin différent mais étaient tous arriver au même endroit. Ce qu'il fallait, c'était échapper au monstre et plus vite que cela. Redoc proposa de trouver un autre passage pour fuir le chateau ou d'autres monstres pouvaient encore rôder.
Mais la Gryffondor, encore pousser par l'une de ses impulsions partit en courant dans les étages, elle voulait braver le danger pour rester dans l'ancienne école magique. Ils grimpèrent encore avant de s'arrêter une nouvelle fois, le monstre annonçait son retour avec un cri encore plus strident et monstrueux. Redoc proposa alors de se cacher dans les hauteurs du chateau, c'était la meilleurs solution. La question fut alors poser de savoir ou était le point culminant de l'ancienne école. Redoc lui même n'en savait rien, il n'avait jamais été élève ici et bien qu'il y soit venue plusieurs fois avant d'être nommer ministre de la magie, il n'avait qu'une vague idée. Mais les autres connaissaient mieux l'endroit, ils devaient aller dans le bureau du Directeur, c'était apparament l'endroit le plus haut. Ils grimpèrent alors les étages, heureusement, les aurors pressaient tous le groupe, car Redoc, ne sachant pas ou il devait aller, décida de suivre les anciens élèves, mais ceux-ci, nostalgique, voulaient s'arrêter, faire un détour, et parfois, racontait une anecdote arriver durant leurs scolarités. Stéphane Fovrai ouvrit finalement la porte du fameux Bureau. La pièce était comme neuve, les canapé noir toujour aussi propre et non abimer, des dossiers éparpiler sur le bureau et une lettre que le Directeur avait commencer a écrire. Le Ministre Turg fut surtout étonner de voir comment l'endroit si bien conserver contrastait avec les étages inférieure qui eux, avaient été ravager. Redoc s'approcha de la fenêtre et ses yeux furent attirer par une étrange chose qu'il voyait sur le bureau. Cette lettre était écrite pour : Lord Arsène Reynolds. Ce qui était étrange, n'était pas le nom du destinataire, mais plutôt que celui-ci n'était pas encore Directeur du Bureau des Aurors quand le Directeur de l'école avait commencer à rédiger cette lettre, tout ceci était bien mystérieux. Regardant autour de lui pour vérifier que personne ne le regardait, il prit la lettre et la fourra dans s apoche, il voulait en avoir le coeur net et ferait des recherches s'il sortait d'ici vivant. Mais son attention fut attirer par les deux anciennes élèves qui se disputaient encore, Redoc n'avait pas comprit qu'elle était le but de cette dispute, mais la jeune Noémie activa encore un autre mécanisme ! Celui-ci fit descendre une échelle du plafond manquant de peu de toucher Rodolph. Celui-ci laissa donc éclater sa colère, il fit une remontrance complète a la jeune fille, mais avant que le Ministre ne puisse intervenir pour lui ordonner de se taire, l'autre continua a parler. Il demanda au ministre de s'écarter de la fenêtre et à l'autre Auror d'assurer sa protection, Redoc devint alors rouge et, s'écartant de la fenêtre n'alla toutefois pas s'accroupir derrière le bureau.[i]

-Mr Rodolph, je vous remercie de vous souciez en priorité de ma sécurité, mais je dois vous dire que vous êtes un jeune sot, croyez vous que je ne peut me défendre seul ?! Si je suis Ministre, ce n'est pas parce que je sais fuir, mais parce que j'ai durement batailler pour en arriver là ou je suis. Je vous prierais donc de vous fiez à mes ordres et de sécurisez ces jeunes gens qui sont pour certains à peine sortit de cette même école quand elle était ouverte. Maintenant, je vous conseil de vous poussez de cette fichu fenêtre, vous allez nous faire...

[i]Mais le Ministre ne put terminée de déverser tout ce qu'il avait a dire, l'Auror fut sectioner en deux par une énorme machoire et la partie inférieure de son corps-celle encore dans la pièce- bascula dans le vide et chuta au sol, la hauteur était t-elle qu'ils n'entendirent pas le bruit de la chute. Redoc sortit sa baguette et s'approcha de la fenêtre, il eut le temps de voir un immense Dragon reprendre de l'altitude avec le demi corps de l'Auror. Le Ministre tira un stupéfix sur le buste du Dragon, mais ce seul tire ne suffit qu'à l'énerver d'avantage, Le Ministre claqua la fenêtre et se jeta en arrière. Il crut bon de rappeler a ses compagnons de ne pas s'approcher. Le dernier Auror, celui qui n'avait pas été croquer en deux fit alors une réfléxion plutôt intéressante :


- Je suis sûr que ce sont les mangemorts ! Qui d’autre pourrait en vouloir à la vie du ministre ?! Lord Mystago est derrière tout ça, et même sans doute dans les parages ! Si seulement on avait un moyen de prévenir le bureau des aurors…

-Calmez vous Thorfin ! Vous ne faites qu'énoncer une vérité, nous ne pouvons prévenir personne, à nous de nous débrouiller, quand au faite que je sois viser, rien n'est sur, moi même je ne savais pas que j'irais à la Tête de Sanglier, qui aurait pu le savoir ? Quand a Lord Mystago, je crois qu'il a bien des choses a faire plutôt que de s'occuper de mon cas, ou du moins, l'aurait t-il fait plus rapidement.

Cette dernière phrase n'était pas dénuer de sens, pourquoi le Lord irait s'embêter a le faire Portolointer a une ancienne école fermer, avec un Dragon comme assassin ? Il y avait des centaines de moyens plus rapide. Cette attaque devait donc venir d'autre part. Mais le Ministre eut une idée, et si c'était l'ancien Directeur, Mr Dablord lui même qui avait eu cette idée ? Il voulait refaire venir des ancienne élèves, un ancien prof et le ministre dans son école...pour annoncer son retour par exemple ! Cette idée était un peu bancale mais pas impossible. Redoc pensait que le Directeur pourrait faire une chose pareil, bien qu'il ne le connaissait que peu, cette homme était plutôt imprévisible. Le Ministre prit alors la parole :

-Je vous propose de tenter de se débarasser de ce Dragon, je ne crois pas que ce soit une femelle, il ne doit donc pas avoir d'oeufs dans les environs et il ne ressemble pas a un Magyar, du moins, du peu que j'en connais. Le mieux serait le Stupéfix, cela pourra le calmer plusieurs heures si nous le touchons bien ,ainsi, nous pourrons réfléchir et découvrir qui se cache derrière tout sa !
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Message par Noémie David Dim 28 Nov - 15:52

Noémie arriva alors au second étage, se retrouvant donc devant ce qui restait de la bibliothèque, ainsi que des autres salles qui y étaient. Ralentissant son allure pour retrouver son souffle après cette petite course dans les escaliers, elle caressa les murs de l'école, un frisson parcourant tout son corps. La jeune fille s'empressa d'enlever ses doigts des pierres froides et entendit le groupe la rejoindre. En soupirant, elle se dirigea vers la bibliothèque, mais ne pu se résigner à entrer à l'intérieur, voyant l'état de la salle lui qui rappelait trop de mauvais souvenirs. Quelques tâches de sangs étaient encore visibles par terre, et les livres qui avaient été utilisés comme armes se retrouvaient par terre, la plus grande partie avec des pages en moins ou la couverture arrachée. Certains étaient encore intactes, mais personne n'avait voulu se risquer à les reprendre après le drame.
La Gryffondor recula des portes à moitié arrachées lorsqu'un deuxième frisson d'horreur la parcourue. Le groupe qui venait de la rejoindre regardait, lui aussi, dans quel triste état les Inferi avaient mis le château. La jeune fille rejoignit les personnages restés immobiles près de l'escalier, malgré le fait qu'elle aurait sûrement préférée être seule pour cette expédition. Elle ne pourrait donc pas aller voir ce qui pouvait rester de la salle commune des Gryffondors ou de la grande salle sans se les coltiner tous... Mais elle n'avait pas le choix, vu qu'ils avaient l'air décider à la garder dans leur rang (enfin, si on enlevait celles qui s'en fichaient un peu et ceux qui voulaient surtout rentrer, oui, ils voulaient tous la suivre...).
Et c'est alors qu'un autre grognement indistinct se fit de nouveau entendre, ce qui fit sursauter la demoiselle.


- Oh non, ce n'est pas vrai, ce truc revient encore...

Tous ses sens aux aguets, Noémie se précipita vers l'escalier principal qui, à partir de ce niveau, était encore intacte.

- On a pas le choix, il faut monter !

Ils montèrent donc tous les étages supérieurs sans broncher, en essayant de se rappelait quel était l'endroit le plus haut du château, celui-ci qui devait être sûrement le plus sécurisé contre cette chose qui les poursuivaient. Après un instant de réflexion, Noémie souffla en même temps que Persephone qu'il s'agissait de la tour du directeur. Un regard noir plus tard, tout le monde se précipitaient déjà vers cette dite tour.
Malgré le fait que la jeune fille aurait voulu s'arrêter à plusieurs endroits pour voir ce qui en était advenu, le groupe continuait sans cesse de monter vers le quatrième étage. Les aurors gardant toujours un œil sur elle pour ne pas qu'elle « refasse une gourde » comme ils le disaient si bien, elle ne pouvait de toutes façons pas se permettre d'aller visiter d'autres endroits sans avoir une correction de leur part. Franchement, ce n'était plus une gamine, elle pouvait se défendre toute seule !
Une fois arrivé devant l'escalier menant au bureau du directeur, le groupe laissa passer Stéphane en premier, question de respect envers ce sanctuaire qui, à la plus grande surprise de tous, était resté totalement intacte malgré ce qui avait pu se passer dans les étages du dessous.
Noémie ne se fit pas prier pour prendre son aise sur un des sofas noirs en sautant dessus et en s'étalant de tout son corps pour une bonne pause bien mérité avec les courses et les gaffes faites jusque là. Mais alors que le ministère était occupé à lire une lettre sur le bureau, le front plissé, que Rodolph et Thorfin regardait par la fenêtre ce qui les entouraient, que Stéphane regardait l'état de la pièce et que les trois filles occupées à prendre place sur l'autre sofa en parlant de trucs sans intérêts, la Gryffondor remarqua la petite bibliothèque privée du directeur et s'y précipita sans pour autant attirer le regard des autres. Seule Persephone la remarqua fouiller dans les différents livres. La Serpentard n'avait pas attendue une seconde de plus pour essayer de l'arrêter. Mais alors que celle-ci commençait à lui redonner des leçons de moral, Noémie eut en premier un grand sourire puis, prenant un air solennel, elle joignit les mains et dit en retenant un rire :


- Paix à son âme...

Cela eut seulement pour effet de faire encore plus rougir de colère la Serpentard, mais cela n'empêcha pas la jeune fille de continuer ses recherches en regardant chaque titre des livres qui surplombaient l'étagère et en prenant ceux pour lesquels elle n'arrivait pas à discerner la composition, ou tout simplement ceux qui l'intéressaient.

- Oh, un album photo !

Avec un grand sourire, elle s'apprêta à le prendre, mais se rendit compte que ce livre en question était soutenu par quelque chose. Elle comprit alors que ce n'était autre qu'un mécanisme quand elle entendit un déclic et vit une échelle descendre du plafond entre les deux sofas. Cette échelle en question avait même faillit « écraser » Rodolph, qui avait élu résidence à cette place même après avoir assez regardé par la fenêtre. N'osant plus bouger, le livre toujours dans sa main même s'il était attaché par un autre bord à l'étagère, Noémie eut seulement le réflexe d'arrêter de respirer en voyant l'auror devenir de plus en plus rouge et s'approcher d'elle.

- Bravo, vous venez une fois de plus de déclencher un dispositif caché ! La dernière fois ça ne nous a que fait transplaner à une dizaine de kilomètres de l'endroit où nous étions, pour finalement nous retrouver à cavaler dans la brume poursuivis par on-ne-sait-quoi !

*Vous n'étiez pas obligé de me garder avec vous si vous ne vouliez pas de problèmes me concernant* se retint de dire la jeune fille qui se doutait que, si elle prononçait encore un mot, elle aurait de nouveau affaire à la colère de Rodolph.

En soupirant, elle lâcha le livre qui reprit sa position d'origine, sans pour autant que l'échelle disparaisse. Le président du club de duels calma alors de son mieux la situation et fit comprendre qu'il ne valait mieux plus rien toucher. D'un regard vers la rouge et or, il lui fit comprendre que c'était surtout à elle qu'il s'adressait. De toutes façons, ce n'était plus le moment de fouiller les affaires personnelles du directeur, car déjà le hurlement strident de la chose se refaisait entendre, encore plus effroyable qu'il ne l'avait été avant, se répercutent dans tout le château.
Plus personne n'osait bouger, de peur qu'un seul geste aurait pu déterminer leur position à cette « chose » qui les poursuivaient sans relâche.


- Sortez vos baguettes, souffla alors Rodolph, qui était apparemment plus gradé que Thorfin. Monsieur le ministre, éloignez-vous des fenêtres et accroupissez-vous devant le bureau s'il vous plait. Thorfin, tu te charges de sa sécurité. Les autres, barricadez l'entrée avec les étagères et le sofa. Quant à vous, professeur Fovrai, puisque vous étiez auror en France, j'espère que le service vous manque...

Noémie commença alors, avec Thorfin, à pousser un premier sofa contre la porte, avant que celui-ci ne se dirige vers Redoc pour le forcer à s'accroupir devant le bureau, même si celui ne l'entendait pas de cette oreille. Après quelques meubles de plus pour barricader la porte, la Gryffondor vida tout son sac par terre dans l'espoir de retrouver sa baguette. Sous deux livres qu'elle avait « emprunté » à la British Library, la plus grande bibliothèque londonienne, ainsi que sous son fameux pot de cornichons, sa lampe inutile, un paquet de fraises tagada et une boîte d'un des meilleurs thés londoniens, du Earl Grey de Jackson, elle retrouva effectivement sa baguette et, à son plus grand soulagement, elle n'était pas cassée.
Et alors que la Gryffondor avait été occupée à retrouver sa baguette, Rodolph avait ouvert la fenêtre et s'était même penché dehors. Mais l'auror n'eut pas le temps de réagir qu'un dragon apparaissait, la mâchoire grande ouverte.


- Non !!!

La jeune fille se précipita vers l'auror pour le précipiter à l'intérieur, mais il était déjà trop tard, le reptile l'ayant déjà attrapé par le buste, les dents enfoncées dans les os qui craquaient sous la pression. Alors qu'une partie du corps se faisait broyer dans la bouche de la bête, l'autre tombait de la tour pour atterrir bien plus bas.
Noémie, prise de panique, recula de la fenêtre en fixant le dragon qui se régalait rien qu'à l'idée d'avoir un autre repas. La demoiselle se laissa tomber une fois atteint le mur opposé de la fenêtre, se recroquevillant sur elle-même.
Le ministre Turg s'empressa de refermer la fenêtre après une remarque désobligeante de la pars du seul auror restant.


- Cet endroit est maudit... chuchota Noémie alors que Thorfin supposait que tout était de la faute des mangemorts.

Et il était vrai que cette petite sortie devenait un vrai cauchemars. Si cela continuait ainsi, il n'y aurait bientôt plus beaucoup de survivants dans ce château.
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Message par Maître de Veranda Dim 19 Déc - 2:24

Rodolph était mort. En l’absence d’une des trois seules personnes véritablement expérimentées dans la Défense Contre les Forces du Mal, la situation s’aggravait considérablement, et même, devenait critique. Ils avaient ainsi affaire à un dragon, et à un mâle d’après le ministre de la Magie – cette affirmation valait ce qu’elle valait. Réfugié dans la plus haute pièce du château, et avec la barricade qu’il venait tout juste d’installer, le groupe était en mauvaise posture ; il s’était de lui-même enfermé et devait à présent faire face à la menace. C’était non seulement le souhait de monsieur Turg, mais de toute évidence, en tant que plus haut représentant du monde Magique britannique, aussi un ordre. Il fallait donc à nouveau prendre le risque de se faire déchiqueter, de subir le même sort que le feu auror… Une mort effroyable, certes, mais instantanée.

De nombreuses hypothèses naissaient quant à la présence de ce dragon dans une enceinte si protégée par les enchantements des plus grands sorciers actuels. Il y avait tout d’abord, pour Thorfin, les mangemorts, avides de se débarrasser du ministre. Pour Redoc, le responsable n’était autre que le professeur Evans Dablord, qui aurait tout mis en scène pour son « grand retour »… Une hypothèse bien extravagante en ce qui concernait Stéphane, qui connaissait mieux que quiconque le Directeur. Il était certes imprévisible, mais jamais il n’aurait mis en danger ses élèves ou fait délibérément tuer un auror. D’ailleurs, il avait disparu, et il n’avait visiblement pas l’intention de revenir avant très longtemps.
Le mystère était donc entier, mais les faits étaient là : il fallait coûte que coûte neutraliser la créature fantastique.


- Je regrette monsieur le ministre, intervint Thorfin, mais nous ne ferons jamais le poids face à un dragon. J’ai entendu dire qu’il fallait facilement sept ou huit sorciers expérimentés pour en contenir un, et je doute que nos pouvoirs soient suffisants…

Le seul point faible des dragons, les yeux, ne les aiderait sans doute pas sans stratégie. En outre, affronter ce monstre nécessitait de grimper sur les toits du château, malheureusement peu réguliers. Ils pouvaient évidemment aussi redescendre et l’affronter à terre, mais ainsi ils n’auraient aucune chance de surplomber leur adversaire et seraient donc totalement à sa merci. Il existait alors un avantage conséquent à se battre sur la toiture : ils pourraient se cacher entre les extrémités des tours, même si la surface de combat serait relativement étroite.

Ils se décidèrent finalement à adopter ce plan. Aussi, avant de partir à l’avant de la Mort, et malgré les inquiétants rugissements du dragon – au moins maintenant ils savaient ce qu’ils affrontaient et pouvaient mettre un nom sur la « chose » –, les deux sorciers ayant suivi une formation d’auror mirent au point une formation d’attaque et de défense et rappelèrent les règles fondamentales de sécurité pour peut-être espérer venir à bout du dragon.


- Ne restez jamais collés les uns aux autres. Eloignez-vous le plus possible. Si Gerry veut vous enfumer, n’oubliez pas les deux sortilèges qui peuvent vous sauver la vie : « aguamenti » et le charme du bouclier. Dans tous les cas, vous devez garder notre objectif en tête : neutraliser le dragon, et notre meilleure chance est la stupéfixion. Pour cela, il est absolument nécessaire que nous soyons coordonnés ! Le chef de file sera donc monsieur Fovrai. Gardez toujours un œil sur lui ; nous ne devons laisser passer aucune chance ! Si par hasard vous vous en sortez, n’hésitez pas à postuler au bureau des aurors ; je suis sûr que monsieur Reynolds sera ravi de vous avoir avec lui.

Le top départ donné, ils attendirent les uns derrière les autres devant l’échelle, et ce ne fut qu’après un ultime passage du dragon que Stéphane ouvrit la trappe menant dehors et se faufila à l’extérieur, suivi de tous les autres. Les élèves étaient les premiers à sortir, et c'était pour une bonne raison : si le dragon revenait plus tôt que prévu, ses premières cibles seraient ceux en train de sortir de la trappe en masse ; mieux valait donc être parti depuis longtemps.
Arrivé sur le toit, le groupe s’éparpilla aux différentes extrémités. Il fallait alors faire extrêmement attention : ils étaient tellement près du bord qu’un seul pas de travers suffirait à les faire chuter d’une centaine de mètres. La rencontre avec la Mort serait bien évidemment inévitable.


Le dragon revenait. Stéphane donna aussitôt le signal, déclenchant une multitude de « Stupéfix » des toits vers le ciel. La créature esquiva, et chargea. Ses premières cibles fut le duo Azuki/Persephone. Celles-ci ne durent leur vie qu’à leur présence d’esprit de sauter chacun sur un côté, s’étalant de tout leur long sur les tuiles. Néanmoins Gerry comme se plaisait Thorfin à appeler le dragon ne tarda pas à changer de cap et à faire demi-tour, jetant son dévolu sur la jeune Gryffondor. Elle s’en sortit de justesse, mais il fallait vite se reprendre : si un des leurs était à terre leurs chances d’assommer le dragon diminuaient de moitié. Et il revenait encore, inévitablement…

- Visez son œil ! SON ŒIL !

Une marée de sortilèges se déversa vers Gerry, qui une fois de plus évita l’attaque. Mais cette fois-ci, il ne se risquait plus à perdre des forces pour rien : il allait faire littéralement feu sur le groupe. Dans le jet de flammes qui parcourait les toits de Veranda Bolsd, la plupart se cacha derrière le bout d’un toit, sachant réellement que la situation sentait le roussi… Néanmoins Redoc et Thorfin durent se mettre vite à courir, car leur seule protection allait être visée avant eux. Leur unique chance était donc de fuir dans la direction opposée pour atteindre la position d’Alexus et Quinn… Ce fut heureusement bientôt chose faite, en tout cas en ce qui concernait le ministre. Thorfin, lui, glissa sur une tuile, et la seconde d’après se suspendait au-dessus du vide grâce à ses bras.

- A l’aide !

Les trois plus proches accoururent vers lui pour le remonter, alors que le reste de l’équipe improvisée attirait le dragon ailleurs en servant comme il pouvait d’appât. Thorfin sain et sauf, il fallait de nouveau tenter leur chance. Ainsi, sans perdre une seule seconde, l’auror donna l’assaut, et cette vague de pouvoir atteignit enfin sa cible, qui chuta aux fins fonds des profondeurs du parc.

- Est-il mort ?

Monsieur Quinn, debout sur la bordure d’un toit, regardait vers le vide, où ils apercevaient à peine les couleurs bleutées de la créature. Ca y était, ils l’avaient vaincu.

- C’était presque trop facile, finalement.

Leur fuite touchait donc à sa fin. Ils pouvaient redescendre dans le Hall et rentrer chez eux ; il suffisait juste de marcher une bonne heure à pied en pleine nuit, et dès qu’ils seraient sortis de l’enceinte de l’école ils pourraient transplaner au ministère, où ils feraient un rapport détaillé de ce qu’il s’était passé aux autorités compétentes. Une enquête serait ouverte et ces événements ne feraient que renforcer l’opinion publique de l’influence néfaste des écoles de sorcellerie – et cela n’aiderait donc en aucun cas le ministre, qui militait activement pour la reconstruction d’une école –, mais au moins eux seraient tranquilles.
On fit donc demi-tour et on se dirigea vers la trappe, sur le toit d’à côté, jusqu’à ce qu’un grognement bien familier retentît juste derrière eux. On se retourna, faisant à présent face au dragon, apparemment pas vraiment neutralisé. Courir était impossible, car déjà Gerry avait ouvert la bouche et s’apprêtait à les carboniser. Mais ce ne fut pas leur mort atroce inévitable qui survint ; plutôt un feu d’artifices, provenant des entrailles du dragon. Celui-ci explosa, et se dissipa, disparaissant à jamais. Cela n’avait ni queue ni tête – contrairement au dragon.
Finalement, ils pouvaient tout de même rentrer chez eux…

Dégager la porte du bureau du Directeur ne fut pas une mince affaire, car elle avait été parfaitement protégée. On ne se rendait jamais assez compte qu’il était beaucoup plus facile de déranger, plutôt que de ranger. Néanmoins, sa tâche accomplie, le groupe put se mettre en marche vers les étages inférieurs – et ce sans emporter aucun souvenir du bureau, n’est-ce pas Noémie ?…
Arrivé au second étage, mademoiselle David pouvait enfin prendre le temps de revisiter la bibliothèque ; ce ne serait pas Thorfin, usé, qui l’en empêcherait. Le lieu était désolant, désolé. Tout n’était que décombres et vestiges d’un antique combat acharné. Seules figuraient encore, au fond de l’immense bibliothèque, les traces d’un début de rangement : des ouvrages avaient ainsi été empilés et en partie rangés… En partie seulement.
Le groupe avait suivi Noémie, poussé par la volonté de l’auror de rester groupé tant que tous n’auraient pas subi une évaluation psychologique suite aux événements passés. Cependant personne ne se souciait vraiment des piles de livres disposées par terre, car la moitié n’avait jamais vécu ici.

Un claquement se fit soudainement entendre au loin. C’était sans nul doute la porte de la bibliothèque qui venait de se refermer. Il était vrai que l’attaque d’Inferi avait provoqué l’éclatement d’un certain nombre de fenêtres, et on pouvait donc incomber la responsabilité aux courants d’air. Néanmoins, personne n’avait vraiment senti de vent dans les couloirs…

« Cet endroit est maudit… »
Une étrange voix, parfaitement calme et en même temps surnaturelle, venait de retentir dans toute la bibliothèque, provoquant la panique générale… ou plutôt l’appréhension. Que leur arrivait-il donc encore ?

« Paix à son âme… »
« Si je suis ministre, ce n’est pas parce que je sais fuir… »
« Ce n’est pas Gabriel. Elle n’est pas là, ce n’est pas elle.
», n’est-ce pas Alexus ?
« C’est la loi de Murphy… »
« Nous n’avons rien à perdre…
» : en êtes-vous seulement sûr, monsieur le ministre ?
« La douleur, ‘y a que ça de vrai… »
« Comment expliquer cela ?… »

La voix provenait de tous côtés et était finalement bien plus inquiétante qu’un dragon. Il semblait qu’une intelligence supérieur contrôlait ce lieu, les contrôlait même tout entiers… Ils étaient à la merci de cette intelligence, qui les connaissait visiblement dans les moindres détails… ou avait de toute évidence eu les moyens de les épier et de connaître leurs moindres secrets depuis leur arrivée à Veranda Bolsd.

« Cette nuit, c’est charcuterie à volonté. »
Cette dernière phrase ne pouvait que rappeler à tous l’élément déclencheur de leur situation. La compétition internationale organisée par Stéphane… La fin de soirée à Pré-au-Lard… Le pub… Et le pot de cornichons.

- Car cette nuit, une seule personne nous intéresse.

Cette fois-ci, la voix était beaucoup plus distincte et ne provenait que d’un seul endroit… Le plafond.
Un regard au-dessus d’eux, et ils découvrirent un homme vêtu de noir, le dos au plafond de la bibliothèque, les bras en étoile, se tenant apparemment suspendu sans aucun problème, ni aucune douleur physique.


- … Celle qui est responsable de tous nos maux.

Lâchant prise, l’inconnu sembla planer avec une parfaite aisance pour finalement atterrir au bout de l’allée par lequel ils étaient passés. Calme, ne tenant pour le moment aucune baguette, il les rassura par un sourire, découvrant deux canines extrêmement aiguisées. Même s’il était tenu en joue par le groupe, il ne montrait aucune crainte, et pour cause… Il fut bientôt rejoint par une vingtaine de créatures similaires, des chauves-souris qui reprirent leur apparence originelle n’importe où : autour d’eux, au plafond, ou même sur les étagères. Les humains étaient cernés.

- Astucieux, le pot de cornichons, non ? Parfait appât, pour une parfaite gourmande, commenta-t-il en fixant les yeux de Noémie, assuré. Le gérant s’est montré plutôt coopératif ; il faut avouer que certaines méthodes des mangemorts méritent amplement d’être imitées. Ensuite, un Portoloin agissant sur toutes les personnes se trouvant à proximité faisait le reste. Néanmoins, nous n’avions pas prévu de devoir nous occuper de cette affaire nous-mêmes, mais comme vous êtes venus à bout de notre dragon…

Une ombre fantomatique passa alors derrière lui, murmurant quelques jurons à l'égard de ceux qui gênaient son rangement de la bibliothèque.

- Comme vous devez probablement le savoir,
reprit le vampire sans sembler un instant perturbé par cette intervention, depuis quelques temps notre communauté fait face à quelques soucis, en particulier depuis l’arrestation et l’assassinat de plusieurs des nôtres à l’hôpital Sainte-Mangouste. Il est temps que cela cesse. Je sais très bien que vous ne coopérerez pas. En tout cas, pas dans les circonstances actuelles… Est-ce que cela changerait, si je vous dis que le seul qui nous intéresse est aussi celui qui terrorise la communauté Magique depuis une dizaine de mois ?

Baissant la tête, le vampire sortit délicatement sa baguette, et la pointa directement vers Stéphane.

- Lord Mystago est parmi vous.

Face à l’inquiétude du groupe consécutive à cette nouvelle sur le rôle de l’ancien professeur, la créature surnaturelle se sentit obligée de préciser :

- Mais non, pas lui !
… Lui !


D’un mouvement de la tête, elle désigna le sorcier se trouvant juste derrière Stéphane, c’est-à-dire monsieur Quinn.

- La situation est simple : livrez-le-nous, et nous vous laisserons partir.
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Message par Noémie David Mar 28 Déc - 1:04

Le groupe s'était piégé lui-même dans la plus haute tour du château ! Autant dire qu'ils avaient creusé leur tombe eux même – enfin, dans leur cas, ce sera une fausse commune... Que leur restait-il à faire, maintenant ? Soit ils attendaient la fin, soit ils luttaient contre la bête ; plutôt mourir que mourir, en gros ! Mais avec une des personnes les plus expérimentées en moins, cela devenait plus du tragique, un peu comme «lutter contre son destin»... S'ils sortaient de là vivant, Noémie croirait aux dieux !
La jeune fille releva la tête en regardant par la fenêtre, tout en restant à sa place. Depuis quand on voyait des Gryffondor trembler en face du danger ?! Elle devait faire honte à Godric ! Se ressaisissant du mieux qu'elle le pouvait, elle se releva, empoignant sa baguette d'une main ferme. Ce n'était pas un dragon qui allait la faire divaguer !
Tandis que le reste du groupe trouvait des hypothèses quant à cette histoire qui s'avérait dangereuse, la demoiselle s'approcha une fois de plus de la fenêtre. Le dragon tournait au-dessus de la tour en formant de vastes cercles, rugissant d'impatience à l'idée d'avoir un autre repas. On pouvait d'ailleurs remarquer, lorsque le monstre passait assez près de la fenêtre, du sang encore liquide dégouliner de ses canines, dans lesquelles des morceaux de tissus étaient restés accrochés. Prise d'horreur face à cette vision, la fillette recula de la fenêtre, sans pour autant détourner son regard plein de reproches vers le dragon. Ce fut seulement la voix de Thorfin qui la sortit de ses pensées.


- Je regrette monsieur le ministre, mais nous ne ferons jamais le poids face à un dragon. J’ai entendu dire qu’il fallait facilement sept ou huit sorciers expérimentés pour en contenir un, et je doute que nos pouvoirs soient suffisants…

D'un soupire, Noémie s'avança vers le groupe, qui parlait déjà de monter sur le toit pour pouvoir viser la chose dans les yeux, son seul point faible. Il faudrait donc faire attention à la bête tout en faisant attention à ne pas trébucher sur les tuiles. Ce n'était pas le meilleur moyen de combattre le dragon, mais c'était tout de même mieux que d'attendre que le temps passe... C'est donc d'un pas assuré que le groupe monta la première échelle pour se rendre dans le grenier tout en écoutant les instructions de l'auror restant.
Après avoir trouvé un nom pour le dragon et avoir entendu ce dernier passer pour la unième fois au-dessus de leurs têtes, les sorciers se précipitèrent sur la toiture et se dispersèrent en un temps record. N'étant pas aussi souple qu'un chat, Noémie faisait bien attention de savoir où elle marchait jusqu'à arriver à un endroit à peu près sûr où elle pourrait s'agripper tout en jetant des sortilèges sur Gerry. Problème, il s'avérait que la jeune fille était plus appétissante que prévus. Elle eut donc le droit de s'étaler de tout son long sur les tuiles pour éviter de justesse les crocs du dragon, sentant en même temps un de ses doigts craquer avec un bruit sourd. Mais pas le temps de se lamenter. Après une grimace, la Gryffondor se releva avec difficulté et continua de bombarder Gerry.


- Visez son œil ! SON ŒIL !

*Plus facile à dire qu'à faire !* pensa-t-elle si fort qu'elle cru que les autres l'avait entendu.

Malgré tout, elle continuait de lancer et lancer encore des Stupéfix. Mais aucun sort ne vint à bout de la bête qui, elle, préparait sa prochaine attaque, la bouche grande ouverte.

*Oh non, ne me dis pas que...*

Se précipitant vers le premier endroit qui pourrait la protéger du feu, elle se retrouva accrochée à une fenêtre camouflée sur le dessus par des tuiles à contre sens du dragon. Dès que le danger fut écarté, elle revint avec difficulté à l'endroit où elle menait la bataille. C'est à ce moment-là qu'elle vit l'auror suspendu dans le vide, se faisant aidé pour remonter sur le toit. Une fois tout le monde en «sécurité», les sorts éclairèrent une fois de plus le ciel et touchèrent enfin la cible. Celle-ci tomba brutalement sur le sol, faisant trembler la terre.
Le groupe se rejoignit donc à la trappe qui menait dans le bureau du directeur, quand un grognement bien familier résonna derrière eux. Sursautant, Noémie se retourna en pointant sa baguette sur Gerry... Qui explosa dans des feux d'artifices. Trop fatiguée pour réfléchir au pourquoi du comment ou même en se demandant si elle avait rêvé cette scène, elle rentra avec les autres à l'intérieur du bâtiment.


Reprenant son sac et remettant de l'ordre à la salle, La jeune fille restait pensive face aux évènements qui étaient survenus dans la journée. Pourquoi les auraient-on emmenés ici ? La seule possibilité qu'elle trouvait était que quelqu'un dans la bande intéressait quelqu'un d'autre. Mais, dans ce cas, pourquoi les avoir tous embarqués dans cette aventure ? Si elle aurait voulu se débarrasser de quelqu'un, la Gryffondor aurait fait en sorte que la personne concernée soit seule pour être sûr d'y arriver. Surtout que ceux qui ont manigancé cette scène n'avaient pas vraiment l'air de vouloir se montrer...
En ayant marre de se poser des question dans son cerveau fatigué, Noémie préféra se détendre en revisitant l'école de sorcellerie. Arrivée à la bibliothèque, elle s'avança entre les étagères, la plupart vides, tombées ou encore griffées. On pouvait relire entre ces murs toute l'histoire de cette bataille tragique qui avait eu lieu.
Le reste du groupe suivit la demoiselle sous la volonté de Thorfin, et c'est donc tous ensembles qu'ils furent enfermés dans la bibliothèque, accompagné d'une voix plutôt inquiétante.


« Cet endroit est maudit… »


Un frisson parcouru la seule représentante des Gryffondor, reconnaissant ses paroles. Que leur arrivait-il encore ?

« Paix à son âme… »
« Si je suis ministre, ce n’est pas parce que je sais fuir… »
« Ce n’est pas Gabriel. Elle n’est pas là, ce n’est pas elle. », n’est-ce pas Alexus ?
« C’est la loi de Murphy… »
« Nous n’avons rien à perdre… » : en êtes-vous seulement sûr, monsieur le ministre ?
« La douleur, ‘y a que ça de vrai… »
« Comment expliquer cela ?… »


Cette voix effrayante provenait de partout à la fois. Il était impossible de savoir où le responsable se cachait. Ressortant sa baguette et se tournant de tous les côtés, Noémie restait aux aguets, attentive à tout mouvement suspect, attendant que la voix se fasse une nouvelle fois entendre. Elle ne dû d'ailleurs pas attendre longtemps.

« Cette nuit, c’est charcuterie à volonté. »

Cette dernière phrase fit naître un déclic dans la tête de la jeune fille, qui en perdit sa vigilance. Tout ce qui avait eu lieu avant... Toutes ces questions... Ils en sauraient les réponses s'ils démasquaient le coupable.

- Car cette nuit, une seule personne nous intéresse.

Levant la tête au plafond, la demoiselle écarquilla les yeux sans savoir vraiment comment réagir.

- … Celle qui est responsable de tous nos maux.

Voyant l'homme descendre face au groupe, la jeune imprudente recula tout en gardant les yeux rivés sur l'inconnu. Elle reconnu rapidement les canines aiguisées de l'homme à la peau pâle.

*Un vampire...* pensa-t-elle en fronçant les sourcils.

Il n'y avait maintenant aucun doute là-dessus. D'ailleurs, d'autres gens semblables à lui apparurent devant le groupe, un sourire en coin face à une victoire dont les humains n'en connaissait même pas la bataille.

- Astucieux, le pot de cornichons, non ? Parfait appât, pour une parfaite gourmande, commenta le premier en la regardant. Le gérant s’est montré plutôt coopératif ; il faut avouer que certaines méthodes des mangemorts méritent amplement d’être imitées. Ensuite, un Portoloin agissant sur toutes les personnes se trouvant à proximité faisait le reste. Néanmoins, nous n’avions pas prévu de devoir nous occuper de cette affaire nous-mêmes, mais comme vous êtes venus à bout de notre dragon…

Il y eu un moment de silence, puis le vampire reprit la discussion.

- Comme vous devez probablement le savoir, depuis quelques temps notre communauté fait face à quelques soucis, en particulier depuis l’arrestation et l’assassinat de plusieurs des nôtres à l’hôpital Sainte-Mangouste. Il est temps que cela cesse. Je sais très bien que vous ne coopérerez pas. En tout cas, pas dans les circonstances actuelles… Est-ce que cela changerait, si je vous dis que le seul qui nous intéresse est aussi celui qui terrorise la communauté Magique depuis une dizaine de mois ?

Baissant la tête, le vampire sortit délicatement sa baguette, et la pointa directement vers le directeur du club de duel.

- Lord Mystago est parmi vous.

La Gryffondor resta sans voix face à cette révélation. Comment ce pouvait-il que l'ancien professeur de Défense Contre les Forces du Mal soit Lord Mystago ?!

- Mais non, pas lui ! … Lui !

Tous les regards se tournèrent vers celui qui se cachait derrière l'ancien auror. Cet homme qui avait était si discret depuis le début serait donc celui qui terrorise les sorciers ?

- La situation est simple : livrez-le-nous, et nous vous laisserons partir.

Cela semblait en effet trop simple. Et il y avait encore bien trop de questions qui se bousculaient dans la tête de la jeune fille.

- Attendez... souffla-t-elle en se mettant la main sur le front, comme si ça l'aiderait à se remettre les idées en place. Je ne comprend pas. S'il n'y avait que lui qui vous intéressait, pourquoi nous avoir tous fait venir ?...

Elle ne donna pas le temps au vampire de répondre qu'elle prenait le pot de cornichons et le lança aux pieds de ce dernier. Le pot vert éclata dans un bruit assourdissant pour les têtes endormies.
Pointant sa baguette sur l'homme, Noémie avança d'un pas, l'air soudainement assuré.


- Pourquoi nous faire vivre une fois de plus quelque chose qui ne nous concerne pas ?! Pourquoi ?! Je vous préviens, je ne me laisserais pas faire !!

Gardant sa baguette pointée sur l'ennemi, la rouge et or réfléchissait rapidement et méthodiquement à quel sort elle pourrait lancer ou encore à comment ils allaient se sortir de ce pétrin.
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Message par Maître de Veranda Mar 26 Juil - 3:19

La jeune Noémie David, fidèle à son ancienne maison, ne comptait visiblement pas se laisser faire. Digne représentante de Gryffondor, elle allait se battre pour les valeurs auxquelles elle avait toujours cru ainsi que pour la Justice. C’était en tout cas ce que symbolisait clairement cet acte de non-soumission, ce refus d’obtempérer face à des créatures qui dépassaient de loin ses forces. D’ailleurs, si Veranda Bolsd avait par le passé abrité quelques vampires de façon plus ou moins temporaire, ce n’étaient pas des menaces minutieusement étudiées afin d’y contrer. En bref, jamais personne n’était préparé à ce genre de rencontre… Au mieux, les aurors étaient comme d’habitude les sorciers les plus qualifiés pour défendre « les pauvres, les faibles et les innocents ». Bonne nouvelle : ils en avaient un, tout comme ils avaient ce qui se rapprochait le plus d’un auror ou d’un vampire en la personne de monsieur Quinn ; ils avaient un mangemort. Mieux encore : l’ex-professeur Stéphane Fovrai avait été auror et demeurait toujours et encore un mangemort. Le mangemort par excellence, d’ailleurs. Ainsi, si les chances n’étaient pas réellement de leur côté au premier abord, ils avaient encore un espoir de vaincre et de survivre dans la lutte pour laquelle ils venaient d’ores-et-déjà de s’engager. Car oui : si lancer un pot de cornichons au pied d’un vampire pouvait être considéré comme un acte futile, il n’en restait pas moins une déclaration de guerre. La porte ouverte aux meurtres et au massacre, en somme…

Telle était la situation de Noémie David, Stéphane Fovrai, Redoc Turg, Persephone Snape, Alexus, Azuki Slytherin, Thorfin et monsieur Quinn. Monsieur Quinn, justement, était la cible des vampires. Il était la raison à tout ceci, à toute cette mise en scène, à tous ces sortilèges lancés pour amener le groupe de sorciers. Mais la Gryffondor l’avait dit : pourquoi donc avoir fait venir des personnes qui n’avaient rien à voir avec tout cela ? Des personnes qui n’avaient rien à voir avec Lord Mystago, en fait…

- Des… cornichons ? constata alors le vampire en prenant entre son index et son pouce un cucurbitacée. L’inconnu, parfaitement calme malgré la quasi-agression de Noémie, ne semblait absolument pas craindre une adolescente qui dépassait à peine son genou. Pire, il commençait à rire doucement de l’affront que seule la plus jeune du groupe avait osé faire.

- Jeune, et innocente ? Jeune, et impatiente ? Ou bien complètement inconsciente ?... Protégez donc vos enfants, monsieur le ministre ! s’exclama-t-il en expulsant Noémie vers Redoc d’un brusque mouvement de baguette. STOP !

Le cri du vampire fut suivi d’un silence total, décourageant sur-le-champ tous ceux qui s’apprêtaient à venger mademoiselle Davis par un duel. La jeune Gryffondor se releva d’ailleurs sans une égratignure supplémentaire, mais sa baguette était à présent ramassée par leur principal adversaire.

- No… Noémie, c’est bien cela ? reprit-il de la même voix glaciale. La curiosité est un vilain défaut, mais l’ignorance en est un bien pire ; je vais donc tâcher de remédier à ce dernier problème… Imaginez vouloir vous débarrasser d’une de vos camarades, par exemple d’une de ces malheureuses Serpentard… Imaginez aussi, bien que cela puisse être compliqué, que celle dont vous voulez vous venger soit extrêmement dangereuse… Que feriez-vous ? La provoqueriez-vous en duel, en parfaite sorcière que vous êtes, en sachant que vous en ressortiriez difficilement vivante, ou bien vous débrouillerez-vous pour qu’elle soit embarquée dans un groupe qui, à force de temps et d’erreurs, la tuerait inévitablement ?

Le vampire lui sourit à nouveau, découvrant une fois de plus ses canines aiguisées, fier de la stratégie qu’il avait élaborée. Il avait effectivement parfaitement anticipé la réaction de Lord Mystago, à savoir protéger sa couverture coûte que coûte malgré les dangers ; ainsi, si le reste du groupe n’avait pas commis d’erreur fatale, le dragon l’aurait tué. Malheureusement il avait aussi clairement sous-estimé le travail d’équipe qu’était capable d’accomplir le groupe – l’association aurors/mangemorts était quand même inédite –, et cela avait finalement abouti à la mort du dragon…

- Détrompez-vous : aujourd’hui vous n’avez pas tué de dragon ; vous avez seulement vaincu un sortilège. Ce sortilège vous aurait normalement mené à la mort si vous n’aviez pas uni vos forces. Mais à présent, il est clair qu’il est temps de revoir notre stratégie…
J’en reviens donc à ma sommation initiale : livrez-nous Lord Mystago. C’est ça ou bien…


Sa main droite attira en une seconde Noémie à lui. Elle se retrouvait à présent prise en otage aux mains d’une créature qui, si elle ne la menaçait pas des deux baguettes qu’elle tenait, dévoila le cou de l’adolescente en relevant ses cheveux. Cette fois-ci, ses canines étaient prêtes à servir…

- […] C’est ça ou bien nous serons contraints de nous venger autrement.

Le vampire reniflait son cou, résistant à l’envie qui le tenaillait de se nourrir de la jeune femme. De ses égratignures émanait en effet une odeur de sang… Et même, pour un vampire, une intense odeur de sang. Intenable.
Le professeur Fovrai réagit alors, se devant de sauver une élève qui l’avait depuis toujours admiré. S’il s’était décalé de monsieur Quinn pour le laisser face à la créature, il n’en gardait pas moins sa baguette pointée vers Noémie – ou plutôt le vampire, en fait –, comme tous les autres évidemment. Mais pour lui il s’agissait aussi de sauver monsieur Quinn, dont l’identité était compromise. Car monsieur Quinn était peut-être sous une fausse apparence depuis le début de la soirée, mais son véritable physique n’était pas pour autant celui de Lord Mystago. Non, Lord Mystago arborait des traits, eh bien… bien plus mystérieux.

- Fovrai ! Stéphane Fovrai, je me trompe ? Vous avez récemment fait la Une du Bolsd Pygmée et de la Gazette du Sorcier ! Le jour du massacre de Sainte Mangouste, d’ailleurs… Et pourtant, je me dois de vous remercier ! Si vous n’aviez pas organisé cette fabuleuse mascarade ce soir, jamais nous n’aurions pu de notre côté mettre au point cette merveilleuse revanche… Une revanche qui laisse un goût assez amer dans la bouche, non ? Un goût… un goût de sang.

Thorfin, aux aguets, buta alors par accident dans une pile de livres qui se trouvait par terre, derrière lui, la renversant dans un boucan infernal. Si les vampires ne clignèrent pas des yeux sous cette maladresse, celle-ci entraîna tout de même une longue suite de jurons au fin fond de la bibliothèque. Les grognements n’étaient pas réellement compréhensibles, mais ils étaient cette fois suffisamment forts pour suspendre les mises au point. Puis soudain, les fameux grognements devinrent d’un seul coup plus nets :

- SILENCE DANS UNE BIBLIOTHÈQUE !

Le cri, qui venait de derrière le vampire le plus dangereux, fut vite accompagné d’un épais livre qui traversa les allées pour finalement terminer sa course contre le crâne du preneur d’otage. Cette diversion involontaire du fantôme Japrenvit fut pour Noémie le moment de se libérer et de récupérer sa baguette : c’était aussi celui de fuir. Les sortilèges fusèrent alors de partout : le groupe de sorciers se mit à courir le plus vite possible à travers les allées de la bibliothèque, s’éloignant de l’entrée afin de s’éloigner du plus terrible vampire. Les fuyards étaient néanmoins sans cesse rattrapés par des sortilèges qu’ils devaient contrer, s’ils ne devaient pas pour changer résister à une pure attaque de vampire : il fallait en effet tout faire pour ne pas croiser les canines de leurs adversaires. Mais ce combat était évidemment parfaitement inégal, car si certains vampires les poursuivaient eux-aussi en courant, beaucoup réapparaissaient aléatoirement autour d’eux alors qu’ils les avaient suivis sous la forme de chauve-souris. C’était le chaos, l’anarchie : c’était même en fait tout aussi frustrant et stressant que l’invasion d’Inferi qui avait fait tomber l’école en ruines.

Il est inutile de fuir !
C’était à nouveau LA voix. La voix du vampire, évidemment. Il était de retour ; il les pourchassait. Mais alors que le groupe allait bientôt atteindre la sortie de la bibliothèque, il fut bientôt à nouveau encerclé par les vampires, cette fois beaucoup plus rapprochés. Toutefois, le fameux vampire qu’ils pouvaient tant craindre, lui, n’apparut pas aussitôt en face d’eux. Non, lui apparut au milieu d’eux, juste derrière monsieur Quinn.

- Lord Mystago aura été bien éphémère…

La conclusion de la créature fut aussitôt illustrée par le meurtre de monsieur Quinn, mordu au cou et la nuque brisée. Les dents ruisselantes de sang, le vampire disparut l’instant d’après, tout comme tous ses congénères. Cette fois, c’était fini… Cette fois, ils pouvaient rentrer chez eux.

Sans aucun sortilège destiné à contrer leur avancée, les sept sorciers n’eurent aucun mal à revenir dans le parc de la feu école de magie Veranda Bolsd. Les lieux étaient à présent redevenus exactement comme après l’invasion des Inferi, et deux choses étaient sûres : non seulement ils n’avaient finalement pas atterri dans un monde irréel, mais en plus les vampires avaient tenu parole. Maintenant il n’y avait plus qu’à affronter les sombres silhouettes qui se dirigeaient vers eux, rapidement… de plus en plus rapidement…
A la tête de ces nouveaux venus, un homme relativement grand avançait à grands pas, une longue cape nacrée, bleue, lui descendant jusqu’aux pieds. A son approche, les sept combattants pouvaient petit à petit distinguer sa coupe de cheveux bourrée de gel, sa fine cravate bleue, et de manière générale tout son élégant costume rayé – bleu, lui-aussi, tout comme ses yeux. A la suite de cet homme, le suivant comme son ombre, se trouvait un jeune sorcier d’apparence juvénile. Portant calepin et plume à papote, il sentait le prestige l’entourer en tant que secrétaire du directeur du bureau des aurors.

- Tiens donc, commenta simplement Arsène Reynolds lorsqu’il arriva en face de Stéphane Fovrai, Noémie David, Redoc Turg, Thorfin, Persephone Snape et Azuki Slytherin. Les trois mousquetaires et leur mentor… Gabriel Disraeli n’est pas avec vous ?... Ah ! Si, tout de même ! reprit-il aussitôt en voyant au loin arriver Gabriel, qui avait comme par magie remplacé Alexus, lui disparu. Stupéfiant. C’est tout à fait stupéfiant que, comme par hasard, à chaque fois qu’il se passe un événement indésirable vous soyez tous les cinq dans les parages ! A force, certains esprits mal tournés pourraient croire que vous y êtes réellement pour quelque chose… Heureusement, bien sûr, que le très célèbre professeur Fovrai veille à chaque fois sur vous… Arsène Reynolds, nouveau directeur du bureau des aurors, se présenta-t-il enfin en serrant la main de Stéphane. Je me délecte d’avance de pouvoir un jour observer votre si extraordinaire expérience… D’ailleurs, j’étais sur le point d’oublier : merci. Merci infiniment d’avoir organisé ce fabuleux tournoi cette semaine ! En tant qu’ancien auror, vous avez bien sûr trouvé judicieux de mettre en place un tel événement maintenant alors que Lord Mystago se fait de plus en plus menaçant, hum ?

Le directeur Reynolds était sur le point de développer ses reproches lorsque Redoc Turg le prévint que Lord Mystago, justement, avait été tué dans la soirée. Il aurait pu arborer une expression étonnée, bien sûr, mais à vrai dire Arsène ne l’était pas. Il ne l’était pas, pour la simple et bonne raison qu’il n’y croyait pas ; il n’avait même jamais cru en la totale responsabilité de monsieur Quinn.

- Il est tragique que vous ayez laissé se faire tuer le meilleur indice que nous ayons eu pour remonter jusqu’à Lord Mystago, répondit-il froidement sans prêter plus d’attention que cela au ministre de la Magie. A présent je vous demanderais de bien vouloir suivre Thorfin jusqu’au ministère, où les agents qualifiés recueilleront vos souvenirs de cette soirée dans une Pensine.

Claquant des doigts, Arsène fit alors signe aux autres aurors de le suivre à l’intérieur des ruines du château pendant que d’autres ratissaient le domaine pour trouver de quelconques indices. Les témoins, eux, n’avaient maintenant plus qu’à retourner à Londres…
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